Pendant près d'une semaine, Dr Alphonse Douati, Directeur départemental de campagne (Ddc) de Laurent Gbagbo à Biankouman, a bravé pluie et soleil, pour aller entretenir les populations des sous-préfectures de Sipilou et Yorodougou. Objectif : faire réélire son candidat à la prochaine présidentielle, dans ces circonscriptions. Sur invitation de ses parents, Dr Alphonse Douati, ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, par ailleurs, Directeur départemental de campagne (Ddc) de Laurent Gbagbo à Biankouman, a séjourné du lundi 31 août au vendredi 4 septembre 2009, dans les sous-préfectures de Sipilou et Yorodougou. Une zone encore sous contrôle des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) dans le département de Biankouman. Il y a visité douze (12) villages et y a animé des meetings et fait de simples escales dans d'autres localités. Parfois très tard dans la nuit. Pour expliquer les fondements de la politique de décentralisation du Président de la République de Côte d'Ivoire. Un périple riche en enseignements. D'autant plus que la région des 18 montagnes, était difficile d'accès pour les partisans du chef de l'Etat (comme son Ddc de Biankouman), au début de la crise. Mais dans le fonds, cette visite est qualifiée d'" exceptionnelle " par le peuple Dan. Parce que chargée de symboles par sa durée (5 jours) et par ses mobilités pratiques. Très tôt le matin de ce vendredi 4 septembre 2009 -jour du meeting de clôture du Directeur départemental de campagne de Gbagbo à Biankouman-, les populations de Sipilou (situé à un peu plus de 3 Km de la Guinée voisine), sont sorties massivement pour écouter le message du " digne fils " du terroir. Ce jour-là, on pouvait lire sur tous les visages une certaine joie. A l'idée de savoir, désormais, que le Président Laurent Gbagbo n'a jamais été contre le peuple Yacouba, encore moins contre l'Ouest montagneux. Comme certains l'ont fait croire au début de la crise en finition. " Le Président Gbagbo ne reproche rien au peuple Yacouba. Il n'a aucune rancune envers lui. Il n'a aucune animosité envers les Yacouba. Il se comporte en frère avec le peuple Dan. Il peut donc comprendre les problèmes de notre communauté, de nos sous-préfectures et leur érection en départements. L'unique personne qui peut le faire, je vous ai déjà dit le nom. C'est Laurent Gabgbo! Votez-le et donnez-lui les instruments, afin qu'il puisse résoudre les problèmes du pays", a rassuré le Ddc. A ses camarades militants du Fpi, il leur a demandé de jouer le jeu de l'ouverture. " Parce que tous les chefs de la sous-préfecture de Sipilou sont décidés à faire élire le Président Gbagbo, dans les différentes circonscriptions de leur sous-préfecture ", a déclaré Diomandé Aubain, chef de canton de Sipilou -qui a accompagné le Ddc dans toute sa tournée-, au nom de tous les autres chefs de la sous-préfecture. " Il faut donc s'ouvrir et éviter de dire : c'est nous qui avons commencé à militer au Fpi, donc c'est notre affaire. Certes, mais c'est l'affaire de tous aujourd’hui. Militants du Fpi, accueillez tous les mouvements de soutien et particulièrement, le patriarche, le chef de canton et les chefs de village ", a souhaité, pour sa part, le ministre Douati.
Dissuader les ennemis
Avant ce meeting de clôture, c'est la même commune de Sipilou, qui a accueilli son hôte, le lundi 31 août passé. A l’entrée de la ville, la délégation du ministre (à qui un détachement des Fafn a rendu les honneurs militaires), a été accueilli par Théophile Djédjé Gogoua, Sous-préfet de Sipilou. A la place publique, lieu du premier meeting du ministre, l'on a retenu, à travers les propos de Dr Diomandé Labla Jérémie, cadre et porte-parole des populations de Sipilou, que pour son avancement dans la quiétude, cette commune souhaite le " renforcement de la sécurité nationale " au sein de nouvelles entités administratives et territoriales. Surtout quand elles contribuent à rapprocher l'administration des administrés. Mieux, " il faut doter Sipilou de moyens nécessaires à la dissuasion des ennemis potentiels (…). Parce que Sipilou savoure la paix depuis l'avènement de l’accord politique de Ouagadougou (Apo)". Epilogue à l'appel au dialogue direct, initié par le Président de la République, aux Ivoiriens le 19 décembre 2006. A l'instar de tout le département de Biankouma, Sipilou a conscience qu'elle ne doit pas tout attendre de l'Etat. A preuve, " Sipilou est en train de se transformer grâce aux efforts déployés par ses enfants et sa population se bat pour offrir aux jeunes générations, un avenir qui les rassure ", a rassuré le porte-parole. Qui a rappelé que les populations de cette sous-préfecture se sont prises légitimement à espérer qu'un jour, elles recevraient cette visite du frère et du fils. Quelqu'un " qui les aime, les comprend et qui sait raffermir en eux, le sentiment qu'elles sont, avec leur sensibilité et leur culture, consubstantiels du département de Biankouman, de la Côte d'Ivoire et de la République ".
Le chef de Yalloh vire au Fpi
Le lendemain, mardi 1er septembre, le ministre est attendu successivement dans les villages de Yalloh, grand-Gbapleu, Gaba et Koulalé. Dans le premier village (Yalloh), qui a reçu pour la première fois, un ministre de la République, depuis son existence, le chef Dosso Maniga Alphonse, a révélé ne plus militer à l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) dirigée par Mabri Toikeusse. " Désormais, je suis au Front populaire ivoirien (Fpi) ", a-t-il déclaré à l'assistance et devant le ministre. Avant de traduire au Ddc de campagne de Gbagbo, la volonté de son village: "Nous vous demandons d'être notre candidat dans le département de Biankouman, à la prochaine élection des présidents des Conseils généraux ". Le Ddc de Gbagbo qui a pris note de cette sollicitation, s'est plutôt préoccupé de la victoire de son candidat à la prochaine présidentielle. " Je vous ai dit que celui chez qui je peux me rendre, matin, midi et soir, pour lui demander ce qu'il faut pour notre région, je le répète, chers parents, c'est Gbagbo Laurent. Lui seul peut développer notre région. Personne ne peut faire des réalisations ici, s'il ne s'adosse pas sur Gbagbo Laurent. . Ne nous laissons plus tromper ! " A-t-il conseillé, en guise de réponse. Le message de mobilisation autour du chef de l'Etat, pour sa prochaine réélection, n'a pas varié dans les autres villages des sous-préfectures de Sipilou et Yorodougou. Ainsi, à Grand-Goualeu, -village centre du canton Biassé qui comprend Yalloh, Koulalé et grand-Goualeu, sommet de la noblesse Dan, à qui les chefs Diomandé de Sipilou font allégeance-, le ministre Alphonse Douati a rappelé que tous les problèmes de la région des 18 montagnes trouveront solution avec la victoire de Gbagbo. Qui a doté chaque région de la Côte d'Ivoire, d'un outil de développement, qu'est le Conseil général. Le village de Gaba a reçu le même message. L'étape de Koulalé, s'est déroulée dans la nuit. Seul l'espace aménagé pour le meeting a bénéficié d'un éclairage alimenté par un groupe électrogène. Sous la pluie, le ministre Douati a rappelé que le Président Laurent Gbagbo y avait été reçu (alors qu'il était dans l'opposition), avant d'être admis au Palais présidentiel. " Aujourd'hui, devenu Président de la République, il a engagé une première phase de réforme communale. Mais Koulalé n'y figurait pas. Evidemment, cela a fait couler beaucoup de salives et de moqueries. C'est alors que les Dan (de Biankouman, Man et Danané) sont allés le voir. Ce jour-là, le Président Gbagbo a interpelé Mme Bamba Kota (fille du village et membre du Comité de contrôle du Fpi), et lui a demandé de savoir si Koulalé est devenu une commune. Elle a répondu : " non ! " Il a dit Ok, on corrigera et cela a été corrigé. Si vous avez bien observé, Laurent Gbagbo est en train de donner le minimum d'autonomie à tous les villages qu'il a visités, lorsqu'il était dans l'opposition. Pour ne me limiter qu'à la sous-préfecture de Sipilou, il a érigé Yorodougou en sous-préfecture ; le village de Koulalé en commune. Il fera certainement pour le village de Glanlé, et il fera davantage, pour Sipilou ". Pour sa part, Mme Bamba Kota (fille du village et membre du Comité de contrôle du Fpi), a remercié le chef de l'Etat. Pour avoir érigé son village en commune de plein exercice, grâce aux démarches du ministre Alphonse Douati.
L'histoire se répète à Glanlé
Comme si l'histoire se répétait à l'étape du village de Glanlé, la délégation du ministre Alphonse Douati a relié ce village sous la pluie. A peine qu'il ait pris la parole, ce mercredi 2 septembre 2009, que Dan Hubert, chef de terre de Glanlé, a fait un parallèle du déplacement du ministre Douati et sa délégation jusque dans son village, à celui de Laurent Gbagbo. " Quand l'opposant Gbagbo Laurent venait ici pour la première fois, il a fortement plu. Il est reparti et est devenu Président de la République. Aujourd'hui, son collaborateur Alphonse Douati est aussi venu nous voir sous la pluie. C'est le signe que le bonheur est aussi avec lui ", a-t-il soutenu. C'est à Dan Norbert qu'est revenu la charge de traduire l'engagement des habitants de Glanlé, à soutenir, dorénavant, la politique de développement du Président Laurent Gbagbo. Dans cette localité, les populations, par la voix de leur porte-parole, ont aussi réclamé la candidature de Douati au Conseil général. Après que ce dernier les a convaincu, sur la nécessité de donner un autre mandat au chef de l'Etat. Quelques minutes plus tard, dans le village de Bloma, les chefs traditionnels ont tenu à manifester leur adhésion à la politique de développement du Président Gbagbo. En recevant son collaborateur dans la case sacrée. Après son meeting qui s'est terminé la nuit, aux environs de 21h. " Nous sommes engagés à vous suivre ", a confié Koné Saogbeu, porte-parole du village. Même son de cloche dans le village à Séma. Troisième et dernière étape de cette journée, où la délégation a été accueillie aux alentours de 22h 35mn. Avant de regagner Sipilou à 2h passées du matin. Dans le froid, le Ddc a invité ses parents Dan à se mobiliser pour faire le choix du développement de leur village, avec Laurent Gbagbo.
L'arbre de Douati et l'avenir du Fpi
Jeudi 3 septembre 2009, le village de Samapleu (dans la commune de Yorodougou), fidèle à sa parole, a réaffirmé son soutien au Président Laurent Gbagbo, par la voix de Goman Antoine, porte-parole des cadres. Le ministre Douati qui y a planté un arbre en 1993, lors de la fête de la liberté du Fpi, pour savoir ce que deviendrait son parti, a blanchi son candidat, auprès de ses parents. "Autant l'arbre (qui a résisté aux intempéries) n'a pas encore fini son évolution, autant le Fpi et Laurent Gbagbo n'ont pas encore fini de développer les régions de Côte d'Ivoire ; quand il était dans l'opposition, il vous a dit de lui donner le pouvoir, pour qu'il vous le rende. Quand vous lui avez donné ce pouvoir, il vous a donné, à son tour, le pouvoir, à travers l'outil de développement qu'est le Conseil général. Si rien n'est fait ici, ce n'est plus la faute à Gbagbo ". Aussi, a-t-il demandé aux populations de ce village qui ont fortement applaudi ses explications, de reconduire son candidat, Laurent Gbagbo, au Palais, au soir du 29 novembre 2009. Afin que celui-ci les soutienne à réaliser leurs projets de développement. Dans la nuit, dans la sous-préfecture de Yorodougou, Gaogon Victor, chef de ce village, a confessé leur mauvais choix. Pensant qu'ils étaient sur la bonne voie, les populations de ce village n'ont pas suivi Mme Bamaba Kota et le Fpi. " Avec Gbagbo au pouvoir, nous voyons la réalité des choses. Il travaille. Nous allons le voter, pour qu'il apporte le développement ici ". Car, " on ne peut pas vivre au bord d'une rivière et se laver les mains avec du crachat ", a renchéri Victor Douti, porte-parole des cadres de Yorodougou. Promettant de donner la victoire à Gbagbo au soir du 29 novembre 2009.
Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr
(Envoyé spécial à Sipilou)
Dissuader les ennemis
Avant ce meeting de clôture, c'est la même commune de Sipilou, qui a accueilli son hôte, le lundi 31 août passé. A l’entrée de la ville, la délégation du ministre (à qui un détachement des Fafn a rendu les honneurs militaires), a été accueilli par Théophile Djédjé Gogoua, Sous-préfet de Sipilou. A la place publique, lieu du premier meeting du ministre, l'on a retenu, à travers les propos de Dr Diomandé Labla Jérémie, cadre et porte-parole des populations de Sipilou, que pour son avancement dans la quiétude, cette commune souhaite le " renforcement de la sécurité nationale " au sein de nouvelles entités administratives et territoriales. Surtout quand elles contribuent à rapprocher l'administration des administrés. Mieux, " il faut doter Sipilou de moyens nécessaires à la dissuasion des ennemis potentiels (…). Parce que Sipilou savoure la paix depuis l'avènement de l’accord politique de Ouagadougou (Apo)". Epilogue à l'appel au dialogue direct, initié par le Président de la République, aux Ivoiriens le 19 décembre 2006. A l'instar de tout le département de Biankouma, Sipilou a conscience qu'elle ne doit pas tout attendre de l'Etat. A preuve, " Sipilou est en train de se transformer grâce aux efforts déployés par ses enfants et sa population se bat pour offrir aux jeunes générations, un avenir qui les rassure ", a rassuré le porte-parole. Qui a rappelé que les populations de cette sous-préfecture se sont prises légitimement à espérer qu'un jour, elles recevraient cette visite du frère et du fils. Quelqu'un " qui les aime, les comprend et qui sait raffermir en eux, le sentiment qu'elles sont, avec leur sensibilité et leur culture, consubstantiels du département de Biankouman, de la Côte d'Ivoire et de la République ".
Le chef de Yalloh vire au Fpi
Le lendemain, mardi 1er septembre, le ministre est attendu successivement dans les villages de Yalloh, grand-Gbapleu, Gaba et Koulalé. Dans le premier village (Yalloh), qui a reçu pour la première fois, un ministre de la République, depuis son existence, le chef Dosso Maniga Alphonse, a révélé ne plus militer à l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) dirigée par Mabri Toikeusse. " Désormais, je suis au Front populaire ivoirien (Fpi) ", a-t-il déclaré à l'assistance et devant le ministre. Avant de traduire au Ddc de campagne de Gbagbo, la volonté de son village: "Nous vous demandons d'être notre candidat dans le département de Biankouman, à la prochaine élection des présidents des Conseils généraux ". Le Ddc de Gbagbo qui a pris note de cette sollicitation, s'est plutôt préoccupé de la victoire de son candidat à la prochaine présidentielle. " Je vous ai dit que celui chez qui je peux me rendre, matin, midi et soir, pour lui demander ce qu'il faut pour notre région, je le répète, chers parents, c'est Gbagbo Laurent. Lui seul peut développer notre région. Personne ne peut faire des réalisations ici, s'il ne s'adosse pas sur Gbagbo Laurent. . Ne nous laissons plus tromper ! " A-t-il conseillé, en guise de réponse. Le message de mobilisation autour du chef de l'Etat, pour sa prochaine réélection, n'a pas varié dans les autres villages des sous-préfectures de Sipilou et Yorodougou. Ainsi, à Grand-Goualeu, -village centre du canton Biassé qui comprend Yalloh, Koulalé et grand-Goualeu, sommet de la noblesse Dan, à qui les chefs Diomandé de Sipilou font allégeance-, le ministre Alphonse Douati a rappelé que tous les problèmes de la région des 18 montagnes trouveront solution avec la victoire de Gbagbo. Qui a doté chaque région de la Côte d'Ivoire, d'un outil de développement, qu'est le Conseil général. Le village de Gaba a reçu le même message. L'étape de Koulalé, s'est déroulée dans la nuit. Seul l'espace aménagé pour le meeting a bénéficié d'un éclairage alimenté par un groupe électrogène. Sous la pluie, le ministre Douati a rappelé que le Président Laurent Gbagbo y avait été reçu (alors qu'il était dans l'opposition), avant d'être admis au Palais présidentiel. " Aujourd'hui, devenu Président de la République, il a engagé une première phase de réforme communale. Mais Koulalé n'y figurait pas. Evidemment, cela a fait couler beaucoup de salives et de moqueries. C'est alors que les Dan (de Biankouman, Man et Danané) sont allés le voir. Ce jour-là, le Président Gbagbo a interpelé Mme Bamba Kota (fille du village et membre du Comité de contrôle du Fpi), et lui a demandé de savoir si Koulalé est devenu une commune. Elle a répondu : " non ! " Il a dit Ok, on corrigera et cela a été corrigé. Si vous avez bien observé, Laurent Gbagbo est en train de donner le minimum d'autonomie à tous les villages qu'il a visités, lorsqu'il était dans l'opposition. Pour ne me limiter qu'à la sous-préfecture de Sipilou, il a érigé Yorodougou en sous-préfecture ; le village de Koulalé en commune. Il fera certainement pour le village de Glanlé, et il fera davantage, pour Sipilou ". Pour sa part, Mme Bamba Kota (fille du village et membre du Comité de contrôle du Fpi), a remercié le chef de l'Etat. Pour avoir érigé son village en commune de plein exercice, grâce aux démarches du ministre Alphonse Douati.
L'histoire se répète à Glanlé
Comme si l'histoire se répétait à l'étape du village de Glanlé, la délégation du ministre Alphonse Douati a relié ce village sous la pluie. A peine qu'il ait pris la parole, ce mercredi 2 septembre 2009, que Dan Hubert, chef de terre de Glanlé, a fait un parallèle du déplacement du ministre Douati et sa délégation jusque dans son village, à celui de Laurent Gbagbo. " Quand l'opposant Gbagbo Laurent venait ici pour la première fois, il a fortement plu. Il est reparti et est devenu Président de la République. Aujourd'hui, son collaborateur Alphonse Douati est aussi venu nous voir sous la pluie. C'est le signe que le bonheur est aussi avec lui ", a-t-il soutenu. C'est à Dan Norbert qu'est revenu la charge de traduire l'engagement des habitants de Glanlé, à soutenir, dorénavant, la politique de développement du Président Laurent Gbagbo. Dans cette localité, les populations, par la voix de leur porte-parole, ont aussi réclamé la candidature de Douati au Conseil général. Après que ce dernier les a convaincu, sur la nécessité de donner un autre mandat au chef de l'Etat. Quelques minutes plus tard, dans le village de Bloma, les chefs traditionnels ont tenu à manifester leur adhésion à la politique de développement du Président Gbagbo. En recevant son collaborateur dans la case sacrée. Après son meeting qui s'est terminé la nuit, aux environs de 21h. " Nous sommes engagés à vous suivre ", a confié Koné Saogbeu, porte-parole du village. Même son de cloche dans le village à Séma. Troisième et dernière étape de cette journée, où la délégation a été accueillie aux alentours de 22h 35mn. Avant de regagner Sipilou à 2h passées du matin. Dans le froid, le Ddc a invité ses parents Dan à se mobiliser pour faire le choix du développement de leur village, avec Laurent Gbagbo.
L'arbre de Douati et l'avenir du Fpi
Jeudi 3 septembre 2009, le village de Samapleu (dans la commune de Yorodougou), fidèle à sa parole, a réaffirmé son soutien au Président Laurent Gbagbo, par la voix de Goman Antoine, porte-parole des cadres. Le ministre Douati qui y a planté un arbre en 1993, lors de la fête de la liberté du Fpi, pour savoir ce que deviendrait son parti, a blanchi son candidat, auprès de ses parents. "Autant l'arbre (qui a résisté aux intempéries) n'a pas encore fini son évolution, autant le Fpi et Laurent Gbagbo n'ont pas encore fini de développer les régions de Côte d'Ivoire ; quand il était dans l'opposition, il vous a dit de lui donner le pouvoir, pour qu'il vous le rende. Quand vous lui avez donné ce pouvoir, il vous a donné, à son tour, le pouvoir, à travers l'outil de développement qu'est le Conseil général. Si rien n'est fait ici, ce n'est plus la faute à Gbagbo ". Aussi, a-t-il demandé aux populations de ce village qui ont fortement applaudi ses explications, de reconduire son candidat, Laurent Gbagbo, au Palais, au soir du 29 novembre 2009. Afin que celui-ci les soutienne à réaliser leurs projets de développement. Dans la nuit, dans la sous-préfecture de Yorodougou, Gaogon Victor, chef de ce village, a confessé leur mauvais choix. Pensant qu'ils étaient sur la bonne voie, les populations de ce village n'ont pas suivi Mme Bamaba Kota et le Fpi. " Avec Gbagbo au pouvoir, nous voyons la réalité des choses. Il travaille. Nous allons le voter, pour qu'il apporte le développement ici ". Car, " on ne peut pas vivre au bord d'une rivière et se laver les mains avec du crachat ", a renchéri Victor Douti, porte-parole des cadres de Yorodougou. Promettant de donner la victoire à Gbagbo au soir du 29 novembre 2009.
Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr
(Envoyé spécial à Sipilou)