A la fin de sa «tournée de rattrapage» dans les régions du Fromager et du Sud-Bandama, Ado a animé une conférence de presse. «Les choses se sont bien passées, j`ai été heureux de la mobilisation », s`est-il réjoui. Evoquant la question du processus électoral, le conférencier a dénoncé un manque de visibilité. «C`est désolant. Il y a beaucoup de doutes sur le processus et cela me gène. Surtout quand on entend certains propos sur la capacité réelle de la Côte d`Ivoire à organiser ces élections. Il est temps que ceux qui sont chargés du processus nous donnent des dates crédibles. S`ils ont des difficultés, qu`ils nous le disent», a-t-il affirmé. Le «brave tchê» est revenu sur la nomination de Paul Yao N`Dré à la tête du Conseil constitutionnel. «Je l`ai dit, le président (Ndlr Laurent Gbagbo) est là par arrangement politique. Donc pour changer le président du Conseil constitutionnel, il aurait dû nous consulter. Le mandat du président sortant est terminé mais il aurait dû le laisser en place puisque lui-même son mandat est terminé. S`il m`avait consulté, je lui aurais proposé de laisser le président sortant en place», a-t-il soutenu. Pour lui, aucun risque de rejet de candidature ne devrait persister. «Je pense que tout le monde a compris le mal qui a été fait à notre pays par ces décisions malheureuses prises par le passé. Nous devons changer de cap parce que ce genres de situations ne peuvent plus se produire. Nous en avons assez des élections qui ne sont pas légitimes. Il ne faut plus que les vieux démons reviennent. Nous sommes aujourd`hui la risée du monde entier », a dénoncé Alassane Ouattara. A propos du dépôt de sa candidature, le mentor des républicains a estimé que rien ne presse. «Je n`ai pas encore eu le temps de me réunir avec mon équipe juridique mais ceci devrait se faire dans les jours à venir. Etant entendu que pour moi, cela est un acquis. J`estime que la campagne est plus importante», a-t-il confié.
M. D.
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