Face aux attaques ciblées et répétées contre le candidat du Pdci, Henri Konan Bédié, Me Ahoussou Jeannot, président de la cellule juridique de campagne, a décidé de monter au créneau pour, selon lui, rassurer les militants afin que ceux-ci ne succombent pas au jeu des "journalistes-sofas".
Monsieur le ministre Ahoussou Jeannot, vous êtes le président de la commission juridique de campagne du président Bédié, candidat du Pdci à la présidentielle. Nous avons lu dans la presse proche de l`ex-rébellion ce matin que votre cheval était disqualifié de la course à la présidentielle. Votre commentaire.
Je crois que cela participe du jeu politique abjecte dont sont passés spécialistes nos adversaires d`en face qui utilisent des mains et des sous-mains obscurs pour essayer de nous tirer vers le bas. Ils veulent poser un problème qui a trouvé solution tant du point de vue des textes généraux, je veux parler de la constitution et du code électoral, que sur le plan des textes internes au Pdci-Rda.
Les élections devraient avoir lieu en 2005. Si ces élections avaient eu lieu à cette date, le problème ne se serait pas posé. C`est face à l`incapacité notoire et spectaculaire de ceux qui nous gouvernent à organiser les élections que nous nous trouvons dans cette situation particulière où tous les textes électoraux ont fait l`objet d`amendement ou d`assouplissement afin de nous permettre d`aller aux élections dans la sérénité. Mais j`ai l`impression que la candidature du président Bédié procure des démangeaisons à certaines personnes qui n`osent pas se déclarer. On oublie que celui qui est au pouvoir a son mandat expiré depuis octobre 2005. Depuis cette date, il est incapable d`organiser les élections et on veut nous sanctionner parce que quelqu`un est incapable de faire son travail. Si on veut regarder la constitution et l`appliquer, Gbagbo n`est plus président de la République. Là-dessus, tous les juristes sont unanimes, son mandat est expiré au regard de la constitution. Si Gbagbo joue encore le rôle de chef d`Etat, c`est à cause des arrangements politiques, Marcoussis et Pretoria notamment. Mais en réalité, c`est un administrateur provisoire de la Côte d`Ivoire. Il administre le pays pour qu`on aille aux élections. Au plan des textes internes du Pdci dont on fait allusion, je vais vous rappeler que c`est le 11e congrès du Pdci qui, en plébiscitant le président Bédié, lui a expressément demandé d`être le candidat du Pdci à la prochaine élection présidentielle. C`est faisant suite à cette recommandation du congrès que le président Bédié s`est porté candidat à l`investiture du Pdci. Là encore, le jeu démocratique était ouvert et Bédié l`a emporté brillamment.
On soulève un problème de l`application des textes internes d`un parti politique qui demeure une association privée pour tenter de remettre en cause la candidature de M. Bédié. Mais ce problème a été déjà posé et résolu par le Bureau politique du Pdci-Rda. Qui a décidé après débat que compte tenu des circonstances actuelles, le parti ne pouvait aller en congrès pour renouveler ses instances et que la priorité devrait être mise sur la préparation des élections. Le Pdci est représenté partout, Korhogo, Tengréla, Toulepleu, Bouna et déplacer les militants n`est pas aisé. Le Bureau politique a décidé qu`il fallait maintenir Bédié parce qu`il incarne l`unité du Pdci, il incarne tout ce que le Pdci a de positif, de fort. Alors venir remuer les statuts d`une association privée, venir poser un problème que le Bureau politique du Pdci a déjà réglé, venir contester la candidature de Bédié de façon publique semble procéder d`une volonté de remettre en cause le processus électoral enclenché. Ce sont des journalistes sofa, des mercenaires politiques qui cherchent à distraire nos militants. Ils veulent vaille que vaille semer le désordre au sein du Pdci-Rda. Pour eux, il faut qu`on passe le temps à se battre, à se contester les uns les autres. Sinon un article pareil dans Nord-Sud, ça répond à quoi ?
Vous pensez à une machination plus profonde ?
Vous savez, la cohésion qui est en train de se mettre en place au niveau du parti ne fait pas forcément plaisir à tout le monde. Vous avez vu Bombet aux meetings d`Agboville et d`Adzopé. Vous voyez le Premier ministre Charles Konan Banny qui parcourt le pays pour dire que c`est Bédié le candidat du Pdci, tout cela ne fait pas plaisir à tout le monde. Et ce genre de papier vient pour nous dire qu`il y a des gens qui nous aiment et qui font semblant d`être nos amis quand nous leur montrons que nous sommes divisés. Mais quand nous affichons une certaine cohésion, ils sont désemparés. Il y a aussi ceux qui disaient que le serpent n`est pas encore mort, on les voit en train d`instrumentaliser des gens pour mener leur combat. Gbagbo a tellement appauvri les Ivoiriens, il nous a réduits dans la misère totale que certains individus perdent leurs âmes pour si peu. Cet article est un article de Sofa, un article de mercenaire. Mais cela ne peut et ne doit ébranler les militants du Pdci. Je peux les rassurer. Je mets au défi qui que ce soit d`oser attaquer le président Bédié sur le terrain juridique. Nous avons les hommes, les arguments et l`arsenal électronique pour livrer et gagner cette bataille. Nous disons à ceux que la candidature de Bédié dérange que nous sommes prêts à les gratter là où ça les démange.
Vous êtes donc serein ?
Regardez tout ce qu`il y a au Pdci, observez froidement, regardez la qualité de la ressource humaine qu`il y a au Pdci. Depuis la génération d`avant, Camille Alliali, Jean Konan Banny qu`on a vu d`ailleurs à la dernière réunion de présentation de l`équipe nationale de campagne du président Bédié, vous regardez la génération du président Bédié, après lui celle de Djédjé Mady avant d`atteindre notre génération à nous, regardez toutes ces compétences, regardez comment le Pdci est structuré. Regardez encore après notre génération celle des plus jeunes, ils ont fait la bonne école, ils ont de l`éducation et cela qui peut faire avancer un pays.
On ne peut pas être ébranlé par ces âneries, je n`aurai pas réagi si vous ne me l`avez pas demandé. Nous avons accepté de parler pour rassurer nos militants que l`on tient à ébranler coûte que coûte. Je dois préciser qu`au Pdci, il y a suffisamment d`intelligence pour lire nos statuts, les interpréter et surtout savoir où se trouvent nos intérêts. Le Pdci a choisi Bédié, le Pdci ira aux élections avec Bédié. Vous le voyez déjà à l`œuvre au cours de cette pré-campagne dans des régions supposées peu favorables au Pdci, Bédié soulève les foules.
Dans la cellule juridique de campagne que j`ai l`honneur de diriger, il y a des professeurs agrégés de Droit, des docteurs, des avocats de renommée internationale. Ce n`est donc pas un petit problème comme celui-là, que nous allons peut-être donner à l`un de nos stagiaires qui va nous ébranler. Pour ébranler le Pdci, il faut bien plus. On a connu des coups d`Etat et on est toujours là, plus fort. Le Pdci a été bâti sur un socle, l`amour, la fraternité, le partage, la solidarité agissante.
On veut nous tirer vers le bas. Vous avez vu ce qui s`est passé à Adzopé, vous pensez que ça peut faire plaisir à Gbagbo où à Simone Gbagbo ?
On cherche à ébranler certains de nos militants, mais je tiens à les ramener, le dossier de Bédié que nous avons déposé à la Cei est inattaquable, propre. Si c`est Nord-Sud qui veut s`ériger en Conseil constitutionnel, nous pensons que ce n`est pas un adversaire de poids pour nous. Que ceux qui les envoient aient le courage de se dévoiler et comme ça le débat sera plus intéressant.
Propos recueillis par Akwaba Saint Clair
Monsieur le ministre Ahoussou Jeannot, vous êtes le président de la commission juridique de campagne du président Bédié, candidat du Pdci à la présidentielle. Nous avons lu dans la presse proche de l`ex-rébellion ce matin que votre cheval était disqualifié de la course à la présidentielle. Votre commentaire.
Je crois que cela participe du jeu politique abjecte dont sont passés spécialistes nos adversaires d`en face qui utilisent des mains et des sous-mains obscurs pour essayer de nous tirer vers le bas. Ils veulent poser un problème qui a trouvé solution tant du point de vue des textes généraux, je veux parler de la constitution et du code électoral, que sur le plan des textes internes au Pdci-Rda.
Les élections devraient avoir lieu en 2005. Si ces élections avaient eu lieu à cette date, le problème ne se serait pas posé. C`est face à l`incapacité notoire et spectaculaire de ceux qui nous gouvernent à organiser les élections que nous nous trouvons dans cette situation particulière où tous les textes électoraux ont fait l`objet d`amendement ou d`assouplissement afin de nous permettre d`aller aux élections dans la sérénité. Mais j`ai l`impression que la candidature du président Bédié procure des démangeaisons à certaines personnes qui n`osent pas se déclarer. On oublie que celui qui est au pouvoir a son mandat expiré depuis octobre 2005. Depuis cette date, il est incapable d`organiser les élections et on veut nous sanctionner parce que quelqu`un est incapable de faire son travail. Si on veut regarder la constitution et l`appliquer, Gbagbo n`est plus président de la République. Là-dessus, tous les juristes sont unanimes, son mandat est expiré au regard de la constitution. Si Gbagbo joue encore le rôle de chef d`Etat, c`est à cause des arrangements politiques, Marcoussis et Pretoria notamment. Mais en réalité, c`est un administrateur provisoire de la Côte d`Ivoire. Il administre le pays pour qu`on aille aux élections. Au plan des textes internes du Pdci dont on fait allusion, je vais vous rappeler que c`est le 11e congrès du Pdci qui, en plébiscitant le président Bédié, lui a expressément demandé d`être le candidat du Pdci à la prochaine élection présidentielle. C`est faisant suite à cette recommandation du congrès que le président Bédié s`est porté candidat à l`investiture du Pdci. Là encore, le jeu démocratique était ouvert et Bédié l`a emporté brillamment.
On soulève un problème de l`application des textes internes d`un parti politique qui demeure une association privée pour tenter de remettre en cause la candidature de M. Bédié. Mais ce problème a été déjà posé et résolu par le Bureau politique du Pdci-Rda. Qui a décidé après débat que compte tenu des circonstances actuelles, le parti ne pouvait aller en congrès pour renouveler ses instances et que la priorité devrait être mise sur la préparation des élections. Le Pdci est représenté partout, Korhogo, Tengréla, Toulepleu, Bouna et déplacer les militants n`est pas aisé. Le Bureau politique a décidé qu`il fallait maintenir Bédié parce qu`il incarne l`unité du Pdci, il incarne tout ce que le Pdci a de positif, de fort. Alors venir remuer les statuts d`une association privée, venir poser un problème que le Bureau politique du Pdci a déjà réglé, venir contester la candidature de Bédié de façon publique semble procéder d`une volonté de remettre en cause le processus électoral enclenché. Ce sont des journalistes sofa, des mercenaires politiques qui cherchent à distraire nos militants. Ils veulent vaille que vaille semer le désordre au sein du Pdci-Rda. Pour eux, il faut qu`on passe le temps à se battre, à se contester les uns les autres. Sinon un article pareil dans Nord-Sud, ça répond à quoi ?
Vous pensez à une machination plus profonde ?
Vous savez, la cohésion qui est en train de se mettre en place au niveau du parti ne fait pas forcément plaisir à tout le monde. Vous avez vu Bombet aux meetings d`Agboville et d`Adzopé. Vous voyez le Premier ministre Charles Konan Banny qui parcourt le pays pour dire que c`est Bédié le candidat du Pdci, tout cela ne fait pas plaisir à tout le monde. Et ce genre de papier vient pour nous dire qu`il y a des gens qui nous aiment et qui font semblant d`être nos amis quand nous leur montrons que nous sommes divisés. Mais quand nous affichons une certaine cohésion, ils sont désemparés. Il y a aussi ceux qui disaient que le serpent n`est pas encore mort, on les voit en train d`instrumentaliser des gens pour mener leur combat. Gbagbo a tellement appauvri les Ivoiriens, il nous a réduits dans la misère totale que certains individus perdent leurs âmes pour si peu. Cet article est un article de Sofa, un article de mercenaire. Mais cela ne peut et ne doit ébranler les militants du Pdci. Je peux les rassurer. Je mets au défi qui que ce soit d`oser attaquer le président Bédié sur le terrain juridique. Nous avons les hommes, les arguments et l`arsenal électronique pour livrer et gagner cette bataille. Nous disons à ceux que la candidature de Bédié dérange que nous sommes prêts à les gratter là où ça les démange.
Vous êtes donc serein ?
Regardez tout ce qu`il y a au Pdci, observez froidement, regardez la qualité de la ressource humaine qu`il y a au Pdci. Depuis la génération d`avant, Camille Alliali, Jean Konan Banny qu`on a vu d`ailleurs à la dernière réunion de présentation de l`équipe nationale de campagne du président Bédié, vous regardez la génération du président Bédié, après lui celle de Djédjé Mady avant d`atteindre notre génération à nous, regardez toutes ces compétences, regardez comment le Pdci est structuré. Regardez encore après notre génération celle des plus jeunes, ils ont fait la bonne école, ils ont de l`éducation et cela qui peut faire avancer un pays.
On ne peut pas être ébranlé par ces âneries, je n`aurai pas réagi si vous ne me l`avez pas demandé. Nous avons accepté de parler pour rassurer nos militants que l`on tient à ébranler coûte que coûte. Je dois préciser qu`au Pdci, il y a suffisamment d`intelligence pour lire nos statuts, les interpréter et surtout savoir où se trouvent nos intérêts. Le Pdci a choisi Bédié, le Pdci ira aux élections avec Bédié. Vous le voyez déjà à l`œuvre au cours de cette pré-campagne dans des régions supposées peu favorables au Pdci, Bédié soulève les foules.
Dans la cellule juridique de campagne que j`ai l`honneur de diriger, il y a des professeurs agrégés de Droit, des docteurs, des avocats de renommée internationale. Ce n`est donc pas un petit problème comme celui-là, que nous allons peut-être donner à l`un de nos stagiaires qui va nous ébranler. Pour ébranler le Pdci, il faut bien plus. On a connu des coups d`Etat et on est toujours là, plus fort. Le Pdci a été bâti sur un socle, l`amour, la fraternité, le partage, la solidarité agissante.
On veut nous tirer vers le bas. Vous avez vu ce qui s`est passé à Adzopé, vous pensez que ça peut faire plaisir à Gbagbo où à Simone Gbagbo ?
On cherche à ébranler certains de nos militants, mais je tiens à les ramener, le dossier de Bédié que nous avons déposé à la Cei est inattaquable, propre. Si c`est Nord-Sud qui veut s`ériger en Conseil constitutionnel, nous pensons que ce n`est pas un adversaire de poids pour nous. Que ceux qui les envoient aient le courage de se dévoiler et comme ça le débat sera plus intéressant.
Propos recueillis par Akwaba Saint Clair
