Le président du Cercle des jeunes patriotes de la région des lacs (Cjpl), Gogo Kouassi, a déclaré, samedi, que le fauteuil présidentiel n’est pas un héritage du peuple baoulé. C’était lors de leur 1ere assemblée générale ordinaire à l’espace Fanion à Yamoussokro. «Laurent Gbagbo, le choix de la jeunesse des lacs». Tel est le thème de cette Ag dont la Première dame en était la marraine. Ils sont venus de tous les coins de la région des lacs, jeunes comme femmes, pour le bilan de leur bureau en place depuis 3 ans. Gogo Kouassi a fait rappelé que c’est à la suite de la crise politico militaire que leur mouvement a été créé pour défendre la patrie. Et, selon lui, le mouvement n’avait pas de parti pris jusqu’à ce que les membres se rendent compte que Gbagbo est effectivement l’homme qu’il faut pour une nation paisible et développée. « Lorsque notre mouvement est créé on n’avait pas de parti politique, mais au fil du temps on a constaté que Houphouët est mort mais il est ressuscité en Laurent Gbagbo car il est entrain de réaliser ses vœux les plus chers. C’est à dire le transfert de la capitale à Yamoussoukro et la politique de décentralisation, ainsi que bien d’autres importantes choses pour le développement de notre pays. C’est pour cela nous avons choisi Gbagbo comme notre président principal », a-t-il justifié. Il a poursuivi pour dire que: «Nous avons sensibilisé un peu partout même dans la région de Marahoué, il s’agit pour nous de mesurer nos forces et nos faiblesses, on a eu des difficultés ici à Yamoussoukro parce qu’il faut dire que les autres leaders politiques et en particulier le peuple, sans le savoir voulait écarter les autres partis sous prétexte que le pouvoir présidentiel est leur héritage car légué par le président Houphouët. Mais nous disons non, la présidentielle n’est pas un héritage. Que le peuple baoulé les autres partis politiques sachent que si Houphouët a lutté c’est pour le bien de toute la nation et non pour eux seuls. Nous avons un dénominateur commun c’est bien la Côte d’Ivoire.», a déclaré l’ancien instituteur devenu professeur de français. Il a invité: «celui qui a aimé Houphouët qu’il aime Gbagbo parce qu’il est en train de relever le défi lancé par le président Houphouët».
Boua Chéril
Boua Chéril