Le ministre de la Défense, Amani Nguessan, a mis en route, hier, la commission mixte (Fds-Fafn) d’intégration des cinq mille volontaires des Forces armées des forces nouvelles dans la nouvelle armée. La commission mixte, présidée par Henri Ettien Amoikon, directeur de cabinet civil et militaire au ministère de la Défense, a commencé ses travaux. Le ministre de la Défense, qui a jeté les bases des travaux sur la nouvelle armée, a rassuré qu’aucun problème ne devrait se poser au cours de ces travaux. Il a donné les instructions qu’il faut pour que cette commission mixte puisse travailler dans la convivialité. Sans acrimonie. «Je vous ai appelé pour que nous puissions trouver les derniers arrangements permettant de recruter ces cinq mille ex-combattants des Forces nouvelles qui doivent appartenir à l’armée nouvelle de Côte d’Ivoire. Le problème le plus gros, le plus sensible, le plus délicat, était celui des grades. Si, en tant qu’Ivoirien, nous avions pu nous entendre pour trouver une solution consensuelle parce qu’à la date d’aujourd’hui il n’y a plus de contentieux sur ce problème. Et, ce ne sont pas les critères de recrutement qui vont être un élément de blocage», a-t-il indiqué. Les éléments de l’ex-rébellion qui répondront aux critères, selon l’accord politique de Ouagadougou, seront encasernés à Bouaké, Korhogo, Séguéla et Man. Ils subiront dans ces différentes localités leur formation en vue de leur intégration dans la nouvelle armée. Après la question des grades dont les conclusions ont été remises au chef de l’Etat, le ministre de la Défense vient de franchir une autre porte de l’accord politique de Ouagadougou qui doit mener la Côte d’Ivoire vers une sortie de crise durable.
K. M. D
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