Honorables Chefs Traditionnels et Chefs Religieux,
Madame le Ministre d’Etat Henriette Dagri Diabaté, Secrétaire Générale du RDR,
Monsieur le Ministre d’Etat Amadou Gon Coulibaly, Directeur National de Campagne,
Monsieur le Ministre Zapka KOMENAN,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Présidents des Conseils Généraux,
Monsieur Koua SOUMAHORO, Adjoint au Maire de Divo,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs les Représentants des partis frères du RHDP (PDCI, UDPCI, MFA), des Forces Nouvelles et du Parti Ivoirien des Agriculteurs,
Chers frères et sœurs de ma délégation,
Chers frères, chères sœurs de Divo,
Chers amis,
Je vous salue !
ADO est là : Devant vous, parmi vous.
Tout Divo est là.
Divo répond présent massivement à ce rendez-vous de la paix, du dialogue et de la fraternité.
Divo est là avec Guitry, Fresco, Hiré, Yocoboué, Hêrêmankono Garo, dont je salue les populations bien fraternellement. Elles recevront la visite de mes émissaires très bientôt.
Merci de votre accueil si chaleureux qui montre que l’hospitalité en pays Dida n’est pas un vain mot.
Divo est une ville que je connais bien car elle était une escale obligée pour mes parents transporteurs que j’accompagnais pendant les vacances, à l’occasion de leur voyage de Gagnoa à Abidjan.
Je suis heureux de retrouver ici des amis au premier rang desquels, le Directeur Régional de Campagne Associé, mon aîné le Doyen KANTE Koly, mon compagnon d’exil, un homme respecté, qui m’a toujours apporté son soutien et son engagement.
Je salue également mon frère Benjamin Dadié, Directeur Régional de Campagne associé, et mon frère DIALLO Mamadou, Directeur Départemental de Campagne ; à tous les deux, je veux rendre un hommage mérité pour leur fidélité et leur dévouement.
J’adresse enfin un salut amical à toutes celles et tous ceux qui, ces dernières années, ont travaillé, sans relâche, avec un courage remarquable, à l’implantation de notre parti dans cette belle région.
Parmi ceux-ci, je voudrais citer mon jeune frère Mombo DOSSO pour son soutien sans faille.
Permettez-moi de vous dire combien je suis sensible à la présence en ces lieux de mon frère, le Ministre ZAPKA Komenan, Délégué régional du PDCI.
Par votre présence à cette rencontre, vous apportez, Monsieur le Ministre, la preuve que le RHDP est une réalité, comme j’ai pu le constater partout où je suis passé ces dernières semaines.
C’est un grand motif de satisfaction pour moi et pour tous ceux qui restent fidèles à la mémoire du Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, notre référence commune, un homme qui a bâti la Côte d’Ivoire sur un socle de valeurs auxquelles nous croyons : la paix, la fraternité, la solidarité et la justice.
De nombreuses personnes de qualité dans cette région se sont engagées aux côtés du Père de la Nation.
Au nombre de ces fidèles compagnons du père de la Nation, je veux citer nos chers disparus, le doyen Marcel LAUBHOUET, père de mon ami Gilles LAUBHOUET, le Ministre Alexis THIERRY-LEBBE, SOUKOUE Boni, GRAH Gado, DOGO Gbotta, Oumar KANTE, le père de Koly KANTE, KOFFI Konian, François BANNY, grand planteur et père de mon ami Charles KONAN BANNY, BAMBA Mousso, Moussa TRAORE, Gaoussou DIABY, Lucien TAYERO, Alphonse BOBY et j’en passe…
Mes chers compatriotes,
Ici dans cette belle région de Divo, le peuple Dida, dont je salue l’hospitalité légendaire et l’attachement à la paix, a accueilli des hommes et des femmes venus de toutes les régions de notre pays, d’autres pays du continent et d’ailleurs.
Ils ont tissé entre eux des liens très forts. Ils se sont mariés et ils ont eu des enfants.
Des enfants qui appartiennent tous, sans distinction, à la Nation ivoirienne.
Ensemble, ils ont travaillé la main dans la main.
De cela, populations de Divo, vous devez être tous fiers.
Le secret de cette vitalité, c’est la paix et la concorde.
C’est la volonté inébranlable de vivre ensemble et de forger ensemble, dans l’harmonie, l’intégration des populations.
Unis, le peuple Dida et tous les frères et sœurs venus de tous les horizons, ont fait de grandes choses pour Divo et la Côte d’Ivoire.
Au moment où la Côte d’Ivoire aborde des échéances capitales, je suis venu vous transmettre le message suivant : n’écoutez pas ceux qui ne vous proposent rien d’autres que la haine.
Ne vous laissez pas manipuler par des colporteurs de mensonges, par des personnes qui n’aiment pas notre pays et qui sciemment ou inconsciemment nous ont fait du tord.
Il faut arrêter de nous diviser, de porter atteinte à la cohésion nationale.
Notre horizon commun, doit être par delà nos différences, la même passion pour la Côte d’Ivoire ; nous devons absolument nous détourner de la politique politicienne qui fait fi de l’intérêt général, qui distille dans le peuple le poison de la division et de la haine plutôt que l’amour de l’autre.
Ici, sur cette terre de Divo où a soufflé pendant des décennies l’esprit de la tolérance et de la fraternité, j’appelle toutes les Ivoiriennes et tous les Ivoiriens de toutes ethnies, de toutes religions et de toutes conditions à se rassembler pour garantir la cohésion nationale et réaffirmer l’unité de la Nation ivoirienne.
J’appelle toutes les Ivoiriennes et tous les Ivoiriens, animés d’une même ambition, d’un même amour pour notre pays à se rassembler pour que nous construisions ensemble une Côte d’Ivoire tolérante, accueillante, humaine et chaleureuse, qui porte avec fierté un idéal de paix, de fraternité et de solidarité.
Chers compatriotes,
C’est ce choix que je suis venu vous proposer.
Votre grande mobilisation m’apporte une réponse qui me fait chaud au cœur :
votre volonté de vivre ensemble, de vous pardonner les uns les autres et de vous réconcilier après les heurts qui ont marqué les dernières élections et le processus électoral.
Le rassemblement, la réconciliation, c’est là le seul choix, porteur d’espoir et d’avenir pour notre Nation.
Mes chers compatriotes,
Si vous êtes nombreux ici en ces lieux c’est aussi parce que vous savez ce qui est en jeu le 29 Novembre 2009.
Ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement le choix du prochain Chef de l’Etat,
c’est aussi celui de notre avenir pour les cinq années à venir.
L’avenir de nos enfants, de tous nos compatriotes.
Ce qui est en jeu, c’est le choix de société que nous voulons construire ensemble, après ces années de crise et de souffrances.
C’est pourquoi, la décision que vous prendrez sera importante.
Il s’agira de choisir entre deux projets : celui qui a fait la preuve de son inefficacité et qui nous maintiendra dans la crise contre celui que je propose, c'est-à-dire celui qui nous permettra de combattre la pauvreté, d’entreprendre sans tarder le redressement économique indispensable et de préparer la Côte d’Ivoire aux grands défis de l’avenir.
Mes chers compatriotes,
Ici comme ailleurs, les Ivoiriens sont inquiets.
Comment ne pas l’être quand près de la moitié de la population vit au dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 500F CFA par jour, c’est à dire moins de 15 000 FCFA par mois, alors que le coût de la vie n’arrête pas d’augmenter ;
quand les revenus de nos planteurs baissent de façon vertigineuse ;
quand 9 jeunes sur 10 sont sans emploi et que l’école produit des chômeurs additionnels, sans qualification au vu des résultats catastrophiques de ces dernières années ;
quand les populations n’arrivent pas à se soigner ;
quand nous ne pouvons plus évacuer nos malades d’une sous-préfecture à un chef-lieu de Département car les routes n’existent plus et en raison des coupeurs de routes.
Il y a de quoi s’inquiéter mais ces problèmes ne sont pas sans solutions.
Moi, ADO, je vous dis que j’ai des solutions.
De vraies solutions.
L’objectif principal de mon programme, c’est de briser la spirale de la pauvreté dans notre pays.
C’est de relancer la machine économique, de créer des emplois, bref c’est d’améliorer vos conditions de vie.
Cette nouvelle politique que je préconise sera menée dans un esprit de solidarité nationale, à l’égard des plus pauvres et de toutes celles et tous ceux qui sont frappés par le chômage.
Redressement économique et solidarité, voilà les principaux axes du projet que je vous soumets et qui s’appuie sur mon expérience acquise à la fois auprès du Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY en tant que Premier Ministre et au plan international.
Mes chers compatriotes,
Dès que vous m’élirez à la tête du pays, je donnerai un premier signal en constituant un Gouvernement de large rassemblement qui comprendra des Ivoiriennes et des Ivoiriens de toutes les ethnies, de toutes les régions, de toutes les religions, sans tenir compte de leur appartenance politique.
Les Ministres et autres responsables seront choisis en fonction de leur compétence, de leur probité et de leur attachement à l’intérêt général.
Cette équipe devra œuvrer à la construction d’un Etat fort, moderne et efficace ainsi qu’au renforcement de la cohésion nationale.
C’est pourquoi, j’entends restaurer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national.
Je peux rassurer les fonctionnaires. Si la réforme de l’Etat est bien menée, c'est-à-dire dans la concertation, ils y gagneront en termes de rémunération, de plan de carrière et de considération.
Mes chers compatriotes,
Ce matin, je suis venu vous dire que j’ai deux grandes ambitions pour les Ivoiriennes et les Ivoiriens.
C’est sur la réussite de ces deux ambitions que je souhaiterais être jugé dans les 5 ans de mon mandat.
Ma 1ère grande ambition est de mettre à la disposition de tous les Ivoiriens des services publics de qualité dans les domaines clés de la santé, de l’éducation et des infrastructures (eau, électricité, routes, etc).
La première des responsabilités de l’Etat, c’est de garantir la sécurité des biens et des personnes partout sur toute l’étendue du territoire.
Pour cela, je donnerai tous les moyens nécessaires à nos forces de sécurité, Police et Gendarmerie, pour mener à bien leur mission qui est devenue incertaine malgré leur bonne volonté.
La sécurité pour tous ne peut être obtenue que si les délits sont punis et que tous les citoyens sont égaux devant la loi. Il nous faut une justice indépendante, une justice plus proche des populations et plus rapide.
Il n’est pas normal que des citoyens restent en prison pendant des mois et des années sans être jugés.
C’est une atteinte à l’Etat de droit.
Il est donc urgent d’entreprendre la modernisation de nos services de justice pour qu’ils soient plus efficaces.
A Divo, cela va coûter à l’Etat 1 milliard 500 millions de FCFA que je m’engage à mettre en place.
Mes chères Compatriotes,
Dans le domaine de la santé, mon programme prévoit entre autres réalisations, la réhabilitation des centres de santé existants et leur dotation en médicaments ainsi que la construction de nouveaux centres.
Il prévoit également la lutte contre la pandémie du SIDA par une prise en charge des médicaments, la distribution gratuite de moustiquaires imprégnées pour lutter contre le paludisme et la gratuité des frais d’accouchement pour les femmes.
Enfin, mon programme prévoit la mise en place d’une Assurance Maladie à 1000 FCFA par mois et par personne et qui donne droit aux soins dans tous les centres de santé et hôpitaux du pays.
A Divo, c’est un effort de plus de 18 milliards de FCFA qui sera consenti par l’Etat dans le domaine de la santé.
Mes chers compatriotes,
Nos efforts seront vains si nous n’apportons pas de solutions au problème de l’eau potable et de l’électricité dans notre pays
Malheureusement, partout où je suis passé, j’ai vu des femmes parcourir de longues distances pour aller chercher de l’eau pour la famille.
J’ai vu de nombreux villages encore dans l’obscurité.
Je veux remédier à cette situation en investissant plus 11 milliards de FCFA dans le secteur de l’eau par la réparation des pompes, la construction de nouveaux forages et le financement de nouvelles infrastructures hydrauliques ;
4 milliards 500 millions seront dégagés pour l’électricité à Divo et dans tout le Département.
Chers frères et sœurs,
Au nombre des exigences indispensables à une vie décente, il y a en plus de la santé, de l’eau, de l’électricité, le logement.
Comme chacun le sait, le logement est un facteur d’intégration sociale.
C’est pourquoi, la solution que je préconise c’est d’amener l’Etat à se réengager fortement dans la construction de logements sociaux et à mettre en place des mécanismes de financement pour la promotion de l’habitat à prix modéré.
Grace à ces mécanismes, vous pourrez, par exemple, acquérir un logement en contractant un prêt que vous remboursez en 25 ans, à raison de 25 Mille FCFA par mois pour une maison de 5 millions de FCFA.
Pour le secteur de l’habitat, c’est un investissement de 37 milliards de FCFA qui sera réalisé dans le Département de Divo dans les cinq années à venir.
Mes chers compatriotes,
Une autre des priorités de ma première grande ambition est le droit à l’éducation.
Aujourd’hui, plus d’un million d’enfants ne peuvent pas aller à l’école, alors que nous avions réussi pendant plus de trois décennies à scolariser le maximum d’enfants de notre pays ?
Personne ne peut accepter que de nombreux jeunes Ivoiriens quittent l’école sans la moindre qualification.
Je veux que chaque enfant ait la possibilité d’apprendre à lire, à écrire, à compter et à avoir un bagage suffisant pour devenir un citoyen à part entière.
Au nom de ce principe, l’école sera gratuite au primaire et au secondaire, jusqu’à l’âge de 15 ans ; La scolarisation des filles sera encouragée et de nombreuses classes seront rénovées et construites dans le primaires ainsi que dans les lycées et les établissements de formation professionnelle.
Au total, pour l’éducation de nos enfants, c’est une enveloppe de 24 milliards de FCFA qui est prévue pour les cinq ans à venir dans le Département de Divo.
Chers frères, chères sœurs,
Pour assurer le redémarrage de notre économie, nous devons nous pencher sérieusement sur le problème de nos routes qui sont dans un état catastrophique.
A cet égard, je mettrai en place un véritable programme routier, d’un montant de 29 milliards de F CFA pour, non seulement réhabiliter les routes en terre et renforcer les routes bitumées mais pour en construire de nouvelles.
Mes chers compatriotes,
Je viens de vous exposer ma première grande ambition pour notre pays, pour chacune et chacun d’entre vous.
Ma 2ème grande ambition est de procurer des emplois, notamment aux jeunes et de permettre à tous de vivre de revenus suffisamment stables et rémunérateurs.
Je ferai de la promotion de l’emploi une priorité.
C’est pourquoi dans les cinq ans à venir, je prends l’engagement de créer un million d’emplois.
Je m’en donnerai les moyens en injectant 600 milliards de FCFA dans l’économie de notre pays.
Nous recruterons massivement dans tous les domaines, notamment dans ceux de l’éducation et de la santé.
Pour la jeunesse de Divo, ce sont 26 milliards de FCFA que nous prévoyons pour la mise en place d’ un plan d’aide à la création d’emplois et au financement des projets portés par les jeunes.
Dans les cinq ans à venir, nous dégagerons 4 milliards de FCFA pour le financement des activités des femmes et favoriser l’accès des femmes au crédit.
Libérer les énergies, c’est baisser les charges qui pèsent sur les entreprises, c’est simplifier les procédures, c’est payer les fournisseurs de l’Etat.
C’est également créer un climat favorable à l’investissement et rendre notre pays plus attractif.
Chers frères, chères sœurs,
Je veux une nouvelle politique économique pour notre pays. Cette politique doit reposer sur la vitalité de notre agriculture.
Nous donnerons une nouvelle chance à Divo, cette riche région productrice de café et de cacao, en améliorant les conditions de vie des planteurs et en leur assurant des revenus à la mesure de leurs efforts.
Pour ce faire, je vous l’ai déjà dit, je m’engage à créer une structure unique pour la commercialisation du café et du cacao, à l’image de celle qui existe au Ghana avec le Cocoa Marketing Board.
La nouvelle chance pour Divo consistera à développer toutes les potentialités de la région.
Je pense à l’agro-alimentaire, en mettant l’accent sur la production des cultures vivrières.
Je pense bien entendu au riz : vos bas-fonds ne demandent qu’à être exploités.
Compte tenu de l’importance de l’agriculture dans la région comme la vôtre, j’ai estimé qu’un investissement de 36 milliards de FCFA permettrait de lui assurer tout son dynamisme.
Pour la commercialisation des produits agricoles, j’ai une bonne nouvelle également.
Je vous annonce que je construirai à Divo un marché de gros qui coûtera 5 milliards de FCFA.
Mes chers compatriotes,
Il serait fastidieux d’énumérer dans le détail tout ce que nous envisageons de faire pour vous dans les cinq prochaines années.
Mais, comme vous le constatez, j’ai l’ambition de faire de Divo et de votre département un véritable pôle de développement économique, social et culturel.
Le montant total des investissements donne la mesure de ma volonté de transformer votre région. C’est en effet 247 milliards de FCFA que je consacrerai au Département de Divo dans les cinq années à venir.
Mes chers compatriotes de Divo,
Le projet que je viens de vous présenter est ambitieux.
Il est cohérent et il est chiffré.
Les chiffres que je vous ai annoncés sont le résultat d’un travail minutieux réalisé par mes experts dans chacune des régions de notre pays.
Ce ne sont pas des chiffres en l’air !
Trouver de l’argent, vous le savez, c’est mon métier !
Je sais où aller chercher l’argent.
J’ai aidé de nombreux pays en difficultés lorsque j’étais Directeur Général Adjoint du FMI.
Je ferai la même chose pour notre pays si vous m’en donnez l’occasion.
Cinq ans me suffiront pour que notre économie soit plus forte et plus dynamique.
Cinq ans pour réussir le changement auquel aspirent toutes les Ivoiriennes et de tous les Ivoiriens.
Cinq ans pour remettre la Côte d’ivoire au travail.
Chers frères, chères sœurs,
Vous l’avez compris, je suis venu vous dire que l’enjeu de la prochaine élection présidentielle du 29 Novembre 2009 est capital pour chacun d’entre nous.
C’est pourquoi, la Commission Electorale Indépendante (CEI) doit tout mettre en œuvre pour le respect de la date de publication de la liste provisoire, prévue le 15 septembre prochain.
Je suis venu vous dire que nous devons nous mettre en situation de gagner, en nous rassemblant.
Je suis venu vous dire que la première victoire que nous devons remporter, c’est celle de la mobilisation et nous sommes sur le bonne voie.
Le projet que je vous ai exposé est la preuve que j’ai foi en notre pays et que j’ai foi en vous.
Mon projet est la garantie du progrès national, c'est-à-dire notre capacité d’améliorer nos conditions de vie.
Il est également le vôtre.
Cette œuvre de paix, de développement et de reconstruction nationale, c’est avec vous que je veux la réaliser.
Alors, j’ai besoin de vous comme j’ai besoin de toutes les Ivoiriennes et de tous les Ivoiriens.
La solution pour sauver notre pays est entre vos mains.
Alors réfléchissez bien.
Ce n’est pas le candidat d’un parti, d’une ethnie ou d’une religion que vous devez choisir.
C’est celui qui peut vous sauver et sauver la Côte d’Ivoire.
Comparez et écoutez la différence. Et faites le bon choix, un choix tourné vers l’avenir.
Frères et sœurs de Divo, je crois en vous !
Vive Divo, Vive la République, Vive la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.
Madame le Ministre d’Etat Henriette Dagri Diabaté, Secrétaire Générale du RDR,
Monsieur le Ministre d’Etat Amadou Gon Coulibaly, Directeur National de Campagne,
Monsieur le Ministre Zapka KOMENAN,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Présidents des Conseils Généraux,
Monsieur Koua SOUMAHORO, Adjoint au Maire de Divo,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs les Représentants des partis frères du RHDP (PDCI, UDPCI, MFA), des Forces Nouvelles et du Parti Ivoirien des Agriculteurs,
Chers frères et sœurs de ma délégation,
Chers frères, chères sœurs de Divo,
Chers amis,
Je vous salue !
ADO est là : Devant vous, parmi vous.
Tout Divo est là.
Divo répond présent massivement à ce rendez-vous de la paix, du dialogue et de la fraternité.
Divo est là avec Guitry, Fresco, Hiré, Yocoboué, Hêrêmankono Garo, dont je salue les populations bien fraternellement. Elles recevront la visite de mes émissaires très bientôt.
Merci de votre accueil si chaleureux qui montre que l’hospitalité en pays Dida n’est pas un vain mot.
Divo est une ville que je connais bien car elle était une escale obligée pour mes parents transporteurs que j’accompagnais pendant les vacances, à l’occasion de leur voyage de Gagnoa à Abidjan.
Je suis heureux de retrouver ici des amis au premier rang desquels, le Directeur Régional de Campagne Associé, mon aîné le Doyen KANTE Koly, mon compagnon d’exil, un homme respecté, qui m’a toujours apporté son soutien et son engagement.
Je salue également mon frère Benjamin Dadié, Directeur Régional de Campagne associé, et mon frère DIALLO Mamadou, Directeur Départemental de Campagne ; à tous les deux, je veux rendre un hommage mérité pour leur fidélité et leur dévouement.
J’adresse enfin un salut amical à toutes celles et tous ceux qui, ces dernières années, ont travaillé, sans relâche, avec un courage remarquable, à l’implantation de notre parti dans cette belle région.
Parmi ceux-ci, je voudrais citer mon jeune frère Mombo DOSSO pour son soutien sans faille.
Permettez-moi de vous dire combien je suis sensible à la présence en ces lieux de mon frère, le Ministre ZAPKA Komenan, Délégué régional du PDCI.
Par votre présence à cette rencontre, vous apportez, Monsieur le Ministre, la preuve que le RHDP est une réalité, comme j’ai pu le constater partout où je suis passé ces dernières semaines.
C’est un grand motif de satisfaction pour moi et pour tous ceux qui restent fidèles à la mémoire du Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, notre référence commune, un homme qui a bâti la Côte d’Ivoire sur un socle de valeurs auxquelles nous croyons : la paix, la fraternité, la solidarité et la justice.
De nombreuses personnes de qualité dans cette région se sont engagées aux côtés du Père de la Nation.
Au nombre de ces fidèles compagnons du père de la Nation, je veux citer nos chers disparus, le doyen Marcel LAUBHOUET, père de mon ami Gilles LAUBHOUET, le Ministre Alexis THIERRY-LEBBE, SOUKOUE Boni, GRAH Gado, DOGO Gbotta, Oumar KANTE, le père de Koly KANTE, KOFFI Konian, François BANNY, grand planteur et père de mon ami Charles KONAN BANNY, BAMBA Mousso, Moussa TRAORE, Gaoussou DIABY, Lucien TAYERO, Alphonse BOBY et j’en passe…
Mes chers compatriotes,
Ici dans cette belle région de Divo, le peuple Dida, dont je salue l’hospitalité légendaire et l’attachement à la paix, a accueilli des hommes et des femmes venus de toutes les régions de notre pays, d’autres pays du continent et d’ailleurs.
Ils ont tissé entre eux des liens très forts. Ils se sont mariés et ils ont eu des enfants.
Des enfants qui appartiennent tous, sans distinction, à la Nation ivoirienne.
Ensemble, ils ont travaillé la main dans la main.
De cela, populations de Divo, vous devez être tous fiers.
Le secret de cette vitalité, c’est la paix et la concorde.
C’est la volonté inébranlable de vivre ensemble et de forger ensemble, dans l’harmonie, l’intégration des populations.
Unis, le peuple Dida et tous les frères et sœurs venus de tous les horizons, ont fait de grandes choses pour Divo et la Côte d’Ivoire.
Au moment où la Côte d’Ivoire aborde des échéances capitales, je suis venu vous transmettre le message suivant : n’écoutez pas ceux qui ne vous proposent rien d’autres que la haine.
Ne vous laissez pas manipuler par des colporteurs de mensonges, par des personnes qui n’aiment pas notre pays et qui sciemment ou inconsciemment nous ont fait du tord.
Il faut arrêter de nous diviser, de porter atteinte à la cohésion nationale.
Notre horizon commun, doit être par delà nos différences, la même passion pour la Côte d’Ivoire ; nous devons absolument nous détourner de la politique politicienne qui fait fi de l’intérêt général, qui distille dans le peuple le poison de la division et de la haine plutôt que l’amour de l’autre.
Ici, sur cette terre de Divo où a soufflé pendant des décennies l’esprit de la tolérance et de la fraternité, j’appelle toutes les Ivoiriennes et tous les Ivoiriens de toutes ethnies, de toutes religions et de toutes conditions à se rassembler pour garantir la cohésion nationale et réaffirmer l’unité de la Nation ivoirienne.
J’appelle toutes les Ivoiriennes et tous les Ivoiriens, animés d’une même ambition, d’un même amour pour notre pays à se rassembler pour que nous construisions ensemble une Côte d’Ivoire tolérante, accueillante, humaine et chaleureuse, qui porte avec fierté un idéal de paix, de fraternité et de solidarité.
Chers compatriotes,
C’est ce choix que je suis venu vous proposer.
Votre grande mobilisation m’apporte une réponse qui me fait chaud au cœur :
votre volonté de vivre ensemble, de vous pardonner les uns les autres et de vous réconcilier après les heurts qui ont marqué les dernières élections et le processus électoral.
Le rassemblement, la réconciliation, c’est là le seul choix, porteur d’espoir et d’avenir pour notre Nation.
Mes chers compatriotes,
Si vous êtes nombreux ici en ces lieux c’est aussi parce que vous savez ce qui est en jeu le 29 Novembre 2009.
Ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement le choix du prochain Chef de l’Etat,
c’est aussi celui de notre avenir pour les cinq années à venir.
L’avenir de nos enfants, de tous nos compatriotes.
Ce qui est en jeu, c’est le choix de société que nous voulons construire ensemble, après ces années de crise et de souffrances.
C’est pourquoi, la décision que vous prendrez sera importante.
Il s’agira de choisir entre deux projets : celui qui a fait la preuve de son inefficacité et qui nous maintiendra dans la crise contre celui que je propose, c'est-à-dire celui qui nous permettra de combattre la pauvreté, d’entreprendre sans tarder le redressement économique indispensable et de préparer la Côte d’Ivoire aux grands défis de l’avenir.
Mes chers compatriotes,
Ici comme ailleurs, les Ivoiriens sont inquiets.
Comment ne pas l’être quand près de la moitié de la population vit au dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 500F CFA par jour, c’est à dire moins de 15 000 FCFA par mois, alors que le coût de la vie n’arrête pas d’augmenter ;
quand les revenus de nos planteurs baissent de façon vertigineuse ;
quand 9 jeunes sur 10 sont sans emploi et que l’école produit des chômeurs additionnels, sans qualification au vu des résultats catastrophiques de ces dernières années ;
quand les populations n’arrivent pas à se soigner ;
quand nous ne pouvons plus évacuer nos malades d’une sous-préfecture à un chef-lieu de Département car les routes n’existent plus et en raison des coupeurs de routes.
Il y a de quoi s’inquiéter mais ces problèmes ne sont pas sans solutions.
Moi, ADO, je vous dis que j’ai des solutions.
De vraies solutions.
L’objectif principal de mon programme, c’est de briser la spirale de la pauvreté dans notre pays.
C’est de relancer la machine économique, de créer des emplois, bref c’est d’améliorer vos conditions de vie.
Cette nouvelle politique que je préconise sera menée dans un esprit de solidarité nationale, à l’égard des plus pauvres et de toutes celles et tous ceux qui sont frappés par le chômage.
Redressement économique et solidarité, voilà les principaux axes du projet que je vous soumets et qui s’appuie sur mon expérience acquise à la fois auprès du Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY en tant que Premier Ministre et au plan international.
Mes chers compatriotes,
Dès que vous m’élirez à la tête du pays, je donnerai un premier signal en constituant un Gouvernement de large rassemblement qui comprendra des Ivoiriennes et des Ivoiriens de toutes les ethnies, de toutes les régions, de toutes les religions, sans tenir compte de leur appartenance politique.
Les Ministres et autres responsables seront choisis en fonction de leur compétence, de leur probité et de leur attachement à l’intérêt général.
Cette équipe devra œuvrer à la construction d’un Etat fort, moderne et efficace ainsi qu’au renforcement de la cohésion nationale.
C’est pourquoi, j’entends restaurer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national.
Je peux rassurer les fonctionnaires. Si la réforme de l’Etat est bien menée, c'est-à-dire dans la concertation, ils y gagneront en termes de rémunération, de plan de carrière et de considération.
Mes chers compatriotes,
Ce matin, je suis venu vous dire que j’ai deux grandes ambitions pour les Ivoiriennes et les Ivoiriens.
C’est sur la réussite de ces deux ambitions que je souhaiterais être jugé dans les 5 ans de mon mandat.
Ma 1ère grande ambition est de mettre à la disposition de tous les Ivoiriens des services publics de qualité dans les domaines clés de la santé, de l’éducation et des infrastructures (eau, électricité, routes, etc).
La première des responsabilités de l’Etat, c’est de garantir la sécurité des biens et des personnes partout sur toute l’étendue du territoire.
Pour cela, je donnerai tous les moyens nécessaires à nos forces de sécurité, Police et Gendarmerie, pour mener à bien leur mission qui est devenue incertaine malgré leur bonne volonté.
La sécurité pour tous ne peut être obtenue que si les délits sont punis et que tous les citoyens sont égaux devant la loi. Il nous faut une justice indépendante, une justice plus proche des populations et plus rapide.
Il n’est pas normal que des citoyens restent en prison pendant des mois et des années sans être jugés.
C’est une atteinte à l’Etat de droit.
Il est donc urgent d’entreprendre la modernisation de nos services de justice pour qu’ils soient plus efficaces.
A Divo, cela va coûter à l’Etat 1 milliard 500 millions de FCFA que je m’engage à mettre en place.
Mes chères Compatriotes,
Dans le domaine de la santé, mon programme prévoit entre autres réalisations, la réhabilitation des centres de santé existants et leur dotation en médicaments ainsi que la construction de nouveaux centres.
Il prévoit également la lutte contre la pandémie du SIDA par une prise en charge des médicaments, la distribution gratuite de moustiquaires imprégnées pour lutter contre le paludisme et la gratuité des frais d’accouchement pour les femmes.
Enfin, mon programme prévoit la mise en place d’une Assurance Maladie à 1000 FCFA par mois et par personne et qui donne droit aux soins dans tous les centres de santé et hôpitaux du pays.
A Divo, c’est un effort de plus de 18 milliards de FCFA qui sera consenti par l’Etat dans le domaine de la santé.
Mes chers compatriotes,
Nos efforts seront vains si nous n’apportons pas de solutions au problème de l’eau potable et de l’électricité dans notre pays
Malheureusement, partout où je suis passé, j’ai vu des femmes parcourir de longues distances pour aller chercher de l’eau pour la famille.
J’ai vu de nombreux villages encore dans l’obscurité.
Je veux remédier à cette situation en investissant plus 11 milliards de FCFA dans le secteur de l’eau par la réparation des pompes, la construction de nouveaux forages et le financement de nouvelles infrastructures hydrauliques ;
4 milliards 500 millions seront dégagés pour l’électricité à Divo et dans tout le Département.
Chers frères et sœurs,
Au nombre des exigences indispensables à une vie décente, il y a en plus de la santé, de l’eau, de l’électricité, le logement.
Comme chacun le sait, le logement est un facteur d’intégration sociale.
C’est pourquoi, la solution que je préconise c’est d’amener l’Etat à se réengager fortement dans la construction de logements sociaux et à mettre en place des mécanismes de financement pour la promotion de l’habitat à prix modéré.
Grace à ces mécanismes, vous pourrez, par exemple, acquérir un logement en contractant un prêt que vous remboursez en 25 ans, à raison de 25 Mille FCFA par mois pour une maison de 5 millions de FCFA.
Pour le secteur de l’habitat, c’est un investissement de 37 milliards de FCFA qui sera réalisé dans le Département de Divo dans les cinq années à venir.
Mes chers compatriotes,
Une autre des priorités de ma première grande ambition est le droit à l’éducation.
Aujourd’hui, plus d’un million d’enfants ne peuvent pas aller à l’école, alors que nous avions réussi pendant plus de trois décennies à scolariser le maximum d’enfants de notre pays ?
Personne ne peut accepter que de nombreux jeunes Ivoiriens quittent l’école sans la moindre qualification.
Je veux que chaque enfant ait la possibilité d’apprendre à lire, à écrire, à compter et à avoir un bagage suffisant pour devenir un citoyen à part entière.
Au nom de ce principe, l’école sera gratuite au primaire et au secondaire, jusqu’à l’âge de 15 ans ; La scolarisation des filles sera encouragée et de nombreuses classes seront rénovées et construites dans le primaires ainsi que dans les lycées et les établissements de formation professionnelle.
Au total, pour l’éducation de nos enfants, c’est une enveloppe de 24 milliards de FCFA qui est prévue pour les cinq ans à venir dans le Département de Divo.
Chers frères, chères sœurs,
Pour assurer le redémarrage de notre économie, nous devons nous pencher sérieusement sur le problème de nos routes qui sont dans un état catastrophique.
A cet égard, je mettrai en place un véritable programme routier, d’un montant de 29 milliards de F CFA pour, non seulement réhabiliter les routes en terre et renforcer les routes bitumées mais pour en construire de nouvelles.
Mes chers compatriotes,
Je viens de vous exposer ma première grande ambition pour notre pays, pour chacune et chacun d’entre vous.
Ma 2ème grande ambition est de procurer des emplois, notamment aux jeunes et de permettre à tous de vivre de revenus suffisamment stables et rémunérateurs.
Je ferai de la promotion de l’emploi une priorité.
C’est pourquoi dans les cinq ans à venir, je prends l’engagement de créer un million d’emplois.
Je m’en donnerai les moyens en injectant 600 milliards de FCFA dans l’économie de notre pays.
Nous recruterons massivement dans tous les domaines, notamment dans ceux de l’éducation et de la santé.
Pour la jeunesse de Divo, ce sont 26 milliards de FCFA que nous prévoyons pour la mise en place d’ un plan d’aide à la création d’emplois et au financement des projets portés par les jeunes.
Dans les cinq ans à venir, nous dégagerons 4 milliards de FCFA pour le financement des activités des femmes et favoriser l’accès des femmes au crédit.
Libérer les énergies, c’est baisser les charges qui pèsent sur les entreprises, c’est simplifier les procédures, c’est payer les fournisseurs de l’Etat.
C’est également créer un climat favorable à l’investissement et rendre notre pays plus attractif.
Chers frères, chères sœurs,
Je veux une nouvelle politique économique pour notre pays. Cette politique doit reposer sur la vitalité de notre agriculture.
Nous donnerons une nouvelle chance à Divo, cette riche région productrice de café et de cacao, en améliorant les conditions de vie des planteurs et en leur assurant des revenus à la mesure de leurs efforts.
Pour ce faire, je vous l’ai déjà dit, je m’engage à créer une structure unique pour la commercialisation du café et du cacao, à l’image de celle qui existe au Ghana avec le Cocoa Marketing Board.
La nouvelle chance pour Divo consistera à développer toutes les potentialités de la région.
Je pense à l’agro-alimentaire, en mettant l’accent sur la production des cultures vivrières.
Je pense bien entendu au riz : vos bas-fonds ne demandent qu’à être exploités.
Compte tenu de l’importance de l’agriculture dans la région comme la vôtre, j’ai estimé qu’un investissement de 36 milliards de FCFA permettrait de lui assurer tout son dynamisme.
Pour la commercialisation des produits agricoles, j’ai une bonne nouvelle également.
Je vous annonce que je construirai à Divo un marché de gros qui coûtera 5 milliards de FCFA.
Mes chers compatriotes,
Il serait fastidieux d’énumérer dans le détail tout ce que nous envisageons de faire pour vous dans les cinq prochaines années.
Mais, comme vous le constatez, j’ai l’ambition de faire de Divo et de votre département un véritable pôle de développement économique, social et culturel.
Le montant total des investissements donne la mesure de ma volonté de transformer votre région. C’est en effet 247 milliards de FCFA que je consacrerai au Département de Divo dans les cinq années à venir.
Mes chers compatriotes de Divo,
Le projet que je viens de vous présenter est ambitieux.
Il est cohérent et il est chiffré.
Les chiffres que je vous ai annoncés sont le résultat d’un travail minutieux réalisé par mes experts dans chacune des régions de notre pays.
Ce ne sont pas des chiffres en l’air !
Trouver de l’argent, vous le savez, c’est mon métier !
Je sais où aller chercher l’argent.
J’ai aidé de nombreux pays en difficultés lorsque j’étais Directeur Général Adjoint du FMI.
Je ferai la même chose pour notre pays si vous m’en donnez l’occasion.
Cinq ans me suffiront pour que notre économie soit plus forte et plus dynamique.
Cinq ans pour réussir le changement auquel aspirent toutes les Ivoiriennes et de tous les Ivoiriens.
Cinq ans pour remettre la Côte d’ivoire au travail.
Chers frères, chères sœurs,
Vous l’avez compris, je suis venu vous dire que l’enjeu de la prochaine élection présidentielle du 29 Novembre 2009 est capital pour chacun d’entre nous.
C’est pourquoi, la Commission Electorale Indépendante (CEI) doit tout mettre en œuvre pour le respect de la date de publication de la liste provisoire, prévue le 15 septembre prochain.
Je suis venu vous dire que nous devons nous mettre en situation de gagner, en nous rassemblant.
Je suis venu vous dire que la première victoire que nous devons remporter, c’est celle de la mobilisation et nous sommes sur le bonne voie.
Le projet que je vous ai exposé est la preuve que j’ai foi en notre pays et que j’ai foi en vous.
Mon projet est la garantie du progrès national, c'est-à-dire notre capacité d’améliorer nos conditions de vie.
Il est également le vôtre.
Cette œuvre de paix, de développement et de reconstruction nationale, c’est avec vous que je veux la réaliser.
Alors, j’ai besoin de vous comme j’ai besoin de toutes les Ivoiriennes et de tous les Ivoiriens.
La solution pour sauver notre pays est entre vos mains.
Alors réfléchissez bien.
Ce n’est pas le candidat d’un parti, d’une ethnie ou d’une religion que vous devez choisir.
C’est celui qui peut vous sauver et sauver la Côte d’Ivoire.
Comparez et écoutez la différence. Et faites le bon choix, un choix tourné vers l’avenir.
Frères et sœurs de Divo, je crois en vous !
Vive Divo, Vive la République, Vive la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.
