L'épineux problème des «grades réels» des cheminots ivoiriens n'a pas encore trouvé de solution. Ils menacent de faire monter la pression sur Sitarail.
Cela fait quinze longues années que plus de 200 cheminots ivoiriens attendent le règlement définitif du problème «des grades réels» qui les oppose à leur employeur. Ce litige, la Société internationale du transport africain par rail (Sitarail) le traîne, depuis 1995, au terme de la signature de la convention de concession entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire, d'une part et entre les deux Etats d'autre part. Ces fameux «grades réels» dont Sitarail ignorait l'existence dès la reprise en main de la société ont constitué, quelques mois après le démarrage de l'activité ferroviaire en 1995, un point de revendication majeure des cheminots, empoisonnant sérieusement le climat social au sein de la compagnie. En effet, la résolution de ce contentieux devait entraîner une revalorisation substantielle de l'enveloppe à allouer aux travailleurs, notamment au titre du paiement de leurs droits. Comment en est-on arrivé là ? Avant sa privatisation, la Société ivoirienne de chemins de fer (Sicf) et les principaux syndicats ont réalisé des travaux d'avancement normaux des agents ferroviaires. Ainsi, à travers un protocole d'accord signé le 24 août 1994, les deux parties ont convenu de prononcer des avancements sans effets financiers. Cela, pour tenir compte de l'état de précarité, dans lequel, était plongée la trésorerie de l'entreprise. «La société était en difficulté et il était illusoire de vouloir bénéficier immédiatement des effets financiers des promotions», reconnaît Guédé Gbi, employé à la retraite anciennement responsable d'un syndicat. Toutefois, les parties contractantes ont décidé que ces avancements seront pris en compte pour le calcul des droits de tous les agents appelés à cesser leurs fonctions. «Nous nous engageons à négocier avec le repreneur, la prise en compte à tout point de vue de ces avancements pour ceux des agents promus à être transférés dans les effectifs de la future société», précise le protocole d'accord signé par le président Directeur général, Abdel Aziz Thiam, et les trois syndicats.
Dialogue de sourds
Cela fait quinze longues années que plus de 200 cheminots ivoiriens attendent le règlement définitif du problème «des grades réels» qui les oppose à leur employeur. Ce litige, la Société internationale du transport africain par rail (Sitarail) le traîne, depuis 1995, au terme de la signature de la convention de concession entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire, d'une part et entre les deux Etats d'autre part. Ces fameux «grades réels» dont Sitarail ignorait l'existence dès la reprise en main de la société ont constitué, quelques mois après le démarrage de l'activité ferroviaire en 1995, un point de revendication majeure des cheminots, empoisonnant sérieusement le climat social au sein de la compagnie. En effet, la résolution de ce contentieux devait entraîner une revalorisation substantielle de l'enveloppe à allouer aux travailleurs, notamment au titre du paiement de leurs droits. Comment en est-on arrivé là ? Avant sa privatisation, la Société ivoirienne de chemins de fer (Sicf) et les principaux syndicats ont réalisé des travaux d'avancement normaux des agents ferroviaires. Ainsi, à travers un protocole d'accord signé le 24 août 1994, les deux parties ont convenu de prononcer des avancements sans effets financiers. Cela, pour tenir compte de l'état de précarité, dans lequel, était plongée la trésorerie de l'entreprise. «La société était en difficulté et il était illusoire de vouloir bénéficier immédiatement des effets financiers des promotions», reconnaît Guédé Gbi, employé à la retraite anciennement responsable d'un syndicat. Toutefois, les parties contractantes ont décidé que ces avancements seront pris en compte pour le calcul des droits de tous les agents appelés à cesser leurs fonctions. «Nous nous engageons à négocier avec le repreneur, la prise en compte à tout point de vue de ces avancements pour ceux des agents promus à être transférés dans les effectifs de la future société», précise le protocole d'accord signé par le président Directeur général, Abdel Aziz Thiam, et les trois syndicats.
Dialogue de sourds