Monsieur le Secrétaire Général du Pdci-Rda
Messieurs les Vice-présidents du Pdci-Rda,
Monsieur le Délégué départemental d'Anyama;
Messieurs les Elus ;
Autorités coutumières d'Anyama
Honorables membres des Instances du Pdci-Rda ;
Vaillants Secrétaires généraux de Sections ;
Madame la Présidente et les Membres de l'Ufpdci ;
Monsieur le Président et les Membres de la Jpdci ;
Mesdames et Messieurs les Présidents des mouvements de soutien au Pdci-Rda ;
Populations d'Anyama;
Mesdames et Messieurs :
Chers compatriotes d'Anyama,
Comment vous exprimer les sentiments d'honneur et de gratitude que nous éprouvons, mon épouse, la délégation qui m'accompagne et moi-même, au moment où vous nous entourez de votre sympathie et de votre estime par votre accueil enthousiaste dans cette cité qui est un abrégé de toutes les populations et civilisations de l'Ouest africain.
Cette grande fête de famille, cette manifestation d'affectueuse et fraternelle amitié, me touche profondément. Elles traduisent l'attachement aux idéaux du PDCI-RDA que manifeste cette ville éternellement généreuse par son cosmopolitisme, toujours courageuse par son désir de paix et toujours inventive par son travail fécond.
Je vous en remercie au nom du PDCI-RDA qui reste attentif à vos préoccupations et à notre destin mêlé.
Je salue et félicite M. le Délégué départemental d'Anyama, nos vaillants secrétaires généraux de section et leurs équipes, pour cette mobilisation massive. Je salue et remercie le Prof. Ahouty Salomon, premier Député d'Anyama, pour sa fidélité à notre cause commune. A cet hommage, j'associe M. Yapi Boa Cyrille, El Hadj Souleymane Sangaré et mon jeune frère et ancien collègue à l'Assemblée nationale, M. Michel Benoît Coffi, 1er Député-maire PDCI de la Commune d'Anyama, dévoué membre de la haute direction de notre parti où il assume avec compétence les responsabilités de Secrétaire général adjoint chargé des Délégations, des sections et des structures spécialisées.
Les mots me manquent pour traduire toute ma gratitude aux cadres et à tous nos militants et militantes pour cet accueil chaleureux, pour leur dévouement, pour ces manifestations et proclamation de fidélité à ma personne et à notre idéal de progrès pour tous et de bonheur pour chacun.
Chers compatriotes d'Anyama,
Voici bientôt cinquante ans, sous la houlette éclairée de Félix Houphouët-Boigny et du Pdci-Rda naissait la Côte d'Ivoire, notre pays. Avec cette naissance à la souveraineté, les Ivoiriens ont recouvré leur liberté, leur dignité et ont fait le pari d'un développement harmonieux dans la justice et la paix. Ils nourrissaient alors l'espoir de s'affirmer aux yeux du monde et de satisfaire, dans la plus grande plénitude, son désir profond d'accomplissement et de progrès. Au rendez-vous de ce destin et face aux responsabilités et aux difficultés de leur exercice, le PDCI-RDA a toujours compté sur les vertus de notre peuple, sur la force de ses traditions de sagesse, sur son courage, sa détermination et son exigence d'unité et de modernité sans lesquelles nulle nation ne peut s'épanouir et nul projet réussir.
Au cœur de ces temps les plus sombres de notre histoire, nous devons raviver ces vertus avec la conviction que la volonté d'union et de progrès de tous les fils et filles de ce pays nous ouvrira à la plus grande espérance.
Sans notre union sacrée d'antan autour du PDCI-RDA et de ses leaders, qui, en 1960, aurait parié sur l'ampleur des changements et mutations, l'immensité des tâches et des réalisations qui ont donné à la Côte d'Ivoire son visage et sa vitalité de pays moderne et modèle, aujourd'hui regrettés?
L'histoire présente donne tort à ceux qui pensaient faire œuvre utile en brisant cette union sacrée, en instrumentalisant la violence, en foulant au pied notre constitution et en arrachant par les armes le pouvoir au PDCI-RDA. En conséquence de cette désunion, ils ont infléchi le rythme de progression de notre société et de notre économie, au point d'en inverser le sens pour jeter nos laborieuses populations dans la régression, la pauvreté et la précarité la plus inattendue.
Chers frères et sœurs d'Anyama,
Militants et militantes,
Je voudrais placer notre rassemblement de ce jour, sous le signe de l'élan nouveau qu'il faut à notre pays, la Côte d'Ivoire, afin de lui redonner une nouvelle chance de rebondir et de se soustraire au destin funeste que le régime actuel lui impose.
Le 29 novembre 2009, c'est la date fixée pour changer le destin de la Côte d'Ivoire! Cette date, parce qu'elle contient les germes d'espérance pour le futur de notre nation, de notre jeunesse, de nos populations, nous devons nous mobiliser pour la rendre effective. Le 29 novembre 2009 doit être enfin la date de l'élection présidentielle !
Après avoir fait montre de tant de manœuvres politiciennes, de tant de mauvaise foi, après la preuve de sa roublardise qui a occasionné indûment les reports successifs des élections depuis 2005, vous comprenez que l'on ne peut plus faire confiance au régime des refondateurs. Ils ont plus d'un tour malveillant dans leur sac !
Chacun devra retenir que pour la première fois dans l'histoire de notre république de Côte d'Ivoire, ce parti de gouvernement s'est arrogé le pouvoir exorbitant et illégitime d'enfreindre les dispositions de notre constitution, de fouler aux pieds les principes démocratiques en violant le droit inaliénable des citoyens à se donner librement et à intervalles réguliers les gouvernants de leur choix.
Chers Militants et compatriotes d'Anyama,
Grâce à votre détermination, je suis convaincu que nous irons à l'élection présidentielle !
Pour le Pdci-Rda, cette élection revêt une importance capitale. C'est pourquoi le geste qui va consister à confier à l'urne votre choix devra être mûrement réfléchi, car l'enjeu est de mettre fin à la situation tragique que vit notre pays depuis que, par la force des armes, on a retiré le pouvoir au Pdci-Rda.
Comme vous le savez, à l'élection présidentielle de 2000, la coalition des putschistes a arbitrairement exclu le PDCI-RDA de la compétition. Mais pour l'élection présidentielle de 2009, le PDCI-RDA sera bel et bien en lice et entend l'emporter avec votre soutien.
Chers frères et soeurs,
Le Pdci-Rda veut renouer, avec Anyama, le pacte de confiance politique qui a donné un essor fulgurant à la Côte d'Ivoire et à la petite bourgade Attié qu'était cette cité autrefois bien éloignée de la banlieue d'Abidjan.
Par son ouverture et son hospitalité, valeurs chères au peuple Attié et au PDCI-RDA, Anyama est un modèle réussi de cohabitation des communautés, un " melting pot " qui fait constamment appel à la modération des comportements, au resserrement des liens humains entre les peuples de toutes origines afin d'asseoir sur son sol, une société homogène, solidaire et fraternelle.
A la faveur de l'arrivée du rail, Anyama a connu une modernisation accélérée et une croissance démographique qui transforme cette cité modeste en une agglomération à la population dense et grouillante qui se place dans le peloton des sous-préfectures les plus peuplées de notre pays. Pour répondre à l'importance croissante du trafic des passagers, les voies routières et le réseau ferré d'Anyama ont été modernisés et doublés.
Par son assimilation et la mise en pratique de la campagne de diversification des cultures agricoles, Anyama a connu une prospérité remarquable grâce au développement des cultures d'exportation : palmier à huile, hévéa, café, cacao, banane poyo, sans oublier la kola dont Anyama est devenu le premier marché national. A cet égard, il est édifiant de signaler que, dès 1968, 9000 commerçants malinké vivaient du commerce de la kola à Anyama. Anyama a également acquis la notoriété de grenier de la capitale économique grâce à ses cultures et productions vivrières.
Par son dynamisme économique et sa croissance démographique, Anyama a été très tôt intégré dans le plan de développement et d'urbanisme d'Abidjan tout en dépendant de la sous -Préfecture de Bingerville.
C'est ainsi qu'au début des années 1990, Anyama a été choisi pour abriter le nouvel Abattoir d'Abidjan et devenir aussi un nœud ferroviaire qui devait le relier à la commune de Yopougon.
Outre le développement de l'élevage, Anyama bénéfice également d'un essor industriel avec l'implantation d'unités industrielles dont le premier maillon comprend les huileries d'IRHO-La Mé, Unicafé, et des fabriques de produits chimiques.
Sous mon gouvernement, au titre du développement social, un Fonds FED d'un milliard 600 millions de nos francs a été mis à la disposition d'Anyama pour aider au règlement des problèmes de voies de communication, pour construire son Hôpital, son marché et bitumer quelques-unes de ses artères urbaines.
Enfin, il faut mentionner que la situation d'Anyama dans la proximité d'Abidjan y a favorisé également la scolarisation des enfants dont le taux s'élevait, dès 1968, à 90%.
Chers frères et sœurs d'Anyama,
De toutes les réalisations que je viens d'énumérer, aucune n'est due au régime actuel car ce régime a oublié le développement. Il est préoccupé à piller les ressources de l'Etat et à interpréter de façon partisane la constitution dans le but d'asseoir la dictature d'un individu en répandant partout mensonges et promesses non tenues.
Ici, à Anyama, il n'hésite pas, dans son œuvre de démolition par désinformation, à faire croire que nous, au PDCI-RDA et en particulier le Président de ce parti bâtisseur, sommes contre certains groupes ethniques alors que l'on sait tous les efforts consentis par le PDCI-RDA, par le Père fondateur et par moi-même, pour la cohésion nationale, pour la formation des jeunes et des cadres sans discriminations de leurs origines nationales, régionales, sociales, ethniques ou religieuses.
L'attachement du Pdci-Rda à l'unité nationale, à la cohésion sociale, à l'entente et à l'union des fils, des filles et des populations de ce pays, n'est pas un vain mot. Il participe de sa vision politique fondamentale. C'est pourquoi, le PDCI-RDA a toujours prôné la paix, le dialogue des cœurs et des esprits en vue du consensus, source d'apaisement social.
C'est pourquoi, je salue les responsables politiques d'Anyama qui, en toute ouverture houphouëtiste, ont œuvré pour le bon fonctionnement du RHDP. En agissant ainsi, vous honorez la mémoire de nos pionniers et de nos militants de la première heure.
J'ai une pensée pieuse pour Djamat-Dubois, Adomon Achi Alfred, Boa Sika Bruno, Dioulo Joseph, Ogbin Yapi Pierre, Jean Asseu, premier secrétaire général de section, Sylla Moriféré, Adah Adah Noël, ancien directeur régional des Travaux Publics.
Je pense aussi à Odah Laurent, qui fut un de nos premiers directeurs généraux du Port Autonome d'Abidjan, ancien député d'Anyama et qui s'est dévoué pour la cause d'Anyama, en sa qualité de président de la mutuelle des cadres.
En mémoire de tous ces militants disparus, levons-nous et observons une minute de silence.
Je vous remercie !
Chers compatriotes d'Anyama,
Le Pdci-Rda vous attend tous au rendez-vous du 29 novembre 2009. Je lance donc à tous, un appel à rejoindre la dynamique de l'espoir nouveau d'une Côte d'Ivoire d'espérance, la dynamique d'une Côte d'Ivoire qui rassemble dans l'égalité, dans le partage équitable des richesses, dans la solidarité et le travail pour le développement, le progrès et le bonheur dans la paix et dans la justice pour tous.
A vous tous, je fais confiance et compte sur votre sens des responsabilités.
Chers frères et sœurs,
Militants et militantes d'Anyama
Le 29 novembre 2009, quand sonnera l'heure du choix, faites en sorte que s'étende sur la Côte d'Ivoire l'esprit du renouveau qui nous anime dans notre détermination à mettre fin aux dysfonctionnements honteux qui ont rendu méconnaissable notre beau pays. Il nous faut l'arracher à la misère, à la pauvreté et au désespoir. Car telle est l'aspiration de millions d'Ivoiriens.
Comme vous le savez, aucune élection n'est gagnée d'avance ! Alors soyons vigilants ! Ne nous prêtons pas aux jeux dangereux du triptyque " provocation, agitation et répression " cher au FPI, source de violence et de désordre.
Armez-vous du courage des hommes de conviction, pour défendre votre droit de vote contre ceux qui veulent vous empêcher d'exprimer librement votre choix.
Chacun devra également s'assurer que non seulement son nom figure sur la liste électorale mais qu'il est correctement écrit et le cas échéant le faire rectifier. Avec le concours de responsables locaux du parti, allez retirer votre carte nationale d'identité et votre carte d'électeur.
Voter, c'est accomplir un devoir sacré pour sauver la Côte d'Ivoire ; c'est rendre possible notre désir de paix et de prospérité pour le progrès de tous et le bonheur de chacun. Ce message, je le transmets à vous tous. Aux jeunes, aux "bramôgô", aux "kaméléba" et aux "sougrouba"
Vive Anyama ! Vive le Pdci-Rda
Vive la Côte d'Ivoire paisible, fraternelle et solidaire.
Henri Konan BEDIE
Président du Pdci-Rda
Messieurs les Vice-présidents du Pdci-Rda,
Monsieur le Délégué départemental d'Anyama;
Messieurs les Elus ;
Autorités coutumières d'Anyama
Honorables membres des Instances du Pdci-Rda ;
Vaillants Secrétaires généraux de Sections ;
Madame la Présidente et les Membres de l'Ufpdci ;
Monsieur le Président et les Membres de la Jpdci ;
Mesdames et Messieurs les Présidents des mouvements de soutien au Pdci-Rda ;
Populations d'Anyama;
Mesdames et Messieurs :
Chers compatriotes d'Anyama,
Comment vous exprimer les sentiments d'honneur et de gratitude que nous éprouvons, mon épouse, la délégation qui m'accompagne et moi-même, au moment où vous nous entourez de votre sympathie et de votre estime par votre accueil enthousiaste dans cette cité qui est un abrégé de toutes les populations et civilisations de l'Ouest africain.
Cette grande fête de famille, cette manifestation d'affectueuse et fraternelle amitié, me touche profondément. Elles traduisent l'attachement aux idéaux du PDCI-RDA que manifeste cette ville éternellement généreuse par son cosmopolitisme, toujours courageuse par son désir de paix et toujours inventive par son travail fécond.
Je vous en remercie au nom du PDCI-RDA qui reste attentif à vos préoccupations et à notre destin mêlé.
Je salue et félicite M. le Délégué départemental d'Anyama, nos vaillants secrétaires généraux de section et leurs équipes, pour cette mobilisation massive. Je salue et remercie le Prof. Ahouty Salomon, premier Député d'Anyama, pour sa fidélité à notre cause commune. A cet hommage, j'associe M. Yapi Boa Cyrille, El Hadj Souleymane Sangaré et mon jeune frère et ancien collègue à l'Assemblée nationale, M. Michel Benoît Coffi, 1er Député-maire PDCI de la Commune d'Anyama, dévoué membre de la haute direction de notre parti où il assume avec compétence les responsabilités de Secrétaire général adjoint chargé des Délégations, des sections et des structures spécialisées.
Les mots me manquent pour traduire toute ma gratitude aux cadres et à tous nos militants et militantes pour cet accueil chaleureux, pour leur dévouement, pour ces manifestations et proclamation de fidélité à ma personne et à notre idéal de progrès pour tous et de bonheur pour chacun.
Chers compatriotes d'Anyama,
Voici bientôt cinquante ans, sous la houlette éclairée de Félix Houphouët-Boigny et du Pdci-Rda naissait la Côte d'Ivoire, notre pays. Avec cette naissance à la souveraineté, les Ivoiriens ont recouvré leur liberté, leur dignité et ont fait le pari d'un développement harmonieux dans la justice et la paix. Ils nourrissaient alors l'espoir de s'affirmer aux yeux du monde et de satisfaire, dans la plus grande plénitude, son désir profond d'accomplissement et de progrès. Au rendez-vous de ce destin et face aux responsabilités et aux difficultés de leur exercice, le PDCI-RDA a toujours compté sur les vertus de notre peuple, sur la force de ses traditions de sagesse, sur son courage, sa détermination et son exigence d'unité et de modernité sans lesquelles nulle nation ne peut s'épanouir et nul projet réussir.
Au cœur de ces temps les plus sombres de notre histoire, nous devons raviver ces vertus avec la conviction que la volonté d'union et de progrès de tous les fils et filles de ce pays nous ouvrira à la plus grande espérance.
Sans notre union sacrée d'antan autour du PDCI-RDA et de ses leaders, qui, en 1960, aurait parié sur l'ampleur des changements et mutations, l'immensité des tâches et des réalisations qui ont donné à la Côte d'Ivoire son visage et sa vitalité de pays moderne et modèle, aujourd'hui regrettés?
L'histoire présente donne tort à ceux qui pensaient faire œuvre utile en brisant cette union sacrée, en instrumentalisant la violence, en foulant au pied notre constitution et en arrachant par les armes le pouvoir au PDCI-RDA. En conséquence de cette désunion, ils ont infléchi le rythme de progression de notre société et de notre économie, au point d'en inverser le sens pour jeter nos laborieuses populations dans la régression, la pauvreté et la précarité la plus inattendue.
Chers frères et sœurs d'Anyama,
Militants et militantes,
Je voudrais placer notre rassemblement de ce jour, sous le signe de l'élan nouveau qu'il faut à notre pays, la Côte d'Ivoire, afin de lui redonner une nouvelle chance de rebondir et de se soustraire au destin funeste que le régime actuel lui impose.
Le 29 novembre 2009, c'est la date fixée pour changer le destin de la Côte d'Ivoire! Cette date, parce qu'elle contient les germes d'espérance pour le futur de notre nation, de notre jeunesse, de nos populations, nous devons nous mobiliser pour la rendre effective. Le 29 novembre 2009 doit être enfin la date de l'élection présidentielle !
Après avoir fait montre de tant de manœuvres politiciennes, de tant de mauvaise foi, après la preuve de sa roublardise qui a occasionné indûment les reports successifs des élections depuis 2005, vous comprenez que l'on ne peut plus faire confiance au régime des refondateurs. Ils ont plus d'un tour malveillant dans leur sac !
Chacun devra retenir que pour la première fois dans l'histoire de notre république de Côte d'Ivoire, ce parti de gouvernement s'est arrogé le pouvoir exorbitant et illégitime d'enfreindre les dispositions de notre constitution, de fouler aux pieds les principes démocratiques en violant le droit inaliénable des citoyens à se donner librement et à intervalles réguliers les gouvernants de leur choix.
Chers Militants et compatriotes d'Anyama,
Grâce à votre détermination, je suis convaincu que nous irons à l'élection présidentielle !
Pour le Pdci-Rda, cette élection revêt une importance capitale. C'est pourquoi le geste qui va consister à confier à l'urne votre choix devra être mûrement réfléchi, car l'enjeu est de mettre fin à la situation tragique que vit notre pays depuis que, par la force des armes, on a retiré le pouvoir au Pdci-Rda.
Comme vous le savez, à l'élection présidentielle de 2000, la coalition des putschistes a arbitrairement exclu le PDCI-RDA de la compétition. Mais pour l'élection présidentielle de 2009, le PDCI-RDA sera bel et bien en lice et entend l'emporter avec votre soutien.
Chers frères et soeurs,
Le Pdci-Rda veut renouer, avec Anyama, le pacte de confiance politique qui a donné un essor fulgurant à la Côte d'Ivoire et à la petite bourgade Attié qu'était cette cité autrefois bien éloignée de la banlieue d'Abidjan.
Par son ouverture et son hospitalité, valeurs chères au peuple Attié et au PDCI-RDA, Anyama est un modèle réussi de cohabitation des communautés, un " melting pot " qui fait constamment appel à la modération des comportements, au resserrement des liens humains entre les peuples de toutes origines afin d'asseoir sur son sol, une société homogène, solidaire et fraternelle.
A la faveur de l'arrivée du rail, Anyama a connu une modernisation accélérée et une croissance démographique qui transforme cette cité modeste en une agglomération à la population dense et grouillante qui se place dans le peloton des sous-préfectures les plus peuplées de notre pays. Pour répondre à l'importance croissante du trafic des passagers, les voies routières et le réseau ferré d'Anyama ont été modernisés et doublés.
Par son assimilation et la mise en pratique de la campagne de diversification des cultures agricoles, Anyama a connu une prospérité remarquable grâce au développement des cultures d'exportation : palmier à huile, hévéa, café, cacao, banane poyo, sans oublier la kola dont Anyama est devenu le premier marché national. A cet égard, il est édifiant de signaler que, dès 1968, 9000 commerçants malinké vivaient du commerce de la kola à Anyama. Anyama a également acquis la notoriété de grenier de la capitale économique grâce à ses cultures et productions vivrières.
Par son dynamisme économique et sa croissance démographique, Anyama a été très tôt intégré dans le plan de développement et d'urbanisme d'Abidjan tout en dépendant de la sous -Préfecture de Bingerville.
C'est ainsi qu'au début des années 1990, Anyama a été choisi pour abriter le nouvel Abattoir d'Abidjan et devenir aussi un nœud ferroviaire qui devait le relier à la commune de Yopougon.
Outre le développement de l'élevage, Anyama bénéfice également d'un essor industriel avec l'implantation d'unités industrielles dont le premier maillon comprend les huileries d'IRHO-La Mé, Unicafé, et des fabriques de produits chimiques.
Sous mon gouvernement, au titre du développement social, un Fonds FED d'un milliard 600 millions de nos francs a été mis à la disposition d'Anyama pour aider au règlement des problèmes de voies de communication, pour construire son Hôpital, son marché et bitumer quelques-unes de ses artères urbaines.
Enfin, il faut mentionner que la situation d'Anyama dans la proximité d'Abidjan y a favorisé également la scolarisation des enfants dont le taux s'élevait, dès 1968, à 90%.
Chers frères et sœurs d'Anyama,
De toutes les réalisations que je viens d'énumérer, aucune n'est due au régime actuel car ce régime a oublié le développement. Il est préoccupé à piller les ressources de l'Etat et à interpréter de façon partisane la constitution dans le but d'asseoir la dictature d'un individu en répandant partout mensonges et promesses non tenues.
Ici, à Anyama, il n'hésite pas, dans son œuvre de démolition par désinformation, à faire croire que nous, au PDCI-RDA et en particulier le Président de ce parti bâtisseur, sommes contre certains groupes ethniques alors que l'on sait tous les efforts consentis par le PDCI-RDA, par le Père fondateur et par moi-même, pour la cohésion nationale, pour la formation des jeunes et des cadres sans discriminations de leurs origines nationales, régionales, sociales, ethniques ou religieuses.
L'attachement du Pdci-Rda à l'unité nationale, à la cohésion sociale, à l'entente et à l'union des fils, des filles et des populations de ce pays, n'est pas un vain mot. Il participe de sa vision politique fondamentale. C'est pourquoi, le PDCI-RDA a toujours prôné la paix, le dialogue des cœurs et des esprits en vue du consensus, source d'apaisement social.
C'est pourquoi, je salue les responsables politiques d'Anyama qui, en toute ouverture houphouëtiste, ont œuvré pour le bon fonctionnement du RHDP. En agissant ainsi, vous honorez la mémoire de nos pionniers et de nos militants de la première heure.
J'ai une pensée pieuse pour Djamat-Dubois, Adomon Achi Alfred, Boa Sika Bruno, Dioulo Joseph, Ogbin Yapi Pierre, Jean Asseu, premier secrétaire général de section, Sylla Moriféré, Adah Adah Noël, ancien directeur régional des Travaux Publics.
Je pense aussi à Odah Laurent, qui fut un de nos premiers directeurs généraux du Port Autonome d'Abidjan, ancien député d'Anyama et qui s'est dévoué pour la cause d'Anyama, en sa qualité de président de la mutuelle des cadres.
En mémoire de tous ces militants disparus, levons-nous et observons une minute de silence.
Je vous remercie !
Chers compatriotes d'Anyama,
Le Pdci-Rda vous attend tous au rendez-vous du 29 novembre 2009. Je lance donc à tous, un appel à rejoindre la dynamique de l'espoir nouveau d'une Côte d'Ivoire d'espérance, la dynamique d'une Côte d'Ivoire qui rassemble dans l'égalité, dans le partage équitable des richesses, dans la solidarité et le travail pour le développement, le progrès et le bonheur dans la paix et dans la justice pour tous.
A vous tous, je fais confiance et compte sur votre sens des responsabilités.
Chers frères et sœurs,
Militants et militantes d'Anyama
Le 29 novembre 2009, quand sonnera l'heure du choix, faites en sorte que s'étende sur la Côte d'Ivoire l'esprit du renouveau qui nous anime dans notre détermination à mettre fin aux dysfonctionnements honteux qui ont rendu méconnaissable notre beau pays. Il nous faut l'arracher à la misère, à la pauvreté et au désespoir. Car telle est l'aspiration de millions d'Ivoiriens.
Comme vous le savez, aucune élection n'est gagnée d'avance ! Alors soyons vigilants ! Ne nous prêtons pas aux jeux dangereux du triptyque " provocation, agitation et répression " cher au FPI, source de violence et de désordre.
Armez-vous du courage des hommes de conviction, pour défendre votre droit de vote contre ceux qui veulent vous empêcher d'exprimer librement votre choix.
Chacun devra également s'assurer que non seulement son nom figure sur la liste électorale mais qu'il est correctement écrit et le cas échéant le faire rectifier. Avec le concours de responsables locaux du parti, allez retirer votre carte nationale d'identité et votre carte d'électeur.
Voter, c'est accomplir un devoir sacré pour sauver la Côte d'Ivoire ; c'est rendre possible notre désir de paix et de prospérité pour le progrès de tous et le bonheur de chacun. Ce message, je le transmets à vous tous. Aux jeunes, aux "bramôgô", aux "kaméléba" et aux "sougrouba"
Vive Anyama ! Vive le Pdci-Rda
Vive la Côte d'Ivoire paisible, fraternelle et solidaire.
Henri Konan BEDIE
Président du Pdci-Rda