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Art et Culture Publié le mercredi 9 septembre 2009 | Le Temps

Droit de réponse - A Monsieur le directeur de publication du quotidien Le Temps

Objet: Droit de réponse
Monsieur le Directeur de publication,
Suite à la publication dans Le Temps N°1910 du mardi 8 septembre 2009 à la page 7 (sept) d'un article de la plume de votre collaborateur Pierre Legrand sous le titre " Bulletin de santé et attestation de régularité fiscale des candidats: Les risques que court la Côte d'Ivoire), le rédacteur de l'article m'a prêté des propos selon lesquels, lors de la réunion avec la Commission électorale indépendante tenue le mercredi 2 septembre 2009 à l'Hôtel du District d'Abidjan, j'aurai condamné fermement la mesure "discriminatoire et aberrante" selon laquelle certains candidats bénéficieraient d'un traitement de faveur dans les dossiers à fournir pour l'élection présidentielle du 29 novembre 2009. Pour mémoire, je sais que lors de ma prise de parole au cours de cette réunion, j'ai interpellé la Commission électorale indépendante sur le principe d'équité quant à l'accès aux médias d'Etat qui devrait être déclenché par la publication de la liste électorale provisoire. Le report de la publication de cette liste électorale provisoire par l'ordonnance n° 2009-268 du 25 août 2009 fixant la nouvelle date de publication de la liste électorale provisoire à un mois avant la date du scrutin, nous cause donc un préjudice. J'ai expliqué dans mon intervention que pour moi, la période d'équité quant à l'accès aux médias d'Etat selon le code électoral en son article 30 nouveau et combiné avec le chronogramme initial de la Commission électorale indépendante devait commencer à courir à partir du 30 août 2009, c'est-à-dire à l'affichage de la liste électorale provisoire, au 14 novembre 2009, soit environ 76 jours. Mais que l'ordonnance n° 2009-268 du 25 août 2009 vient modifier les dates en repoussant la publication la liste électorale provisoire au 29 octobre 2009 et que si la Commission électorale indépendante pour une raison ou une autre devait en arriver au maximum de cette ordonnance, la période d'équité quant à l'accès aux médias d'Etat se réduirait à 17 jours pour le candidat indépendant que je suis, si l'on veut respecter la condition du code électoral qui lie la période d'équité quant à l'accès aux médias d'Etat à la publication de la liste électorale provisoire. J'ai donc demandé au Président de la Commission électorale indépendante de tout faire pour respecter le chronogramme qu'elle s'est elle-même fixée c'est-à-dire publier la liste électorale provisoire au plus tard le 15 septembre 2009 (la période d'équité quant à l'accès aux médias d'Etat serait alors de 61 jours, ce qui pour moi est acceptable) pour que le candidat indépendant que je suis puisse s'exprimer aussi dans les médias d'Etat car pour le moment je suis le seul candidat indépendant déclaré à la Commission électorale indépendante et ayant payé ma caution au trésor Ivoirien. Pour rappeler que je n'ai jamais été contre la fixation de critères particuliers pour cette élection de sortie de crise. Car à situation exceptionnelle, des mesures exceptionnelles. Au demeurant, je n'aurai pas été le premier à aller déposer ma candidature pour l'élection présidentielle du 29 novembre 2009 si je trouvais que ces conditions étaient injustes. Je vous fais aussi remarquer que les conditions exigées pour les différents candidats étaient connues depuis 14 avril 2008, date de l'ordonnance n°2008-133 portant ajustement au code électoral pour les élections de sortie de crise en fixant les nouvelles conditions d'éligibilité pour l'élection présidentielle. La Commission électorale indépendante n'a fait que les organiser pour que chaque groupe de candidat puisse savoir les conditions le concernant. Je suis d'ailleurs surpris que ce soit au moment du dépôt des candidatures que chacun se plaint alors même que les règles étaient connues d'avance (Depuis plus d'un an). Voici en substance mon point de vue sur ce débat qui n'a pas lieu d'être et qui de surcroît nous ramène en arrière. Les Ivoiriens souffrent et évitons d'autres palabres inutiles et allons aux élections. Je vous serai gré, monsieur le Directeur de publication de bien vouloir publier ce droit de réponse en vertu des dispositions de la loi n°2004-643 portant régime juridique de la presse en ses articles 55 et suivants.
Le Député Félix Akoto-Yao
Abidjan, le 8 septembre 2009
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