Le candidat du Rassemblement des Républicains au prochain scrutin présidentiel a repris sa tournée dans le Centre-Ouest, interrompue suite à son malaise de Gagnoa le mois dernier. Hier, Alassane Dramane Ouattara, très en verve, sous un soleil des plus brûlants, a communié avec les populations d’Oumé, qui ont pris d’assaut le stade municipal, dès les premières heures de la matinée. C’est précisément à 13H 35 que l’unique Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny, accompagné de son épouse et d’une forte délégation de son parti, a pris toute sa place sur le podium joliment dressé. C’est véritablement un message d’espoir que le patron des républicains a livré à ses compatriotes à la peine depuis la parenthèse de sang et de mauvaise gestion de la refondation. « Le 29 novembre est une date importante. C’est le jour de l’élection de présidentielle tant attendue. Depuis près de dix ans, nous n’avons pas eu de vraies élections en Côte d’Ivoire. Cela fait mal que le pays se trouve dans une situation d’illégitimité. Nous devons choisir la meilleure personne, c'est-à-dire un président qui peut résoudre les problèmes de la Côte d’ivoire », a déclaré Ouattara. Avant d’expliquer à ses concitoyens les vraies raisons de sa candidature à la Magistrature Suprême de son pays : « C’est au vu de ces enjeux que je suis candidat. Je connais et je vis au quotidien vos problèmes. Les Ivoiriens souffrent trop. Trop, c’est trop ». Engagé depuis fort longtemps dans un élan de réconciliation nationale, Alassane Ouattara se veut l’homme de la situation. « Je suis le candidat de la paix, du pardon et de la réconciliation. J’ai tout pardonné. Les mensonges à mon endroit, les calomnies et les tromperies. Pour que les choses changent, nous devons tourner les pages du passé », a-t-il confié au nombreux public acquis à sa cause et adhérant à ses aspirations pour la Nouvelle Côte d’Ivoire. Face aux énormes difficultés de son peuple, Ouattara ne manque pas d’atouts, qui prennent sur son parcours politique et surtout professionnel.
Un plan d’urgence de 78 milliards pour la cité de la Téné
« Je suis venu vous dire que j’ai des solutions pour le pays. Je suis venu vous dire que j’ai été le seul Premier ministre d’Houphouët-Boigny. J’ai été gouverneur de la banque centrale, j’ai été DGA du Fonds Monétaire International où j’avais en charge 120 pays sur les 180 que compte l’institution. J’ai des relations et je veux qu’elles servent à mon pays », a-t-il clairement signifié.
Pour afficher sans ambiguïté qu’il a les remèdes idoines pour faire face aux difficultés de ses compatriotes, Ouattara, qui ne cesse de voir l’état d’arriération de son pays, a proposé un plan d’urgence de 78 milliards au département d’Oumé. Ce programme qu’il mettra en place, dès son élection, pour les cinq années à venir concernera l’eau, l’électricité, l’emploi, la santé, l’éducation, les routes et l’habitat. Alassane Ouattara est ahuri devant la situation de son pays : « qu’a fait la Côte d’Ivoire pour être dans un tel état ? ». Il est d’autant plus amer que les statistiques ne sont pas au beau fixe pour sa patrie depuis ces dix dernières années. Face à ses compatriotes, il a présenté le tableau réel qui indique que 9 jeunes sur dix ne travaillent pas en Côte d’Ivoire et que plus de la moitié des Ivoiriens vivent avec moins de 500 frs Cfa par jour. Un fait à mettre sur le compte des dirigeants actuels : « Certains ont décidé de se remplir les poches. Ils se sont rempli les poches des chemises, des pantalons et même des survêtements ». Fidèle à son amour pour son pays, Ouattara a pris l’engagement ferme de transformer positivement les choses, comme cela a été le cas pendant ses années de Primature.
Profitant de la tribune à lui offerte, Alassane Ouattara a répondu à ses adversaires, notamment du FPI qui s’émeuvent devant son amitié avec le président Nicolas Sarkozy : « ceux qui n’ont pas de relations doivent dégager. Allons aux élections parce que nous sommes sûrs que les Ivoiriens veulent le changement. Il est important de savoir ce que chaque candidat fera pour le pays. Donnez-moi 5ans et je vais transformer le pays. Les autres ont eu plus de 5ans. Je saurai comment trouver l’argent parce que c’est mon métier de trouver l’argent. Je l’ai fait de 90 à 93. Malgré les turpitudes, les combines, « Tchoco tchoco », il y aura les élections le 29 novembre et nous allons les gagner ». Face aux Chefs traditionnels venus massivement l’écouter, Ouattara a réitéré sa ferme volonté de donner un statut particulier aux têtes couronnées ivoiriennes, qui ont travaillé activement durant la crise, pour ne pas que la Côte d’Ivoire bascule dans la guerre civile. Avant de clore son propos, Ouattara a lancé cette invite depuis Oumé : « le 29 novembre, le jour du vote, dites-vous qui est la personne la mieux placée pour sortir notre pays de la crise. Nous, nous voulons une Côte d’Ivoire moderne, qui n’a que faire du tribalisme ». Entre le président et candidat à la présidentielle du RDR et la population d’Oumé, la communion fut totale. Il pouvait donc quitter la ville satisfait.
Après une escale à Hiré, où il a parlé aux populations, Alassane Ouattara et sa délégation ont mis le cap sur Divo. Ce matin, le candidat du RDR amine un meeting à Lakota.
Bakary Nimaga, envoyé spécial à Oumé
Un plan d’urgence de 78 milliards pour la cité de la Téné
« Je suis venu vous dire que j’ai des solutions pour le pays. Je suis venu vous dire que j’ai été le seul Premier ministre d’Houphouët-Boigny. J’ai été gouverneur de la banque centrale, j’ai été DGA du Fonds Monétaire International où j’avais en charge 120 pays sur les 180 que compte l’institution. J’ai des relations et je veux qu’elles servent à mon pays », a-t-il clairement signifié.
Pour afficher sans ambiguïté qu’il a les remèdes idoines pour faire face aux difficultés de ses compatriotes, Ouattara, qui ne cesse de voir l’état d’arriération de son pays, a proposé un plan d’urgence de 78 milliards au département d’Oumé. Ce programme qu’il mettra en place, dès son élection, pour les cinq années à venir concernera l’eau, l’électricité, l’emploi, la santé, l’éducation, les routes et l’habitat. Alassane Ouattara est ahuri devant la situation de son pays : « qu’a fait la Côte d’Ivoire pour être dans un tel état ? ». Il est d’autant plus amer que les statistiques ne sont pas au beau fixe pour sa patrie depuis ces dix dernières années. Face à ses compatriotes, il a présenté le tableau réel qui indique que 9 jeunes sur dix ne travaillent pas en Côte d’Ivoire et que plus de la moitié des Ivoiriens vivent avec moins de 500 frs Cfa par jour. Un fait à mettre sur le compte des dirigeants actuels : « Certains ont décidé de se remplir les poches. Ils se sont rempli les poches des chemises, des pantalons et même des survêtements ». Fidèle à son amour pour son pays, Ouattara a pris l’engagement ferme de transformer positivement les choses, comme cela a été le cas pendant ses années de Primature.
Profitant de la tribune à lui offerte, Alassane Ouattara a répondu à ses adversaires, notamment du FPI qui s’émeuvent devant son amitié avec le président Nicolas Sarkozy : « ceux qui n’ont pas de relations doivent dégager. Allons aux élections parce que nous sommes sûrs que les Ivoiriens veulent le changement. Il est important de savoir ce que chaque candidat fera pour le pays. Donnez-moi 5ans et je vais transformer le pays. Les autres ont eu plus de 5ans. Je saurai comment trouver l’argent parce que c’est mon métier de trouver l’argent. Je l’ai fait de 90 à 93. Malgré les turpitudes, les combines, « Tchoco tchoco », il y aura les élections le 29 novembre et nous allons les gagner ». Face aux Chefs traditionnels venus massivement l’écouter, Ouattara a réitéré sa ferme volonté de donner un statut particulier aux têtes couronnées ivoiriennes, qui ont travaillé activement durant la crise, pour ne pas que la Côte d’Ivoire bascule dans la guerre civile. Avant de clore son propos, Ouattara a lancé cette invite depuis Oumé : « le 29 novembre, le jour du vote, dites-vous qui est la personne la mieux placée pour sortir notre pays de la crise. Nous, nous voulons une Côte d’Ivoire moderne, qui n’a que faire du tribalisme ». Entre le président et candidat à la présidentielle du RDR et la population d’Oumé, la communion fut totale. Il pouvait donc quitter la ville satisfait.
Après une escale à Hiré, où il a parlé aux populations, Alassane Ouattara et sa délégation ont mis le cap sur Divo. Ce matin, le candidat du RDR amine un meeting à Lakota.
Bakary Nimaga, envoyé spécial à Oumé