Gnalégribouo rend hommage au Gouverneur Djédji Amondji Pierre pour ses actions de développement.
Boga Sivori, vous êtes le chef du village de Gnalégribouo, dans la sous-préfecture de Gagnoa, pouvez-vous nous faire un bilan partiel de vos activités ?
Cela fait trois ans que je suis chef de mon village puisque j`ai été intronisé le 12 août 2006. Quand j`ai été élu, mon village était confronté à un certain nombre de problème. Alors, la première action que nous avons menée est de ramener nos frères baoulé qui étaient dans les campements au village. Nous leur avons demandé, plutôt que de vivre isolés dans les campements, d`intégrer le village afin de vivre avec leurs frères bétés pour une meilleure interpénétration de cultures. Deuxièmement, nous sommes en train d`achever la construction de notre dispensaire. Avant même qu`on ne finisse le logement, nous avons commencé à l`équiper. Le général Lorougnon nous a déjà offert 5 lits, un lot de médicaments et une chaise roulante. Nous avons commencé aussi à équiper notre école. Nous avons des tables-bancs et aujourd`hui, nous voulons changer la toiture.
Votre village s`apprête à rendre un hommage au gouverneur du District d`Abidjan, M. Djédji Amondji Pierre. A quoi répond cette activité ?
Nous voulons célébrer le gouverneur Amondji pour des raisons simples. Le président de la République a pour habitude de dire que nos frères Akyé ont sauvé la démocratie en 1990 en donnant plus de députés au FPI par rapport aux autres régions de la Côte d`Ivoire. Le faisant, les Akyé ont déjoué le complot de l`ex-parti unique qui avait tendance à faire croire que le FPI est un parti tribal voire un parti de bété. Le gouverneur Amondji a, de son côté, avec la saine gestion qu`il a imprimée à la tête de la mairie d`Adjamé de 1995 à 2000, amené les Ivoiriens à croire en la capacité du FPI à gérer la Côte d`Ivoire autrement. En 1990, le programme du FPI était : «Pour gouverner la Côte d`Ivoire, le FPI a un projet de société, un programme de gouvernement et a les hommes». Quand le FPI le disait, on n`avait aucun élément pour le prouver. Cela ressemblait à des paroles en l`air ou à la démagogie. Mais, avec ce qu`Amondji a démontré à la mairie d`Adjamé, les gens ont cru que ce n`était pas un simple slogan mais plutôt une réalité. Alors, nous pensons qu`il est temps de rendre hommage à quelqu`un qui, de par sa gestion, a aidé à ouvrir la voie du pouvoir au FPI. Il faut le dire afin que les gens comprennent qu`aujourd`hui encore, le FPI a les hommes pour gouverner la Côte d`Ivoire. C`est ce qui explique l`hommage que nous voulons rendre au gouverneur Amondji. Cet hommage serait couplé avec une autre cérémonie…
Effectivement. Quand j`ai été élu chef du village, j`avais fait le pari d`organiser un séminaire pour voir quelle est la meilleure politique que nous pouvons mettre en place pour gérer et mieux développer notre village. C`est ce séminaire là que nous organisons cette année. Le thème c`est : «Quelle politique pour une meilleure gestion d`une communauté rurale. L`exemple d`un village». Ce séminaire aura lieu les 12 et 13 septembre prochains à Gnalégribouo. Le gouverneur Amondji en est le parrain. Ce jour-là, nous allons introniser le bureau de la coopérative des femmes du village. Tout cela se déroulera le 13 septembre en présence du gouverneur ainsi que la restitution des travaux du séminaire. Non sans omettre la finale du tournoi de football qui opposera Niahirihio à Gnalégribouo. La veille, il y aura un exposé d`orientation qui va être fait par le sous-préfet central de Gagnoa. Ensuite, nous allons mettre en place quatre
commissions qui vont plancher pour produire une matrice qu`on va appeler les actes du séminaire.
Après le séminaire, à quoi peuvent s`attendre les populations de Gnalégribouo ?
Nous sommes dans une dynamique. Au sortir de ce séminaire, nous allons mettre en place un certain nombre d`éléments. Nous allons instituer une fête de retrouvailles. Une fois par an, nous allons amener tous les fils et filles de Gnalégribouo où qu`ils se trouvent à se retrouver au village pour communier ensemble. Nous allons mettre également en place un certain nombre de règles de gestion du village. Nous allons organiser la cohabitation avec nos frères qui sont venus vivre avec nous. Nous le ferons pour montrer aux uns et autres que l`Ivoirien doit se sentir chez lui partout où il se trouve.
Un dernier mot
Je voulais juste dire que ce séminaire est organisé par Gnalégribouo qui fait partie de la tribu Djérégou. Je voudrais inviter tous les autres villages de la tribu (Djérégoué, Niahirihio, Boussoupalégnoa, Donhio Malehio) à venir prendre part de façon active à ce séminaire. Il faut qu`ensemble, on rende un hommage des plus mérités le dimanche 13 septembre au gouverneur du District d`Abidjan. Je voudrais également inviter les villages de Doubé, Guiguia, Koboué Balué et Kobouo Daligué à venir fêter avec nous, ainsi que toute la chefferie départementale.
Réalisée par Cyrille Djedjed
Boga Sivori, vous êtes le chef du village de Gnalégribouo, dans la sous-préfecture de Gagnoa, pouvez-vous nous faire un bilan partiel de vos activités ?
Cela fait trois ans que je suis chef de mon village puisque j`ai été intronisé le 12 août 2006. Quand j`ai été élu, mon village était confronté à un certain nombre de problème. Alors, la première action que nous avons menée est de ramener nos frères baoulé qui étaient dans les campements au village. Nous leur avons demandé, plutôt que de vivre isolés dans les campements, d`intégrer le village afin de vivre avec leurs frères bétés pour une meilleure interpénétration de cultures. Deuxièmement, nous sommes en train d`achever la construction de notre dispensaire. Avant même qu`on ne finisse le logement, nous avons commencé à l`équiper. Le général Lorougnon nous a déjà offert 5 lits, un lot de médicaments et une chaise roulante. Nous avons commencé aussi à équiper notre école. Nous avons des tables-bancs et aujourd`hui, nous voulons changer la toiture.
Votre village s`apprête à rendre un hommage au gouverneur du District d`Abidjan, M. Djédji Amondji Pierre. A quoi répond cette activité ?
Nous voulons célébrer le gouverneur Amondji pour des raisons simples. Le président de la République a pour habitude de dire que nos frères Akyé ont sauvé la démocratie en 1990 en donnant plus de députés au FPI par rapport aux autres régions de la Côte d`Ivoire. Le faisant, les Akyé ont déjoué le complot de l`ex-parti unique qui avait tendance à faire croire que le FPI est un parti tribal voire un parti de bété. Le gouverneur Amondji a, de son côté, avec la saine gestion qu`il a imprimée à la tête de la mairie d`Adjamé de 1995 à 2000, amené les Ivoiriens à croire en la capacité du FPI à gérer la Côte d`Ivoire autrement. En 1990, le programme du FPI était : «Pour gouverner la Côte d`Ivoire, le FPI a un projet de société, un programme de gouvernement et a les hommes». Quand le FPI le disait, on n`avait aucun élément pour le prouver. Cela ressemblait à des paroles en l`air ou à la démagogie. Mais, avec ce qu`Amondji a démontré à la mairie d`Adjamé, les gens ont cru que ce n`était pas un simple slogan mais plutôt une réalité. Alors, nous pensons qu`il est temps de rendre hommage à quelqu`un qui, de par sa gestion, a aidé à ouvrir la voie du pouvoir au FPI. Il faut le dire afin que les gens comprennent qu`aujourd`hui encore, le FPI a les hommes pour gouverner la Côte d`Ivoire. C`est ce qui explique l`hommage que nous voulons rendre au gouverneur Amondji. Cet hommage serait couplé avec une autre cérémonie…
Effectivement. Quand j`ai été élu chef du village, j`avais fait le pari d`organiser un séminaire pour voir quelle est la meilleure politique que nous pouvons mettre en place pour gérer et mieux développer notre village. C`est ce séminaire là que nous organisons cette année. Le thème c`est : «Quelle politique pour une meilleure gestion d`une communauté rurale. L`exemple d`un village». Ce séminaire aura lieu les 12 et 13 septembre prochains à Gnalégribouo. Le gouverneur Amondji en est le parrain. Ce jour-là, nous allons introniser le bureau de la coopérative des femmes du village. Tout cela se déroulera le 13 septembre en présence du gouverneur ainsi que la restitution des travaux du séminaire. Non sans omettre la finale du tournoi de football qui opposera Niahirihio à Gnalégribouo. La veille, il y aura un exposé d`orientation qui va être fait par le sous-préfet central de Gagnoa. Ensuite, nous allons mettre en place quatre
commissions qui vont plancher pour produire une matrice qu`on va appeler les actes du séminaire.
Après le séminaire, à quoi peuvent s`attendre les populations de Gnalégribouo ?
Nous sommes dans une dynamique. Au sortir de ce séminaire, nous allons mettre en place un certain nombre d`éléments. Nous allons instituer une fête de retrouvailles. Une fois par an, nous allons amener tous les fils et filles de Gnalégribouo où qu`ils se trouvent à se retrouver au village pour communier ensemble. Nous allons mettre également en place un certain nombre de règles de gestion du village. Nous allons organiser la cohabitation avec nos frères qui sont venus vivre avec nous. Nous le ferons pour montrer aux uns et autres que l`Ivoirien doit se sentir chez lui partout où il se trouve.
Un dernier mot
Je voulais juste dire que ce séminaire est organisé par Gnalégribouo qui fait partie de la tribu Djérégou. Je voudrais inviter tous les autres villages de la tribu (Djérégoué, Niahirihio, Boussoupalégnoa, Donhio Malehio) à venir prendre part de façon active à ce séminaire. Il faut qu`ensemble, on rende un hommage des plus mérités le dimanche 13 septembre au gouverneur du District d`Abidjan. Je voudrais également inviter les villages de Doubé, Guiguia, Koboué Balué et Kobouo Daligué à venir fêter avec nous, ainsi que toute la chefferie départementale.
Réalisée par Cyrille Djedjed
