Huberson Digbeu est le président de la Mutuelle des agents de « L’Intelligent d’Abidjan », qui existe depuis plus de deux années et qui a posé dans la discrétion, de nombreux actes. Président du comité d’organisation du 6ème anniversaire de l’I.A initialement prévu ce week-end à Grand-Bassam, il donne, dans cet entretien, les raisons du report.
M. le président, la célébration des 6 ans de l’I.A, prévue pour ce week-end, a été reportée. Quelles en sont les raisons ?
D’abord, je voudrais m’excuser auprès de nos lecteurs et partenaires pour ce report de deux semaines qui s’explique par la période de jeûne que nous vivons en ce moment. Beaucoup de nos invités ainsi que nos partenaires et des journalistes que nous comptons inviter pour deux nuits à Bassam, sont musulmans. Ils étaient prêts à venir sans condition mais nous-mêmes avons décidé de ne pas modifier leur agenda, en cette période. Outre ces raisons, il y a le calendrier très chargé du parrain Touré Ahmed Bouah, ce week-end qui explique ce report, qu’il a lui-même demandé. Sans oublier d’autres personnalités qui n’étaient pas disponibles ce week-end.
Quelle est donc la nouvelle date ?
La sortie-détente et l’atelier éditorial auront lieu les 25, 26 et 27 septembre à Grand-Bassam. La semaine prochaine, nous donnerons les détails au niveau du lieu, des invitations et des dispositions pratiques. Au-delà des activités de détente et récréatives, il s’agit de réfléchir sur le thème suivant au cours de l’atelier éditorial : « Presse indépendante en période électorale, le cas de la Côte d’Ivoire : Enjeux, difficultés et perspectives pour L’Intelligent d’Abidjan ». Vous voyez, c’est tout un programme et nous n’aurons qu’une journée pour parler de ce thème majeur que nous nous ferons fort de décliner ensuite dans notre traitement de l’information au cours de la période électorale. De toutes les façons, le credo de l’indépendance éditoriale a été au cœur de notre engagement professionnel autour de « L’Intelligent d’Abidjan ». Il s’agira donc, malgré les tensions, les tentations, les difficultés, de consolider le cap de la neutralité éditoriale et du refus de l’écriture partisane.
Combien de personnes attendez-vous ?
Nous attendons entre 50 et 100 personnes à Grand-Bassam. Cela demande de grands moyens. Nous avons un budget de près de 10 millions de FCFA. Mais, grâce à l’entregent de notre DG, des portes ont pu être ouvertes pour nous. Nous profitons de l’occasion pour dire merci à Son Excellence M. le Président de la République, à Son Excellence M. le Premier ministre, à notre ministre de tutelle qui, dans la discrétion, suit avec intérêt et bienveillance, le projet éditorial qui est le nôtre, à savoir un traitement professionnel, équilibré et non partisan de l’information. Merci à toutes ces autorités. Remerciement spécial à notre parrain Touré Ahmed Bouah, toujours prêt pour aider la jeunesse. Merci à Sa majesté Tchiffi Zié, actuellement en Libye. Nous exprimons notre gratitude au Trésor, à la Douane, aux Impôts et à leurs différents directeurs généraux, sans oublier le ministre, Charles Koffi Diby, qui fait l’unanimité sur la qualité de son travail. Nous voudrions remercier également le Port Autonome d’Abidjan et son directeur général, Marcel Gossio, la PETROCI et son directeur général, Kassoum Fadiga, la SGBCI, MTN, MOOV et tous nos partenaires. Nous n’oublions pas nos lecteurs, nos fidèles lecteurs grâce à qui, en 6 ans, l’I.A est devenu un journal prisé, une référence pour les décideurs et pour ceux qui refusent les querelles de clochers.
A vous entendre, tout semble aller bien, vous n’avez pas de difficultés…
Mais si, bien sûr que nous avons des difficultés. Mais, au lieu de pleurnicher sur nos difficultés, nous devons plutôt remercier le Seigneur d’avoir favorisé la survie du journal et une parution quotidienne, malgré les difficultés financières et matérielles, malgré aussi les moments difficiles vécus par notre DG, l’an dernier. Ce n’est pas évident et chaque fois que nous sommes en réunion avec le DG, il ne manque pas de nous dire que l’I.A est un miracle permanent et quotidien. Face à cela, on oublie les difficultés qui existent comme les arriérés et les retards dans les salaires, dans les primes, la pression des créanciers et la désaffection de certains annonceurs qui refusent de miser sur l’indépendance éditoriale et de prendre le pari de l’avenir.
Vous êtes le président de la mutuelle, mais à vous entendre, on dirait que vous parlez au nom de la direction du journal…
La mutuelle n’est pas un syndicat. Nous travaillons en symbiose avec la direction du journal. Nous avons réalisé des actions comme l’ouverture des comptes à la BIAO pour le personnel, des bourses et des formations, des aides lors de mariages et de funérailles. Grâce à la direction générale, nous bénéficions d’une couverture d’assurance maladie, à hauteur de 70% pour chaque agent et les membres de sa famille. Il y a des acquis. Et puis, nous échangeons avec la direction et nous sommes au courant des réalités de l’entreprise, qui fait vivre une quarantaine de familles ivoiriennes.
Après la célébration du 6ème anniversaire, quel est votre agenda ?
Nous allons préparer le 2000ème numéro du journal, ce sera dans quelques mois. Cet anniversaire est le troisième événement grandeur nature que nous organisons en 6 ans d’existence. D’abord, nous avons organisé le premier anniversaire, ensuite nous n’avons rien fait jusqu’au 4ème anniversaire. Entre-temps, nous avons eu des prix, glané des lauriers et nous avons gardé le triomphe modeste. En 2007, pour le 4ème anniversaire, nous avons rénové la charte graphique, qui fait de l’I.A, l’un des journaux les plus clean et design de la place. Nous poursuivrons la même tendance pour maintenir un journal dynamique et non statique. Donc, après les 25, 26 et 27 septembre à Grand-Bassam, nous mettrons le cap sur le 2000ème numéro et si Dieu le veut, ce sera la célébration de nos 10 ans en 2013, en espérant que la diversification des activités créera les conditions d’un mieux être social et matériel pour le personnel.
Votre mot de la fin…
Il s’agit pour moi de dire merci au directeur général pour la confiance et à mes collègues de travail, qui permettent de former une famille, malgré les difficultés. Merci spécial également à des lecteurs de l’I.A comme le député Ben Soumahoro, Me Kossougro, Mme Studer et Mme Aka Véronique et bien d’autres quiseront avec nous à Grand-Bassam. Merci à tous et rendez-vous les 25, 26 et 27 septembre à Grand-Bassam.
Propos recueillis par I.D
M. le président, la célébration des 6 ans de l’I.A, prévue pour ce week-end, a été reportée. Quelles en sont les raisons ?
D’abord, je voudrais m’excuser auprès de nos lecteurs et partenaires pour ce report de deux semaines qui s’explique par la période de jeûne que nous vivons en ce moment. Beaucoup de nos invités ainsi que nos partenaires et des journalistes que nous comptons inviter pour deux nuits à Bassam, sont musulmans. Ils étaient prêts à venir sans condition mais nous-mêmes avons décidé de ne pas modifier leur agenda, en cette période. Outre ces raisons, il y a le calendrier très chargé du parrain Touré Ahmed Bouah, ce week-end qui explique ce report, qu’il a lui-même demandé. Sans oublier d’autres personnalités qui n’étaient pas disponibles ce week-end.
Quelle est donc la nouvelle date ?
La sortie-détente et l’atelier éditorial auront lieu les 25, 26 et 27 septembre à Grand-Bassam. La semaine prochaine, nous donnerons les détails au niveau du lieu, des invitations et des dispositions pratiques. Au-delà des activités de détente et récréatives, il s’agit de réfléchir sur le thème suivant au cours de l’atelier éditorial : « Presse indépendante en période électorale, le cas de la Côte d’Ivoire : Enjeux, difficultés et perspectives pour L’Intelligent d’Abidjan ». Vous voyez, c’est tout un programme et nous n’aurons qu’une journée pour parler de ce thème majeur que nous nous ferons fort de décliner ensuite dans notre traitement de l’information au cours de la période électorale. De toutes les façons, le credo de l’indépendance éditoriale a été au cœur de notre engagement professionnel autour de « L’Intelligent d’Abidjan ». Il s’agira donc, malgré les tensions, les tentations, les difficultés, de consolider le cap de la neutralité éditoriale et du refus de l’écriture partisane.
Combien de personnes attendez-vous ?
Nous attendons entre 50 et 100 personnes à Grand-Bassam. Cela demande de grands moyens. Nous avons un budget de près de 10 millions de FCFA. Mais, grâce à l’entregent de notre DG, des portes ont pu être ouvertes pour nous. Nous profitons de l’occasion pour dire merci à Son Excellence M. le Président de la République, à Son Excellence M. le Premier ministre, à notre ministre de tutelle qui, dans la discrétion, suit avec intérêt et bienveillance, le projet éditorial qui est le nôtre, à savoir un traitement professionnel, équilibré et non partisan de l’information. Merci à toutes ces autorités. Remerciement spécial à notre parrain Touré Ahmed Bouah, toujours prêt pour aider la jeunesse. Merci à Sa majesté Tchiffi Zié, actuellement en Libye. Nous exprimons notre gratitude au Trésor, à la Douane, aux Impôts et à leurs différents directeurs généraux, sans oublier le ministre, Charles Koffi Diby, qui fait l’unanimité sur la qualité de son travail. Nous voudrions remercier également le Port Autonome d’Abidjan et son directeur général, Marcel Gossio, la PETROCI et son directeur général, Kassoum Fadiga, la SGBCI, MTN, MOOV et tous nos partenaires. Nous n’oublions pas nos lecteurs, nos fidèles lecteurs grâce à qui, en 6 ans, l’I.A est devenu un journal prisé, une référence pour les décideurs et pour ceux qui refusent les querelles de clochers.
A vous entendre, tout semble aller bien, vous n’avez pas de difficultés…
Mais si, bien sûr que nous avons des difficultés. Mais, au lieu de pleurnicher sur nos difficultés, nous devons plutôt remercier le Seigneur d’avoir favorisé la survie du journal et une parution quotidienne, malgré les difficultés financières et matérielles, malgré aussi les moments difficiles vécus par notre DG, l’an dernier. Ce n’est pas évident et chaque fois que nous sommes en réunion avec le DG, il ne manque pas de nous dire que l’I.A est un miracle permanent et quotidien. Face à cela, on oublie les difficultés qui existent comme les arriérés et les retards dans les salaires, dans les primes, la pression des créanciers et la désaffection de certains annonceurs qui refusent de miser sur l’indépendance éditoriale et de prendre le pari de l’avenir.
Vous êtes le président de la mutuelle, mais à vous entendre, on dirait que vous parlez au nom de la direction du journal…
La mutuelle n’est pas un syndicat. Nous travaillons en symbiose avec la direction du journal. Nous avons réalisé des actions comme l’ouverture des comptes à la BIAO pour le personnel, des bourses et des formations, des aides lors de mariages et de funérailles. Grâce à la direction générale, nous bénéficions d’une couverture d’assurance maladie, à hauteur de 70% pour chaque agent et les membres de sa famille. Il y a des acquis. Et puis, nous échangeons avec la direction et nous sommes au courant des réalités de l’entreprise, qui fait vivre une quarantaine de familles ivoiriennes.
Après la célébration du 6ème anniversaire, quel est votre agenda ?
Nous allons préparer le 2000ème numéro du journal, ce sera dans quelques mois. Cet anniversaire est le troisième événement grandeur nature que nous organisons en 6 ans d’existence. D’abord, nous avons organisé le premier anniversaire, ensuite nous n’avons rien fait jusqu’au 4ème anniversaire. Entre-temps, nous avons eu des prix, glané des lauriers et nous avons gardé le triomphe modeste. En 2007, pour le 4ème anniversaire, nous avons rénové la charte graphique, qui fait de l’I.A, l’un des journaux les plus clean et design de la place. Nous poursuivrons la même tendance pour maintenir un journal dynamique et non statique. Donc, après les 25, 26 et 27 septembre à Grand-Bassam, nous mettrons le cap sur le 2000ème numéro et si Dieu le veut, ce sera la célébration de nos 10 ans en 2013, en espérant que la diversification des activités créera les conditions d’un mieux être social et matériel pour le personnel.
Votre mot de la fin…
Il s’agit pour moi de dire merci au directeur général pour la confiance et à mes collègues de travail, qui permettent de former une famille, malgré les difficultés. Merci spécial également à des lecteurs de l’I.A comme le député Ben Soumahoro, Me Kossougro, Mme Studer et Mme Aka Véronique et bien d’autres quiseront avec nous à Grand-Bassam. Merci à tous et rendez-vous les 25, 26 et 27 septembre à Grand-Bassam.
Propos recueillis par I.D
