Les résultats des examens à grand tirage ont été catastrophiques cette année. 20,12% ont été enregistrées pour le baccalauréat et 23,38%. Parents d'élèves et personnels éducatifs se jettent la responsabilité de ces différents échecs qui n'honorent pas l'école ivoirienne. Les parents d'élèves pensent que les enseignants ne se consacrent plus à la formation de leurs enfants. Ils en veulent pour preuve les nombreux arrêts de travail observés durant l'année scolaire écoulée. D'autres parents d'élèves indiquent que les enseignants se sont même transformés en " hommes d'affaires ". Pour leur part, les enseignants estiment que, les parents d'élèves ont démissionné. Une fois les enfants inscrits à l'école, les parents ne prennent plus la responsabilité de suivre leurs progénitures. Ces derniers, disent-ils sont livrés à eux-mêmes et s'adonnent très souvent à des activités peu recommandables. Pour le responsable du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (Synesci), M. Soro Mamadou, certes, il y a ces facteurs qui concourent à ces résultats catastrophiques. Mais, l'une des causes est certainement, selon lui, la non harmonisation des cœfficients dans les matières enseignées. Il explique que de la classe de 6e en 3e les coefficients sont harmonisés. Et à l'examen, ces coefficients sont multipliés par 3 ou 4. Selon le Secrétaire général du Synesci, ce changement de coefficient perturbe les candidats. C'est pourquoi, souhaite-t-il, que le ministère de l'Education nationale réfléchisse sur la réforme de cet examen, mais surtout à l'harmonisation des coefficients.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
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