Le transport a été perturbé à Cocody, hier. Les syndicats de chauffeurs de taxi compteurs et la police ont empêché les véhicules dits « banalisés ». Cela fait suite à un arrêté du ministre des Transports.
Hier matin, la corniche a été le théâtre d'échauffourées entre chauffeurs de véhicules dits « banalisés » et forces de l'ordre. Plusieurs blessés légers ont été dénombrés. Les policiers, avec l'aide des syndicats des chauffeurs de taxis et autres transports réguliers ont tenté de faire appliquer l'arrêté signé par le ministre des Transports, Albert Mabri Toikeusse. Cet arrêté demande aux taxis dits « banalisés » de se conformer aux règles établies. Soit, ils deviennent des taxis intercommunaux, soit ils se retirent du circuit du transport. En effet, ces véhicules dits « banalisés » ne disposent d'aucune autorisation pour exercer l'activité de transport communal et intercommunal. Ils constituent en outre une concurrence déloyale aux taxi-compteurs et autres transports régulièrement admis. Selon Drissa Diaby, président de l'Association des détenteurs des taxis compteurs et communaux de Côte d'Ivoire (Adtc-ci), les propriétaires de ces voitures doivent payer les taxes et patentes au même titre qu'eux. Le contrôle en cours a été organisé par un comité. Ce comité comprend plusieurs syndicats qui luttent pour l'assainissement du milieu. « Nous ne sommes contre personne. Que les propriétaires de ces taxis se conforment à la loi », a-t-il expliqué. Plusieurs véhicules ont été mis en fourrière. Mais relâchés plus tard par les autorités qui estimaient que cette situation créait des désordres dans le district. Rappelons que ce sont plus de 11.000 véhicules qui sont concernés par cette opération.
Adélaïde Konin (Stagiaire)
Hier matin, la corniche a été le théâtre d'échauffourées entre chauffeurs de véhicules dits « banalisés » et forces de l'ordre. Plusieurs blessés légers ont été dénombrés. Les policiers, avec l'aide des syndicats des chauffeurs de taxis et autres transports réguliers ont tenté de faire appliquer l'arrêté signé par le ministre des Transports, Albert Mabri Toikeusse. Cet arrêté demande aux taxis dits « banalisés » de se conformer aux règles établies. Soit, ils deviennent des taxis intercommunaux, soit ils se retirent du circuit du transport. En effet, ces véhicules dits « banalisés » ne disposent d'aucune autorisation pour exercer l'activité de transport communal et intercommunal. Ils constituent en outre une concurrence déloyale aux taxi-compteurs et autres transports régulièrement admis. Selon Drissa Diaby, président de l'Association des détenteurs des taxis compteurs et communaux de Côte d'Ivoire (Adtc-ci), les propriétaires de ces voitures doivent payer les taxes et patentes au même titre qu'eux. Le contrôle en cours a été organisé par un comité. Ce comité comprend plusieurs syndicats qui luttent pour l'assainissement du milieu. « Nous ne sommes contre personne. Que les propriétaires de ces taxis se conforment à la loi », a-t-il expliqué. Plusieurs véhicules ont été mis en fourrière. Mais relâchés plus tard par les autorités qui estimaient que cette situation créait des désordres dans le district. Rappelons que ce sont plus de 11.000 véhicules qui sont concernés par cette opération.
Adélaïde Konin (Stagiaire)