Cour pratiquement déserte, salles de classe vides et recouvertes de poussière, des travaux de réfection au niveau de l’entrée. Hier, premier jour de la rentrée scolaire, le groupe scolaire EPP Lac de Koumassi ressemblait encore à un établissement en vacances. Seule la présence de quelques élèves jouant à la marelle, de directeurs devant leurs bureaux et d’un groupe d’enseignants indiquent que l’établissement a bien rouvert ses portes. Venue ‘’voir comment se passaient les choses’’, Mme Adiko, l’inspectrice de la zone, ne peut que constater la timidité de la reprise. Une situation due, selon les enseignants, aux parents d’élèves et aux élèves qui ne sont pas venus assez nombreux. « Depuis le début des inscriptions au CP1 le lundi 7 septembre dernier, j’ai seulement enregistré 8 élèves. Aujourd’hui, aucun parent n’est venu inscrire son enfant », nous confie M. Séhi Racine Guy, instituteur chargé de l’inscription des élèves de CP1. Conformément aux instructions du ministère de l’Education nationale, la priorité est accordée aux enfants âgés de 9 ans. « Pour les plus petits (4 ans), les parents doivent fournir une attestation qui prouve que l’enfant a fait la maternelle », précise M. Séhi. Tout comme le groupe scolaire Lac, l’heure est encore aux travaux d’assainissement au groupe scolaire régional de Treichville. A notre passage, des agents de la mairie, s’attelaient au nettoyage de la cour. Voyant que rien de spécial ne se passait ce premier jour, certains parents rebroussaient chemin avec leurs enfants. « Ma fille passe en classe de CP2. Je suis venue l’accompagner, mais je n’ai trouvé personne. Sa maîtresse n’est pas là et la classe est fermée. Nous retournons donc à la maison », nous indique dame Massenigbè Mariam. Les cours, soutient Mme Aka Célestine, conseillère pédagogique au sien groupe, ne pourront débuter effectivement que le lundi prochain. « Nous n’avons pas encore reçu tout le matériel didactique. Les cours débuteront la semaine prochaine. Sinon les enseignants sont là. Mais d’ici là, ils feront des révisions avec les enfants », indique t-elle.
Cette première journée a quand même connu un engouement chez les plus grands. Au Lycée municipal de Koumassi, peu après 11 h, la cour est encore bondée d’élèves. La plupart d’entre eux ne sont là que pour se procurer les fiches d’inscription. « Sans ces fiches, on ne peut pas s’inscrire. Nous venons retirer les fiches pour les remplir et les remettre à nos parents afin qu’ils les signent », confie un groupe de filles en classe de 1ère D. Enseignants et censeurs étant en réunion avec le proviseur du lycée, nous n’avons pas pu être situés sur le début exact des cours dans l’établissement.
Dao Maïmouna
Cette première journée a quand même connu un engouement chez les plus grands. Au Lycée municipal de Koumassi, peu après 11 h, la cour est encore bondée d’élèves. La plupart d’entre eux ne sont là que pour se procurer les fiches d’inscription. « Sans ces fiches, on ne peut pas s’inscrire. Nous venons retirer les fiches pour les remplir et les remettre à nos parents afin qu’ils les signent », confie un groupe de filles en classe de 1ère D. Enseignants et censeurs étant en réunion avec le proviseur du lycée, nous n’avons pas pu être situés sur le début exact des cours dans l’établissement.
Dao Maïmouna