Ce samedi à Adzopé, le Front populaire ivoirien (Fpi), a eu chaud avec Henri Konan Bédié. Le président du Pdci-Rda, qui y tenait le meeting de clôture de sa tournée dans les «3 A », n`a pas du tout été tendre avec le parti d`Affi N`Guessan. Qu`il a accusé d`être à la base aussi bien de la violence à l`école orchestrée par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d`Ivoire (Fesci) que des ennuis économiques que connaît la Côte d`Ivoire. «Par l`intimidation, le harcèlement fiscal, les arbitrages douteux, la destruction de nombreuses entreprises, la corruption rampante, l`extorsion de fonds, l`insécurité entretenue par des vandales appelés complaisamment «patriotes», ils ont arrêté net notre marche vers le progrès en provoquant la délocalisation de nombreux services et unités industrielles. Sous leur influence maléfique, notre jeunesse est devenue violente, pervertie par la Fesci», a-t-il chargé. Pour lui, ce syndicat estudiantin, manipulé par le Fpi, a amené la jeunesse à croire qu`elle ne peut vivre sa liberté qu`au détriment de celle des autres. «On lui a fait croire qu`elle (la jeunesse, Ndlr) ne peut réussir qu`en trichant aux examens et concours et en achetant les diplômes. Résultat ? L`école est devenue un espace de non droit et réfractaire au savoir et à la culture», a blâmé HKB.
Marc Dossa
Marc Dossa
