"Renforcement des capacités. Coordination des actions pour faciliter la lutte contre la contrefaction sur le territoire et aux frontières ". C'est l'essentiel du contenu de la convention, entre la direction générale de la douane et l'entreprise Uniwax. Pour l'occasion, le colonel Mangly au nom de la douane, et Jean Louis Menudier, pour Uniwax ont apposé leurs signatures au bat du document qui scelle la collaboration entre ces deux structures, dans la lutte contre la contrefaction. Un fléau que subit fortement Uniwax avec ses modèles contrefaits et vendus dans plusieurs pays africains. " Cette initiative louable nécessite une collaboration étroite entre le secteur privé et le secteur public. (…) La signature de cette convention formalisera donc les engagements réciproques auxquels les parties signataires ont librement accepté de souscrire ". Précise de fait, M. Menudier le directeur général de l'entreprise Uniwax. Le secteur du textile, notamment celui du pagne, reste le plus touché par la contrefaction. Ce qui fait que déjà en Côte d'Ivoire, des entreprises célèbres dans le textile ont fermé. Il s'agit, par exemple, de Utexi à Dimokro, Cotivo à Agboville pour ne citer que ces deux exemples parmi tant d'autres. Ce sont donc des milliers de Fcfa que ce fléau cause aux continents africains, dans l'indifférence presque de tout le monde. Même si l'Etat vient de prendre le problème au sérieux, en créant une sous- direction de la lutte contre la contrefaction. Sur le champ, après la signature de la convention, Uniwax a offert un véhicule d'intervention à la douane. Un acte d'ailleurs salué à sa juste valeur par le colonel Alphonse Mangly, le directeur général de la douane. " Uniwax, révèle- t- il, dans ce combat, a toujours été aux côtés des douanes ivoiriennes. J'en veux pour preuves, non seulement les séances de formations organisées en faveur des douanes. Mais aussi, le financement de notre participation au séminaire sur la contrefaction qui a eu lieu au Bénin ".
Guehi Brence
Guehi Brence