Acturoutes.info - Telle que stipulée dans le discours du président du Burkina Faso face aux députés à l’Assemblée nationale ivoirienne, jeudi 17 septembre, la question de la sécurité routière a désormais rang de priorité dans l’intensification de la coopération avec le voisin du sud, la Côte d’Ivoire.
A Abidjan, le président Blaise Compaoré a sensiblement repris l’une des clauses ayant sanctionné, le mardi 15 septembre, les échanges lors du Conseil de ministres conjoint de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, tenu à Yamoussoukro, réitérant l’engagement des deux gouvernements dans « la réhabilitation, le renforcement et le revêtement des tronçons des axes inter-Etats existants ».
« Il nous faut veiller à faciliter le transit routier entre les deux pays » a déclaré le facilitateur du processus de paix en Côte d’Ivoire devant des parlementaires ivoiriens dont le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, interpellés sur l’ « efficacité économique » à restaurer le corridor Abidjan-Ouagadougou.
Evitant de façon subtile les mots qui fâchent relativement telles que tracasseries routières, l’hôte du président ivoirien a enjoint burkinabés et ivoiriens, au nom du traité d’amitié et de coopération qui les lie depuis juillet 2008, à « faciliter le transit routier entre les deux pays ».
Entre les deux capitales, c’est au moins 1000 km que parcourent par la route, et dans les deux sens, les gros porteurs de marchandises. Le Port Autonome d’Abidjan (PAA) représente pour les opérateurs économiques burkinabés, la porte de sortie naturelle de leurs produits d’exportation vers les marchés extérieurs.
L’axe Ouaga-Abidjan, bien que plombée par « une multitudes de barrages », est indiscutablement un couloir de transit d’une rare densité et d’une forte importance dans les échanges économiques dont tire profit le PAA qui, pour preuve, dispose d‘une représentation dans la capitale burkinabé.
C’est pour consolider ces acquis incontournables pour l’essor économique des deux peuples frères et pour l’intégration sous-régionale que les ministres ont rappelé la nécessité de « l’harmonisation des procédures de contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises ».
La mise en œuvre de telles dispositions sécuritaires est très attendue pour donner une nouvelle jeunesse au réseau routier, notamment en Côte d’Ivoire où le bitume est fortement endommagé par les camions surchargés. En concédant que, par cette pratique, les transporteurs prêtent le flanc au racket, il faut beaucoup plus insister sur le fait qu’elle est à l’origine d’accidents aux conséquences souvent tragiques.
L’Editorial de Célestin KOUADIO
c.kouadio@acturoutes.info
A Abidjan, le président Blaise Compaoré a sensiblement repris l’une des clauses ayant sanctionné, le mardi 15 septembre, les échanges lors du Conseil de ministres conjoint de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, tenu à Yamoussoukro, réitérant l’engagement des deux gouvernements dans « la réhabilitation, le renforcement et le revêtement des tronçons des axes inter-Etats existants ».
« Il nous faut veiller à faciliter le transit routier entre les deux pays » a déclaré le facilitateur du processus de paix en Côte d’Ivoire devant des parlementaires ivoiriens dont le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, interpellés sur l’ « efficacité économique » à restaurer le corridor Abidjan-Ouagadougou.
Evitant de façon subtile les mots qui fâchent relativement telles que tracasseries routières, l’hôte du président ivoirien a enjoint burkinabés et ivoiriens, au nom du traité d’amitié et de coopération qui les lie depuis juillet 2008, à « faciliter le transit routier entre les deux pays ».
Entre les deux capitales, c’est au moins 1000 km que parcourent par la route, et dans les deux sens, les gros porteurs de marchandises. Le Port Autonome d’Abidjan (PAA) représente pour les opérateurs économiques burkinabés, la porte de sortie naturelle de leurs produits d’exportation vers les marchés extérieurs.
L’axe Ouaga-Abidjan, bien que plombée par « une multitudes de barrages », est indiscutablement un couloir de transit d’une rare densité et d’une forte importance dans les échanges économiques dont tire profit le PAA qui, pour preuve, dispose d‘une représentation dans la capitale burkinabé.
C’est pour consolider ces acquis incontournables pour l’essor économique des deux peuples frères et pour l’intégration sous-régionale que les ministres ont rappelé la nécessité de « l’harmonisation des procédures de contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises ».
La mise en œuvre de telles dispositions sécuritaires est très attendue pour donner une nouvelle jeunesse au réseau routier, notamment en Côte d’Ivoire où le bitume est fortement endommagé par les camions surchargés. En concédant que, par cette pratique, les transporteurs prêtent le flanc au racket, il faut beaucoup plus insister sur le fait qu’elle est à l’origine d’accidents aux conséquences souvent tragiques.
L’Editorial de Célestin KOUADIO
c.kouadio@acturoutes.info