x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 16 septembre 2009 | Le National

Visite de Blaise Compaoré à Laurent Gbagbo - Une amitié retrouvée

Laurent Gbagbo - Blaise Compaoré. Deux amis de très longue date que la guerre en Côte d'Ivoire ont de nouveau réunis au chevet du pays d'Houphouët malade pour sortir de la crise. Deux Présidents de deux pays amis et frères au destin commun. C'est le sens qu'il faut accorder à cette visite d'Etat du Président du Faso.


Laurent Gbagbo - Blaise Compaoré. La main dans la main. Honte à ceux qui ont voulu opposer les deux Chefs d'Etat et surtout les deux pays. Entre ces deux Chefs d'Etat, c'est une longue histoire d'amitié et de fraternité. Que le temps et l'usure n'ont pu venir à bout. Pour ceux qui ne le savent pas, Quand Laurent Gbagbo fuyait la machine répressive du pouvoir PDCI et passait en 1982 par le Burkina Faso pour rejoindre la France, le Président du Faso, Blaise Compaoré, en visionnaire et stratège politique avait prédit que Laurent Gbagbo sera un jour Président de la République de Côte d'Ivoire. La prophétie s'est réalisée. C'est l'ami, le frère de très longue date qui préside depuis Octobre 2000 aux destinées de la Côte d'Ivoire. Cette visite en dehors du fait qu'elle réchauffe les relations cordiales entre les deux pays, ravive l'amitié et la fraternité entre les deux peuples et leur Chefs d'Etat.

Le gage d'une
présidentielle
transparente
et apaisée
La Côte d'Ivoire se prépare à des élections post- crise. Et la visite d'Etat du Président du Faso est le gage du climat de paix qui doit précéder et entourer ces consultations générales. Car les Ivoiriens toutes tendances politiques confondues attendent que le Président Blaise Compaoré délivre la parole qui va entraîner un climat de paix sociale avant les joutes électorales. Ne convient - il pas après l'échec de l'équipe de Beugré Mambé, le Président de la CEI, de reporter jusqu'en Mars 2010 la présidentielle que ce dernier a fixée sur un coup de tête au 29 Novembre 2009 ? Les Ivoiriens l'attendent de la bouche du facilitateur du dialogue direct, cette parole qui va mettre en confiance les candidats d'abord et ensuite les électeurs, c'est-à-dire la population ivoirienne.
Beugré Mambé, l'actuel Président de la CEI est un problème réel pour l'organisation pratique de ces élections. Il a prouvé à maintes reprises son incompétence. C'est pourquoi le facilitateur du dialogue direct ne doit pas s'embarrasser de fioritures pour déclarer l'échec patent de l'équipe de Mambé. Cette équipe doit être au plus vite remplacée par une autre compétente, dynamique et sans coloration politique. Les Ivoiriens toutes tendances politiques confondus ont les yeux tournés vers M. Honoré Guié, l'actuel PCA de la RTI qui a démontré hier sous la junte militaire conduite par le Général Robert Guié, son impartialité, sa neutralité et sa probité intellectuelle.

De la nécessité
de changer
ce gouvernement
Dans l'échec actuel de la CEI à organiser la présidentielle, le Premier ministre Soro n'est pas comptable. C'est du côté de la CEI qu'il faut chercher les causes profondes des différents reports de la présidentielle en Côte d'Ivoire. Il faut au plus vite changer le gouvernement Soro. Une équipe commando restreinte sous l'actuel Premier Ministre serait la bienvenue pour conduire les Ivoiriens à une élection apaisée et transparente. L'actuelle équipe gouvernementale a une forte coloration politique et chaque ministre travaille pour sa propre chapelle. Chacun reçoit ses mots d'ordre de sa formation politique. En plus, ils se sont illustrés jusqu'aujourd'hui dans des détournements de fonds, des malversations de toutes sortes au profit de leurs partis politiques. Qui sont signataires des Accords de Linas- Marcoussis et qui profitent des subventions de l'état. Une injustice dénoncée par les candidats des autres formations politiques qui n'étaient pas dans la banlieue parisienne et qui iront à cette élection financièrement diminués. On ne doit pas laisser ces ministres aller aux élections avec les moyens de l'état. Il faut juste après la visite du Président Blaise Compaoré limoger l'actuel gouvernement pour faire appel à une équipe choc issue de la société civile.

Faire appel à une équipe commando
Un nouveau gouvernement s'impose véritablement. Car l'actuelle équipe gouvernementale a à maintes reprises montrer ses limites. Il faut au plus vite débarquer ce gouvernement de crabes et de serpents et demander au Premier ministre Soro de constituer un nouveau gouvernement. Pour cette nouvelle équipe gouvernementale, les Ivoiriens ont déjà une ossature idéale. Il s'agit de faire confiance à Désiré Tagro, Kadet Bertin, Amani N'Guessan, Mamadou Koné, Amadou Koné, Sokoury Bohui, Marcel Gossio, Alcide Djédjé Evariste Meambly, N'Guettia Venance, Dr N'Gouan Patrick, Jean - Louis Billon, Ano N'Guessan, Eugène Marie Diomandé. Ce sont quelques noms qui circulent sur toutes les lèvres à Abidjan pour siéger au sein de ce gouvernement qui aura juste six (6) mois pour conduire les Ivoiriens à des élections claires et transparentes. M .Charles Diby Koffi est maintenu à l'Economie et aux Finances il doit user de son autorité pour mettre de l'ordre au sein des régies financières (Impôts, Douanes, Trésor) pour qu'aucun Directeur Général ne garde par devers lui à la maison 400 à 500 millions de F CFA pour sa popote ou ses galipettes. Il faut débarrasser ce gouvernement des ministres- militants et Président de parti comme Mabri Toikeusse. Ceux - là ne sont pas sincères et mettent à mal le processus de paix parce que travaillant en sous - marin pour leurs chapelles politiques en finançant leurs leaders pour tirer vers le bas la sortie de crise amorcée par l'Accord Politique de Ouaga.
Enfin, les Ivoiriens souhaitent que le Président du Faso, Blaise Compaoré et son homologue ivoirien expliquent à la nation la nécessité de reporter cette présidentielle jusqu'en mars 2010 comme l'a toujours souhaité le Président du FNID, M. Tapé Koulou, un homme épris de paix. Les Ivoiriens veulent fêter en cette fin d'année sans qu'il y ait des troubles dus à des contentieux électoraux. Honoré Guié ou N'Gouan Patrick pour remplacer Robert Beugré Mambé à la CEI : c'est le souhait de tous les Ivoiriens qui aspirent à la paix dans ce pays.


Joachim Digbeu
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ