ABIDJAN - Un projet de "consensus" sur l'épineuse question des grades des officiers et sous-officiers de l'armée ivoirienne passés à la rébellion lors du coup d'Etat manqué de 2002 a été remis vendredi au ministre de la Défense Michel Amani N'Guessan, a constaté l'AFP.
Ce document, dont la teneur n'a pas été révélée, est le résultat d'un séminaire d'une semaine à Grand-Bassam, près d'Abidjan, auquel participaient des représentants de l'armée loyaliste et de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN). Il doit être soumis au président Laurent Gbagbo et au Premier
ministre Guillaume Soro, chef des FN.
Les participants devaient statuer sur le cas de quelque 500 officiers et sous-officiers entrés dans les rangs de la rébellion lors du coup d'Etat manqué de 2002 et qui s'étaient vus accorder par la suite des promotions par la direction FN.
Signé fin 2008, le dernier accord de paix prévoit une "harmonisation" des grades de ces ex-combattants rebelles avec leurs promotionnaires loyalistes, en vue de leur intégration dans la future armée réunifiée.
En recevant ce document, le ministre de la Défense s'est félicité que "des solutions consensuelles" aient été proposées pour régler une question "extrêmement sensible".
"Nous avons, entre Ivoiriens, regardé ce problème pendant longtemps sans le toucher. Enfin il est touché et réglé", a-t-il affirmé.
Annonçant qu'il allait présenter ces propositions aux autorités militaires des deux camps ainsi qu'au président et au Premier ministre, M. Amani N'Guessan s'est dit "convaincu que le décret qui devra sanctionner tout ce travail sera très rapidement pris".
"A partir du règlement de ce problème de grades, nous allons aller très vite vers la fin de la crise", a-t-il assuré, rappelant l'échéance du 29 novembre pour l'élection présidentielle, reportée depuis 2005.
Ce document, dont la teneur n'a pas été révélée, est le résultat d'un séminaire d'une semaine à Grand-Bassam, près d'Abidjan, auquel participaient des représentants de l'armée loyaliste et de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN). Il doit être soumis au président Laurent Gbagbo et au Premier
ministre Guillaume Soro, chef des FN.
Les participants devaient statuer sur le cas de quelque 500 officiers et sous-officiers entrés dans les rangs de la rébellion lors du coup d'Etat manqué de 2002 et qui s'étaient vus accorder par la suite des promotions par la direction FN.
Signé fin 2008, le dernier accord de paix prévoit une "harmonisation" des grades de ces ex-combattants rebelles avec leurs promotionnaires loyalistes, en vue de leur intégration dans la future armée réunifiée.
En recevant ce document, le ministre de la Défense s'est félicité que "des solutions consensuelles" aient été proposées pour régler une question "extrêmement sensible".
"Nous avons, entre Ivoiriens, regardé ce problème pendant longtemps sans le toucher. Enfin il est touché et réglé", a-t-il affirmé.
Annonçant qu'il allait présenter ces propositions aux autorités militaires des deux camps ainsi qu'au président et au Premier ministre, M. Amani N'Guessan s'est dit "convaincu que le décret qui devra sanctionner tout ce travail sera très rapidement pris".
"A partir du règlement de ce problème de grades, nous allons aller très vite vers la fin de la crise", a-t-il assuré, rappelant l'échéance du 29 novembre pour l'élection présidentielle, reportée depuis 2005.