Elu le 29 août 2009 à la tête de l'Organisation des journalistes professionnels de Côte d'Ivoire (Ojpci), Brou Aka Pascal, journaliste à la 1ère chaine de la télévision ivoirienne, s'ouvre pour la première fois à "Le Nouveau Réveil" après sa brillante élection. Dans cet entretien, il explique les raisons de la création de l'Ojpci.
Vous avez longtemps milité au sein de l'Unjci. Aujourd'hui à quel besoin répond la création de l'Ojpci ?
Dans la vie de toute organisation, il est bon qu'on s'arrête pour faire un bilan et réorienter les actions et c'est ce que nous avons fait. Nous nous sommes rendu compte que la vision des journalistes n'était pas prise en compte. Des amis et moi avons donc décidé de mettre sur pied une autre organisation pour faire avancer notre vision des choses. C'est ce que nous avons fait.
Quelles sont les pratiques que vous dénoncez au sein de l'Unjci ?
Notre vision est la formation. Dans notre pays, il y a eu le printemps de la presse qui a vu de nombreux jeunes diplômés, embrasser la carrière de journaliste dans les différents journaux sans forcément passer à une école de journalisme. Il faut donc donner l'occasion à ces jeunes-là de pouvoir se former. Il faut offrir à ceux qui sont déjà en activité de renforcer leurs capacités. Nous pensons qu'il faut mettre l'accent sur la solidarité. Ce sont suffisamment beaucoup de choses qui ne sont pas prises en compte. C'est pour cela que nous avons quitté l'Unjci. L'Ojpci est une réalité. Il faut maintenant passer aux actions. C'est ce à quoi nous allons nous atteler dans les semaines, dans les mois à venir.
Pourquoi c'est maintenant que vous décidez de claquer la porte, alors que vous auriez pu le faire bien avant ?
C'est maintenant que nous avons décidé. Mais l'Ojpci n'est pas une génération spontanée. Il y a longtemps que nous avons nourri notre idée. La goûte d'eau qui a fait déborder le vase est le dernier congrès de l'Unjci où des candidats ont été écartés. Vous avez suivi toutes les péripéties de ce congrès. Le ministre avait mis sur pied un comité de sages. Ce qui n'a pas été suivi. A partir de là, nous avons pensé que nous devions revoir notre vision et créer notre nouvelle union.
La création de l'Ojpci ne va-t-elle pas fragiliser la corporation ?
Ce n'est pas la première fois que j'entends cette critique. Il faut regarder la société ivoirienne. Aujourd'hui sur le plan politique, je crois qu'il y a plus de 150 partis politiques. Je crois que nous ne venons pas pour fragiliser la corporation mais bien au contraire nous venons apporter un maillon de plus à la chaîne de solidarité et un plus dans la recherche de solutions aux problèmes qui se posent aux journalistes. Aujourd'hui, nous sommes là. Nous nous connaissons depuis longtemps. Pour certains nous nous côtoyons depuis un quart de siècle, tous ceux qui sont à l'Unjci, nous nous connaissons. C'est la confraternité. Nous allons nous donner la main pour les solutions aux problèmes des journalistes. Il n'y a aucun problème, aucune animosité. C'est notre vision qui diffère.
L'Ojpci sera en conclave le 18 septembre prochain. Peut-on déjà en savoir les grandes articulations ?
Le 18 septembre, l'Ojpci sera en atelier à Grand-Bassam. Ce jour-là, nous allons dégager les grandes lignes de notre programme. Nous avons la formation, le renforcement des capacités, le social… que nous allons consigner dans un document. Après cet atelier, nous allons communiquer notre bureau.
Entretien réalisé par Foumséké Coulibaly
Vous avez longtemps milité au sein de l'Unjci. Aujourd'hui à quel besoin répond la création de l'Ojpci ?
Dans la vie de toute organisation, il est bon qu'on s'arrête pour faire un bilan et réorienter les actions et c'est ce que nous avons fait. Nous nous sommes rendu compte que la vision des journalistes n'était pas prise en compte. Des amis et moi avons donc décidé de mettre sur pied une autre organisation pour faire avancer notre vision des choses. C'est ce que nous avons fait.
Quelles sont les pratiques que vous dénoncez au sein de l'Unjci ?
Notre vision est la formation. Dans notre pays, il y a eu le printemps de la presse qui a vu de nombreux jeunes diplômés, embrasser la carrière de journaliste dans les différents journaux sans forcément passer à une école de journalisme. Il faut donc donner l'occasion à ces jeunes-là de pouvoir se former. Il faut offrir à ceux qui sont déjà en activité de renforcer leurs capacités. Nous pensons qu'il faut mettre l'accent sur la solidarité. Ce sont suffisamment beaucoup de choses qui ne sont pas prises en compte. C'est pour cela que nous avons quitté l'Unjci. L'Ojpci est une réalité. Il faut maintenant passer aux actions. C'est ce à quoi nous allons nous atteler dans les semaines, dans les mois à venir.
Pourquoi c'est maintenant que vous décidez de claquer la porte, alors que vous auriez pu le faire bien avant ?
C'est maintenant que nous avons décidé. Mais l'Ojpci n'est pas une génération spontanée. Il y a longtemps que nous avons nourri notre idée. La goûte d'eau qui a fait déborder le vase est le dernier congrès de l'Unjci où des candidats ont été écartés. Vous avez suivi toutes les péripéties de ce congrès. Le ministre avait mis sur pied un comité de sages. Ce qui n'a pas été suivi. A partir de là, nous avons pensé que nous devions revoir notre vision et créer notre nouvelle union.
La création de l'Ojpci ne va-t-elle pas fragiliser la corporation ?
Ce n'est pas la première fois que j'entends cette critique. Il faut regarder la société ivoirienne. Aujourd'hui sur le plan politique, je crois qu'il y a plus de 150 partis politiques. Je crois que nous ne venons pas pour fragiliser la corporation mais bien au contraire nous venons apporter un maillon de plus à la chaîne de solidarité et un plus dans la recherche de solutions aux problèmes qui se posent aux journalistes. Aujourd'hui, nous sommes là. Nous nous connaissons depuis longtemps. Pour certains nous nous côtoyons depuis un quart de siècle, tous ceux qui sont à l'Unjci, nous nous connaissons. C'est la confraternité. Nous allons nous donner la main pour les solutions aux problèmes des journalistes. Il n'y a aucun problème, aucune animosité. C'est notre vision qui diffère.
L'Ojpci sera en conclave le 18 septembre prochain. Peut-on déjà en savoir les grandes articulations ?
Le 18 septembre, l'Ojpci sera en atelier à Grand-Bassam. Ce jour-là, nous allons dégager les grandes lignes de notre programme. Nous avons la formation, le renforcement des capacités, le social… que nous allons consigner dans un document. Après cet atelier, nous allons communiquer notre bureau.
Entretien réalisé par Foumséké Coulibaly