La semaine de la presse a ouvert ses travaux. Durant quatre jours, les journalistes vont réfléchir sur leur rôle dans la sortie de crise. A l'initiative de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci), la « Semaine nationale de la presse pour la citoyenneté et la paix », s'est ouverte hier, à la Maison de la presse au Plateau. Avec pour thème central « Journalisme civique, élection et paix en Côte d'Ivoire », la semaine regroupera pendant quatre jours les professionnels de la presse, les représentants de l'Etat, les leaders politiques, des acteurs du processus de sortie de crise, les organisations de la société civile. Il est question selon le président de l'Unjci, Paulin Criwa Zéli, de «permettre aux journalistes de maîtriser le processus de retour de la paix». D'où, la nécessité pour lui de faire venir « d'éminentes personnalités, des professionnels des médias», pour expliquer aux hommes de média la délicate tâche qui les attend. Criwa Zéli ne compte pas perdre de vue ses promesses de campagne sur la formation qui constitue pour lui une priorité. Car, le professionnalisme passe d'abord par la formation. Glodé Francelin du Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d'Ivoire (Synappci), a salué les actions de l'Unjci, surtout, son soutien au combat qu'a engagé le Synappci pour offrir une meilleure vie aux journalistes. Il pense que l'Etat a joué sa part à travers la mise en place de la convention collective et que la balle est maintenant dans le camp des patrons de presse, qui doivent appliquer la convention collective qu'ils ont signée. Ibrahim Famankan Coulibaly, président de l'Union des journalistes de l'Afrique de l'Ouest (Unjao), a salué les actions de l'Unjci qui lui ont valu sa bonne réputation sous-régionale. La semaine qui s'étant sur quatre jours prévoie un forum des patrons de presse aujourd'hui. Demain, le « press club » recevra Lansana Kouyaté, invité spécial, ancien Premier ministre et leader politique guinéen. Il fera une communication sur le thème : « La sous-région Ouest africaine et les conflits armés ». Une table ronde entre les journalistes et les leaders politiques ivoiriens mettra fin à la manifestation vendredi.
S.A.
S.A.