A l’initiative de la Coordination des communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite du Président Gbagbo, Abou Drahamane Sangaré, 1er vice-président du FPI, a animé, mercredi, à l’Hôtel Pullman, à Abidjan, une conférence sur’’ les enjeux politiques et historiques des élections de sortie de crise : quel Chef d’Etat pour la Côte d’Ivoire ?’’. “Les enjeux politiques et historiques des élections de sortie de crise : quel chef d’Etat pour la Côte d’Ivoire ?”. Tel est l’intitulé de la conférence publique prononcée par Aboudrahamane Sangaré, 1er vice -président du Front populaire ivoirien (FPI) en charge de la stratégie politique, mercredi, à l’Hôtel Pullman, à Abidjan-Plateau en présence d’une foule nombreuse. Au cours de cette conférence inaugurale du programme d’actions de la coordination des communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite du président Gbagbo que dirige Eric Ané, l’invité a présenté Laurent Gbagbo comme le candidat qui répond le mieux aux aspirations des Ivoiriens. Il a argumenté sa thèse par le fait que M. Gbagbo a subi le parcours initiatique et les épreuves inhérentes à la conquête du pouvoir avec courage et détermination. Il a présenté Laurent Gbagbo comme celui qui a subi toutes les humiliations et brimades. Mais qui ne nourrit ni haine ni vengeance contre ses bourreaux. Bien au contraire, avec humilité et sagesse, il pardonne. Abou Drahamane Sangaré fait-il remarquer que c’est en Côte d’Ivoire qu’il est constant que tout le monde s’obstine à se faire un nom dans la politique. Même les personnes qui n’ont jamais appris à faire la politique veulent être président de la république. Pourtant, a révélé Sangaré, Gandhi, Jean Jaurès et bien d’autres ont marqué l’humanité et sont dans l’histoire sans avoir jamais été Président de la République. “Ici, tout le monde peut être candidat, mais n’importe qui ne peut pas être président de la République”, a-t-il tranché. Avant d’indiquer que “la présidence de la République est une fonction et non un travail. La présidence est un fauteuil et non un banc”. Le conférencier s’est élevé contre tous ceux qui estiment qu’il faut disposer d’une forte surface financière avant de faire la politique. Selon lui, la politique est un métier qui s’apprend. “On ne vient pas dans la politique parce qu’on a une immense fortune. Le pouvoir politique ne tombe pas non plus du ciel. C’est un métier”, a-t-il soutenu. Or justement, parmi les candidats à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le premier vice-président avoue que c’est Laurent Gbagbo qui a appris le métier de la politique pour être aujourd’hui un professionnel. C’est pourquoi, il invite les Ivoiriens à porter leur choix sur le candidat Gbagbo. « Le suffrage des Ivoiriens doit aller à celui qui défend leurs aspirations. Il faut voter Laurent Gbagbo, un professionnel de la politique qui peut faire avancer le pays », a-t-il dit. Depuis l’âge de 18 ans Abou Drahamane Sangaré qui a retracé le parcours tumultueux de l’existence de Laurent Gbagbo a révélé que depuis que son fils avait six (6) ans, le père Paul Koudou Zèpè avait prédit que son fils serait président de la République. A l’âge de 18 ans, Laurent Gbagbo s’est engagé corps et âme dans la politique. Selon M. Sangaré, l’arrestation de son père, le 16 juillet 1964 par le régime PDCI agrandit la douleur de Laurent Gbagbo et aiguillonne sa volonté de combattre ce parti. Dès lors, Laurent Gbagbo et les membres de sa famille, ses géniteurs mais aussi ses camarades de lutte, vont vivre les pires humiliations et injustices: exil, arrestations, emprisonnements, expulsion de sa première épouse par le PDCI qui l’accusait d’être communiste, rétention de salaire etc. Mais, constate M. Sangaré, Laurent Gbagbo a transcendé les douleurs par un courage extraordinaire. “Laurent Gbagbo est un modèle de courage, un courage qui s’appuie sur la foi ”, a fait remarquer le vice président du FPI . Outre le courage, l’orateur a noté l’intégrité de Gbagbo. Il a révélé que pendant que Gbagbo était en exil en France, Houphouët-Boigny continuait à renflouer son compte à sa banque à Abidjan. Houphouët-Boigny a même proposé deux (2) milliards de FCFA à Gbagbo dans son exil français. En France même, les autorités lui proposaient la nationalité française. Mais de tout cela, Laurent Gbagbo est resté loin. Car, conseille M. Sangaré, “en politique, le passé ne passe pas. Il vous rattrape toujours au moment où vous vous y attendez le moins. Soit pour vous briser, soit pour vous élever”. Or, fait-il observer, Laurent Gbagbo a toujours su éviter les éléments qui auraient pu briser sa carrière. Au regard du parcours politique qui le confond aux préoccupations de ses concitoyens, Aboudrahamane Sangaré a invité les Ivoiriens à porter leur choix sur Laurent Gbagbo. Prenant acte des mensonges et des promesses fallacieuses de certains candidats, Aboudrahamane Sangaré a révélé que « le FPI est une machine qui se mettra en branle le moment venu » pour rétablir la vérité. Le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, 2ème vice Président du FPI et Sylvain Miaka Ouretto, Secrétaire général du FPI ont tous invité les leaders d’opinion et tous les Ivoiriens à s’approprier le candidat Laurent Gbagbo qui transcende le cadre de son parti, le FPI. Eric Ané, premier responsable de la Coordination des communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite du président Laurent Gbagbo et ses camarades entendent investir tous les champs de communication afin de booster la communication électorale de leur candidat et être une structure de soutien à l’organisme de campagne du candidat Gbagbo. Leur crédo : au cœur des élections, leur slogan principal : Gbagbo, le rempa rt de la République. Le 25 septembre, la Coordination lance son site internet. L’initiative de la Coordination des communicateurs bénévoles a été saluée par les personnalités présentes à la conférence, laquelle a vu la participation de nombreux militants et sympathisants dont des responsables de la Fédération nationale des commerçants de Côte d’Ivoire (FENACCI).
Délon’s Zadé
Délon’s Zadé
