En dépit de la suspension des décaissements consécutive à une accumulation d`arriérés envers la Banque mondiale, intervenue en fin 2004, le fil de la négociation n`a pas été rompu, entre la Côte d`Ivoire et la communauté des bailleurs de fonds. Principalement entre la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et la Banque africaine de développement (Bad).
Mais aussi et surtout l`Agence française de développement (Afd). Face aux efforts d`apurement des passifs envers la Banque mondiale et la Banque africaine, l`Agence française de développement (Afd) est venue en renfort, surtout pour apurer le passif envers la Banque africaine de développement (Bad) qui se chiffrait à 100 milliards de Fcfa. L`Afd a décaissé 80 milliards de Fcfa pendant que l`Etat ivoirien a, pour sa part, mobilisé 17 milliards de Fcfa dans le cadre d`un montage financier. Ce geste de 80 milliards de Fcfa, fort significatif de la part de Paris, a été salué par le Président Laurent Gbagbo dans une adresse à la Nation, après l`admission de la Côte d`Ivoire, à l`Initiative Ppte.
Dès l`apurement du “passif Bad”, la Côte d`Ivoire, a reçu de la structure que dirige le Rwandais Donald Kabéruka, la somme de 63,846 milliards de Fcfa. Ainsi, pour couronner tant d`efforts, de sacrifice et de bonne gestion, et juste après, l`admission de la Côte d`Ivoire, à l`Initiative des Pays pauvres très endettés (Ppte) le 27 mars 2009, la Côte d`Ivoire a reçu de la Banque mondiale et du Fonds monétaire internationale (Fmi), 129 milliards de Fcfa d`appuis budgétaires dont plus de 71,17 milliards de Fcfa de la Banque mondiale. Appuis destinés à l`apurement du passif intérieur et à la lutte contre la pauvreté. A noter qu`après la reprise de ses décaissements envers la Côte d`Ivoire, le montant des interventions de la Banque mondiale se chiffre à ce jour à plus de 193 milliards de Fcfa, dont 25 milliards de Fcfa destinés à la réhabilitation du réseau électrique. Cette dernière intervention devrait permettre de raccorder 227 mille clients et 60 mille nouveaux raccordements au réseau électrique ivoirien. Il convient de préciser que désormais, toutes ces institutions sans oublier les autres partenaires au développement y compris l`Organisation mondiale de la santé (Oms) et le Fonds des nations unies pour l`enfance, (Unicef) ont décidé de centrer leurs interventions sur le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp). Une boussole conçue par le ministère d`Etat, ministère du Plan et du Développement avec la participation de la société civile ivoirienne.
Les besoins de son financement sont évalués à 17645 milliards de Fcfa sur les 5 prochaines années.
L`application de son contenu est très déterminante pour atteindre le Point de Décision qui permettra à la Côte d`Ivoire de bénéficier d`un allègement significatif de sa dette. C`est donc lentement et sûrement que la Côte d`Ivoire avance et entend organiser en avril 2010, les Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (Bad) et du Fonds africain de développement (Fad) à Abidjan, siège originel de ladite organisation.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
Mais aussi et surtout l`Agence française de développement (Afd). Face aux efforts d`apurement des passifs envers la Banque mondiale et la Banque africaine, l`Agence française de développement (Afd) est venue en renfort, surtout pour apurer le passif envers la Banque africaine de développement (Bad) qui se chiffrait à 100 milliards de Fcfa. L`Afd a décaissé 80 milliards de Fcfa pendant que l`Etat ivoirien a, pour sa part, mobilisé 17 milliards de Fcfa dans le cadre d`un montage financier. Ce geste de 80 milliards de Fcfa, fort significatif de la part de Paris, a été salué par le Président Laurent Gbagbo dans une adresse à la Nation, après l`admission de la Côte d`Ivoire, à l`Initiative Ppte.
Dès l`apurement du “passif Bad”, la Côte d`Ivoire, a reçu de la structure que dirige le Rwandais Donald Kabéruka, la somme de 63,846 milliards de Fcfa. Ainsi, pour couronner tant d`efforts, de sacrifice et de bonne gestion, et juste après, l`admission de la Côte d`Ivoire, à l`Initiative des Pays pauvres très endettés (Ppte) le 27 mars 2009, la Côte d`Ivoire a reçu de la Banque mondiale et du Fonds monétaire internationale (Fmi), 129 milliards de Fcfa d`appuis budgétaires dont plus de 71,17 milliards de Fcfa de la Banque mondiale. Appuis destinés à l`apurement du passif intérieur et à la lutte contre la pauvreté. A noter qu`après la reprise de ses décaissements envers la Côte d`Ivoire, le montant des interventions de la Banque mondiale se chiffre à ce jour à plus de 193 milliards de Fcfa, dont 25 milliards de Fcfa destinés à la réhabilitation du réseau électrique. Cette dernière intervention devrait permettre de raccorder 227 mille clients et 60 mille nouveaux raccordements au réseau électrique ivoirien. Il convient de préciser que désormais, toutes ces institutions sans oublier les autres partenaires au développement y compris l`Organisation mondiale de la santé (Oms) et le Fonds des nations unies pour l`enfance, (Unicef) ont décidé de centrer leurs interventions sur le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp). Une boussole conçue par le ministère d`Etat, ministère du Plan et du Développement avec la participation de la société civile ivoirienne.
Les besoins de son financement sont évalués à 17645 milliards de Fcfa sur les 5 prochaines années.
L`application de son contenu est très déterminante pour atteindre le Point de Décision qui permettra à la Côte d`Ivoire de bénéficier d`un allègement significatif de sa dette. C`est donc lentement et sûrement que la Côte d`Ivoire avance et entend organiser en avril 2010, les Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (Bad) et du Fonds africain de développement (Fad) à Abidjan, siège originel de ladite organisation.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
