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Politique Publié le jeudi 10 septembre 2009 | Notre Voie

Soutien au président Gbagbo à Katiola - Dibonan Koné et Gnamien Yao mènent l’offensive contre Bédié et Ouattara

Les anciens ministres Marcel Dibonan Koné, Gnamien Yao et le porte- parole du président de la République, Gervais Coulibaly, ont été témoins, le lundi 7 septembre, à Katiola d’un véritable déferlement des populations engagées à réélire le président Laurent Gbagbo. Déterminés et à l’unisson avec le Front populaire ivoirien, ils ont fait une démonstration de force contre les adversaires du chef de l’Etat. Plus de 28 bâches ont refusé du monde sous une canicule. Un rassemblement aussi riche en paroles et témoignages. «Votez Laurent Gbagbo. Après Houphouet, c’est lui que vous connaissez parce que c’est lui qui est venu ici. Pour la réélection de Gbagbo, n’attendez pas demain, c’est maintenant», a exhorté l’ancien ministre de la Sécurité de Bédié, Marcel Koné Dibonan, fils de Katiola. Usant d’humour, il a expliqué pourquoi, en tant que militant du PDCI, il s’engage à soutenir Laurent Gbagbo. «Je suis resté pendant 11 ans, délégué départemental du PDCI. Le siège local du PDCI que vous voyez, c’est moi seul qui l’ai construit à 42 millions FCFA. Personne ne m’a aidé. Je suis du PDCI, mais mon candidat est Gbagbo. Si la campagne commence, nous allons parler”. Avant de faire remarquer qu’il n’accepte pas la domination. «Ceux qui pensent que s’ils parlent, personne d’autre ne doit parler, moi je n’en veux pas. J’appartiens à la mouvance présidentielle. Il y a le PDCI, le RDR et le FPI, nous allons élire Gbagbo», a rassuré l’ancien ministre. Qui a dénoncé les adversaires du président Gbagbo en ces termes : «Ceux qui demandent de les élire pour donner du travail aux jeunes, mentent, car ils ont envoyé leurs enfants aux Etats-Unis». Koné Dibonan a également rassuré le FPI. «Il n’y a pas deux FPI. Faites-nous confiance. On vient vous aider à travailler. Entendez-vous car si nous nous bagarrons cela va me faire mal», a conclu l’ancien ministre, à la même place qui a abrité le meeting de la Première Dame et celui du chef de l’Etat à Katiola. Cette place a aussi servi de cadre à l’investiture des coordinations des bureaux de la Conférence CAP UNIR pour la réélection de Laurent Gbagbo(CAP UR LG). Etait aussi de cette sortie, l’ancien ministre Gnamien Yao, actuel Conseiller du président Gbagbo. Il a également fait un témoignage qui cloue le PDCI et son candidat au pilori. «Quand nous étions dans la rue le 7 décembre pour l’application de l’article 11 de la Constitution, nous n’étions pas vendus. Aujourd’hui, c’est le prolongement de ce combat pour la République et de la raison», a fait savoir Gnamien Yao. Il a lancé un vibrant appel à voter pour le président Gbagbo. «Quoi qu’il advienne, nous sommes du PDCI et être du PDCI, ne veut pas dire ne pas reconnaître les valeurs de l’autre. D’où que vous soyez, votez Gbagbo pour donner une chance à la Côte d’Ivoire, à nos enfants et à nos femmes. Votez Gbagbo pour dire que plus jamais, on ne doit avoir recours aux armes pour diriger ce pays». Pour M. Gnamien, il y a des raisons suffisantes pour choisir Gbagbo le 29 novembre prochain. Indiquant qu’il est pétri de courage parce que quand le pays a été attaqué, Gbagbo est rentré de son voyage pendant que ses ministres au nombre desquels se trouvait lui Gnamien Yao, cherchaient des pays d’accueil pour fuir la Côte d’Ivoire. En plus, il a avancé bien d’autres raisons pour lesquelles les Ivoiriens doivent voter Gbagbo. «Laurent Gbagbo n’est pas un pleurnichard car malgré l’adversité, il sourit. Nous avons côtoyé tous les présidents de ce pays et nous avons vu que c’est lui qui a un projet pour les jeunes. Moi, malgré ma forme et mon âge relativement moins jeune, je suis son conseiller ; or ailleurs, à 60 ans, à 80 ans, on demeure jeune. On est éternellement jeune», a-t-il relevé. Complémentarité Directeur départemental de campagne (DDC) du candidat Laurent Gbagbo, Justin Koné Katinan a souligné que les mouvements de soutien et toutes les associations qui œuvrent à la victoire de Laurent Gbagbo sont des forces qui agissent en complémentarité avec le FPI. Pour lui, il ne doit avoir de déchirement entre toutes ces forces. Il a en outre jugé absurde que pendant 40 ans, le peuple tagbana pleure du fait de la mauvaise politique du PDCI sans toutefois rompre avec ce parti. Il est donc temps pour lui de ranger définitivement ce parti dans les placards. M. Sangôlobé Abou Coulibaly, secrétaire général adjoint de la présidence et DDC à Dabakala a abondé dans le même sens. Selon lui, il est inutile de chercher le pourcentage avec lequel Gbagbo va gagner. La victoire au premier tour, a-t-il rassuré, est une évidence. Quant à Gervais Coulibaly, président national de CAP UR LG, le candidat Gbagbo est le meilleur de tous ceux qui sont en lice. «Les autres candidats sont des amateurs. Par contre le candidat que nous proposons à nos parents, est celui que la Côte d’Ivoire a de meilleur en politique. Il n’a pas d’orgueil, il a sa dignité, il conduit le pays avec clairvoyance et détermination», a relevé M. Coulibaly. Avant de promettre qu’avec Gbagbo, ça sera le raz-de- marée aux élections parce que pour lui, les Ivoiriens verront ce qu’ils n’ont jamais vu. Parlant de l’initiative PPTE, le porte-parole du président de la République a indiqué qu’il est bon de reconnaître qu’on est pauvre et endetté que d’être endetté et ne pas le reconnaître. «Vous avez endetté la Côte d’Ivoire et c’est Gbagbo qui est venu régler cette dette», a conclu Gervais Coulibaly. Pour finir, M. Coulibaly a procédé à l’investiture des coordinations de CAP UR LG dont les bureaux sont dirigés par Coulibaly Pènan et Touré Tandroma.

Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
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