La récente augmentation du prix du carburant n`est pas du goût des transporteurs et des commerçants sur l`ensemble du territoire national. Le malheur ne vient jamais seul. Pendant que les Ivoiriens ont du mal à faire face aux dépenses de la rentrée scolaire 2009-2010, le gouvernement leur rend la pilule encore plus amère. Le litre du gasoil est passé de 532 à 588 FCFA. Le pétrole lampant de 420 à 460 FCFA et le super de 705 à 733 FCFA. Une augmentation qui a porté des coupes sèches aux budgets des ménages. Ainsi, n`eut été l`appel du ministre Mabri Toikeusse, la situation serait explosive, puisque les transporteurs voulaient paralyser le transport terrestre afin d`obtenir une réduction. M. Sori Bakayoko Ibrahim du syndicat national des transporteurs, joint au téléphone a dit que le « carburant est devenu trop cher et nous devons augmenter le transport pour pouvoir nous en sortir. Sinon, nous allons travailler à perte». Le ministre Mabri Toikeusse a promis de recevoir les transporteurs le jeudi prochain. Pour rechercher une solution consensuelle à leur exigence. C`est cette assurance qui a motivé les grincheux à surseoir à leur mouvement. Mais pour combien de temps? « Nous avons suspendu notre mot d`ordre de grève, mais si on nous roule dans la farine nous allons le relancer », prévient le président de la Coordination nationale des gares routières, Adama Touré.
Les consommateurs, les grands perdants
Les consommateurs sont les plus perdants dans cette situation. Car ils sont obligés de subir les différentes majorations au niveau du prix du transport, des denrées alimentaires… Avec la rentrée des classes, cela devient encore plus difficile pour eux. Car, plus les transports connaissent une hausse, plus le prix des denrées et autres biens de consommation augmente. Le président de l`association pour la protection des consommateurs actifs de Côte d`Ivoire, Soumahoro Nfaly, a qualifié cette autre augmentation du 1er septembre dernier de « mauvaise foi de la part des gouvernants, car ils ne présentent pas d`éléments qui justifient cette hausse ». Il a ajouté que son mouvement a adressé un courrier à la Banque mondiale pour lui expliquer la souffrance du peuple ivoirien, malgré la grande production de pétrole dans le pays. M. Soumahoro a estimé que si rien n`est fait par l`Etat pour réduire le coût de la vie, l`ensemble des associations des consommateurs de Côte d`Ivoire avisera.
Par Benjamin Soro
Les consommateurs, les grands perdants
Les consommateurs sont les plus perdants dans cette situation. Car ils sont obligés de subir les différentes majorations au niveau du prix du transport, des denrées alimentaires… Avec la rentrée des classes, cela devient encore plus difficile pour eux. Car, plus les transports connaissent une hausse, plus le prix des denrées et autres biens de consommation augmente. Le président de l`association pour la protection des consommateurs actifs de Côte d`Ivoire, Soumahoro Nfaly, a qualifié cette autre augmentation du 1er septembre dernier de « mauvaise foi de la part des gouvernants, car ils ne présentent pas d`éléments qui justifient cette hausse ». Il a ajouté que son mouvement a adressé un courrier à la Banque mondiale pour lui expliquer la souffrance du peuple ivoirien, malgré la grande production de pétrole dans le pays. M. Soumahoro a estimé que si rien n`est fait par l`Etat pour réduire le coût de la vie, l`ensemble des associations des consommateurs de Côte d`Ivoire avisera.
Par Benjamin Soro