La promotion et le développement de la noix de cajou préoccupe l’Alliance africaine pour le cajou. Aussi tient-elle depuis hier, et ce jusqu’ au 3 septembre, à Ivotel Plateau, sa 4ème conférence annuelle. En collaboration avec l’Areca (Autorité de régulation du coton et de l’anacarde). Avec pour thème, “Le cajou africain : valeur et rendement». Cette rencontre se veut une plate-forme de réflexion sur les stratégies pouvant contribuer à l’augmentation de la rentabilité dans la chaîne de valeurs du cajou africain. Selon M. Alassane Diamouténé Zié, Directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, cette conférence est un véritable coup de fouet à la promotion et au développement de la filière anacarde en Afrique en général et en Côte d’Ivoire en particulier. Pour M. Diamouténé Zié, la Côte d’Ivoire, premier producteur africain et deuxième sur le plan mondial, après l’Inde, a produit en 2008, 330 000 tonnes. « En 2005, la Côte d’Ivoire a réalisé 50 milliards de FCFA de recette, et en 2008, 65 milliards de FCFA. Les revenus distribués en milieu rural se chiffrent dans la fourchette de 40 à 50 milliards de FCFA », a indiqué le Directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture. Qui a cependant précisé que cette filière est aujourd’hui en proie à de nombreuses difficultés qui pourraient trouver des solutions lors de cette Conférence internationale qui regroupe 30 pays et plus de 150 participants. Pour sa part, Wanda Nesbitt, ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, a souligné que ‘‘c’est à travers les actions conjuguées’’ que les pays producteurs d’anacarde réussiront à tirer profit de cette culture. Il s’agira donc d’identifier les forces et les faiblesses du secteur, en vue de faire des propositions pour la transformation, la commercialisation et le financement de la filière cajou. Quant à Richard Rogers, représentant la Fondation Bill Gates, il a apprécié l’utilisation à bon escient des ressources mises à la disposition des pays producteurs. Cette conférence, a souligné Carlos Costa, président de l’Alliance africaine de cajou (ACA), permettra de créer les conditions favorables au secteur et de mieux décider de l’avenir de cette filière en Afrique. Le Vietnam, l’Inde, Brésil et autres pays participent à cette conférence qui se tient en Côte d’Ivoire, après, la Guinée Bissau, le Mozambique et la Tanzanie.
JEA
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