A trois mois de la présidentielle, le problème de l’insécurité se pose avec acuité dans les zones sous contrôle des Forces nouvelles.
L’élève Séri Frank Hervé est décédé, vendredi à la suite de tortures à lui infligées par des militaires des Forces nouvelles basés à la cité Danzerville de la Société industrielle et forestière de Côte d' Ivoire (Sifci) dans le département de Vavoua. Que s'est il passé pour que le vacancier Séri passe de la vie au trépas ? A en croire nos sources, le jeune Seri et son ami Koffi Kouamé Jean Baptiste auraient été accusés par M. Allou (proche du défunt) d'être à la base de la disparition de son téléphone portable qu'il avait mis en charge dans l'appartement de son ex-collègue vigile du Groupe de sécurité et d'intervention (Gsi), qui assure la sécurité de la Société de foresterie. Toujours selon les sources, M. Allou aurait tout de suite pointé un doigt accusateur sur les deux suspects dès la disparition de son portable et lancé les agents de l'ordre de Sifci à leur trousse. Sentant le danger, l'élève Séri a pris la clé des champs. Et c'est son tuteur et son ami Koffi qui ont été interpellés et conduits au camp militaire. Là-bas, ils auraient été passés à tabac pendant trois heures malgré qu'ils aient clamé leur innocence. Ils n'ont eu leur vie sauve qu'avec l'arrestation vers 12 heures de Séri qui, entre-temps, aurait avoué. En dépit de cet aveu, les éléments du commandant Wattao ont administré une sévère correction à l'infortuné. Son corps inerte contenant encore un peu de souffle, a été abandonné plus tard dans la boue. Pour rendre l’âme quelques heures plus tard. Le corps de Séri Franck a été transféré dans une morgue de Daloa après le constat du médecin chef du District sanitaire de Vavoua et du Commandant de secteur. Selon nos sources, les militaires incriminés, encore en liberté, devraient être entendus lundi, par la gendarmerie des Forces nouvelles de Vavoua. Quant à Koffi Kouamé qui a survécu aux blessures mais dont le corps porte les séquelles visibles de la barbarie militaire, il ne se déplace qu'avec l'aide d'une béquille. Nos tentatives pour entrer en contact avec la direction du commandant de la zone 5 dont dépend Vavoua sont restées sans suite. Nous y reviendrons !
Zéré de Mahi
L’élève Séri Frank Hervé est décédé, vendredi à la suite de tortures à lui infligées par des militaires des Forces nouvelles basés à la cité Danzerville de la Société industrielle et forestière de Côte d' Ivoire (Sifci) dans le département de Vavoua. Que s'est il passé pour que le vacancier Séri passe de la vie au trépas ? A en croire nos sources, le jeune Seri et son ami Koffi Kouamé Jean Baptiste auraient été accusés par M. Allou (proche du défunt) d'être à la base de la disparition de son téléphone portable qu'il avait mis en charge dans l'appartement de son ex-collègue vigile du Groupe de sécurité et d'intervention (Gsi), qui assure la sécurité de la Société de foresterie. Toujours selon les sources, M. Allou aurait tout de suite pointé un doigt accusateur sur les deux suspects dès la disparition de son portable et lancé les agents de l'ordre de Sifci à leur trousse. Sentant le danger, l'élève Séri a pris la clé des champs. Et c'est son tuteur et son ami Koffi qui ont été interpellés et conduits au camp militaire. Là-bas, ils auraient été passés à tabac pendant trois heures malgré qu'ils aient clamé leur innocence. Ils n'ont eu leur vie sauve qu'avec l'arrestation vers 12 heures de Séri qui, entre-temps, aurait avoué. En dépit de cet aveu, les éléments du commandant Wattao ont administré une sévère correction à l'infortuné. Son corps inerte contenant encore un peu de souffle, a été abandonné plus tard dans la boue. Pour rendre l’âme quelques heures plus tard. Le corps de Séri Franck a été transféré dans une morgue de Daloa après le constat du médecin chef du District sanitaire de Vavoua et du Commandant de secteur. Selon nos sources, les militaires incriminés, encore en liberté, devraient être entendus lundi, par la gendarmerie des Forces nouvelles de Vavoua. Quant à Koffi Kouamé qui a survécu aux blessures mais dont le corps porte les séquelles visibles de la barbarie militaire, il ne se déplace qu'avec l'aide d'une béquille. Nos tentatives pour entrer en contact avec la direction du commandant de la zone 5 dont dépend Vavoua sont restées sans suite. Nous y reviendrons !
Zéré de Mahi
