A la suite d'une tournée de sensibilisation auprès des différentes délégations du PDCI-RDA, Mme Amah Téhoua, (présidente du comité de campagne du candidat Bédié, chargée des pays étrangers) s'est dite satisfaite de savoir que les directeurs locaux de campagne sont déjà en ordre de bataille. Un sentiment qu'elle a accepté d'exprimer dans cette interview.
Mme la présidente du comité de campagne du candidat Bédié chargée des pays étrangers, depuis quelque temps, vous êtes en Europe pour rencontrer les différents délégués généraux du Pdci. Peut-on savoir ce que vous vous êtes dit lors de la séance de travail de samédi dernier ?
Avant de répondre à votre question, je voudrais profiter de votre micro pour saluer tous les militants du PDCI-RDA Europe, et aussi saluer et remercier tous ceux qui sont, sans être militants du PDCI-RDA, favorables à Henri Konan Bédié. Pour revenir à votre question, je vous dirai qu'effectivement, je suis venue pour rencontrer les délégués généraux Pdci-Rda de l'Europe. Comme vous le savez, dans le cadre de la campagne du président Henri Konan Bédié, les délégués ont été nommés directeurs locaux de campagne. Mais le fonctionnement de la délégation est un peu différent en période de campagne. Puisqu'en période normale, la délégation fonctionne à travers son bureau. Alors qu'en période de campagne, elle fonctionne à travers son équipe de campagne qui peut être identique au bureau de cette délégation ou peut être aussi différent comme on l'a vu un peu à l'image de l'équipe nationale de campagne du président Bédié. Je suis donc venue pour faire le point avec les délégués et voir si les messages que nous leur avions passés par voie de presse et autres moyens de communication moderne ont été bien reçus et voir aussi à quel niveau ils en sont pour la campagne du président Bédié.
Pensez-vous que le message est passé ?
Ecoutez, je suis satisfaite parce que je me rends compte que tous sont en ordre de bataille, ils ont bien compris les consignes que nous leur avons données. Et nous pensons que très prochainement, les équipes de campagne seront toutes mises en place en France, en Italie, en Belgique, en Suisse, au Danemark et dans le Benelux. Ça, c'est pour les délégués que j'ai pu rencontrer. Pour les autres nous avons les informations à travers nos communications et les échos sont aussi satisfaisants. Et tous sont prêts pour démarrer la campagne du président Henri Konan Bédié.
Pour vous, quelle est l'importance des délégués généraux dans ces élections présidentielles à venir?
L'importance de l'extérieur, c'est pour montrer d'abord que la Côte d'Ivoire est une et que les Ivoiriens de la diaspora sont aussi importants que les Ivoiriens nationaux. C'est pour ça que ces élections qui sont très importantes pour le pays sont aussi organisées dans les pays étrangers où il y a une communauté ivoirienne significative. Ensuite, ces élections sont importantes à l'étranger pour l'image de la Côte d'Ivoire. Comme vous le savez, l'image de la Côte d'Ivoire s'est surtout dégradée à l'extérieur et je pense que ces élections seront suivies de près de l'extérieur. Les gens se feront une idée à travers les résultats de l'extérieur et après suivront les résultats au plan national. En ce qui concerne la campagne du président, le vote à l'étranger est important pour son image. Le fait que les Ivoiriens qui résident à l'étranger votent pour un candidat est un signe d'adhésion nationale. C'est pour ça qu'au PDCI-RDA, nous tenons à gagner les élections aussi bien à l'étranger qu'en Côte d'Ivoire.
Croyez-vous que les Ivoiriens de la diaspora adhèrent à la politique du Pdci ?
Il suffit de voir l'engouement des populations lors des tournées du président. Il n'est pas au pouvoir mais la mobilisation est totale à chacune de ses sorties. Et ce ne sont pas seulement les militants qui sortent, c'est toute la population et donc les électeurs ivoiriens. Ils viennent l'approcher et écouter ses messages lors de ses tournées. Je crois déjà que c'est un grand signe. Il y a aussi la base. Le PDCI-RDA a une base extrêmement fidèle et fiable. Il faut dire aussi que le parti est très implanté. Il n'y a pas un village ou hameau de la Côte d'Ivoire dans lequel le PDCI-RDA n'est pas organisé, structuré et n'a pas des militants, donc des électeurs.
Lors d'une interview accordée à un confrère, le président Bédié disait que " c'est son dernier combat " qu'il mène. Comment expliquez-vous ce dernier combat dans votre mission à l'extérieur ?
Pour moi, c'est le combat de la jeunesse, le combat pour rétablir la nation et le combat pour remettre sur les rails l'économie du pays. Parce qu'il y a beaucoup qui voulaient le changement, il y a eu le coup d'Etat de 1999. Aujourd'hui, nous voyons tous ce qu'est devenue la Côte d'Ivoire. Nous avons plus perdu que gagné. Le pays a beaucoup rétrogradé sur un certain nombre de points. Ce dernier combat, c'est le combat, comme l'a fait Nelson Mandela en Afrique du Sud, pour rétablir l'ordre public, remettre l'économie sur les rails et surtout créer la cohésion sociale.
Madame le ministre, vous êtes la déléguée du PDCI-RDA à Bongouanou où il y a eu récemment des incidents entre les militants qui ont fait la une des journaux. Que s'est-il réellement passé ?
Ce qui s'est passé est que dans ma région à Bongouanou, il y a certaines personnes qui se disent PDCI-RDA et qui ont décidé de créer des troubles. La dernière fois, quand nous mettions en place les équipes de campagne du président Bédié, il y a des gens qui ont été envoyés pour créer le trouble. On les a même trouvés avec des bidons d'essence. Ils étaient venus en plein meeting pour non seulement casser les bâches et en plus y mettre le feu. La gendarmerie les a interpellés. Ils ont expliqué à la gendarmerie qu'ils étaient des militants du PDCI mécontents.
Cela n'a-t-il pas jeté un discrédit sur le parti dans votre région ?
Au cours de ces installations, nous avons vu un grand engouement autour de la candidature du président Bédié. Nous avons pu avoir le témoignage de tous les chefs qui, bien que apolitiques, savent très bien faire la différence entre la vie de leurs populations avant et celle de maintenant et qui souhaitent le retour du PDCI-RDA aux affaires. Tous ces chefs sont avec le PDCI-RDA et le président Bédié. Tous nos militants, tous nos élus ont aussi exprimé leur soutien. On peut donc dire qu'il n'y a aucune crainte en ce qui concerne l'avenir du PDCI-RDA à Bongouanou. Vous savez, le premier ministre Daniel Kablan Duncan avait dit au cours d'un meeting et c'est bien un proverbe de notre région que " les enfants ne lancent des pierres qu'à un arbre qui porte de beaux fruits. " Si ces gens ont agi ainsi, c'est que le PDCI-RDA est un arbre qui a de beaux fruits et qu'ils veulent en manger.
Pour revenir à votre mission en Europe, nous savons que l'argent est le nerf de la guerre. On a vu la réaction des cadres du parti qui ont payé la caution de candidature du président. Quel a été le message que vous lancez à vos délégués de l'extérieur pour réussir la campagne à l'étranger ?
Je crois que c'est le message que le président lui-même donne. Que le PDCI-RDA est la chose commune et que les efforts doivent être partagés. Aussi bien au niveau de la mobilisation, au niveau de l'encadrement des militants qu'au niveau financier. C'est dans ce sens que chacun doit apporter sa contribution sans attendre tout du seul candidat Bédié. Et c'est le même message que j'ai répété aux différents directeurs locaux de campagne que sont les délégués généraux.
En France, les relations entre la délégation et quelques clubs de soutien. En avez-vous discuté ?
Je crois que l'expression est du président lui-même. C'est une expression d'origine chinoise " il faut laisser fleurir les cent fleurs. " C'est-à-dire qu'il faut que le PDCI-RDA soit ouvert aux mouvements de soutien qui sont un peu comme de petites rivières qui viennent se jeter dans le fleuve PDCI-RDA. J'ai donc toujours demandé aux délégués d'être toujours ouverts aux mouvements de soutien. Mais en même temps, les mouvements de soutien doivent savoir qu'ils ne sont ni un PDCI-RDA bis ni des concurrents du parti. Donc ils doivent se mettre à la disposition des responsables à la base. Les mouvement de soutien doivent contribuer à l'animation du parti. En ce qui me concerne, nous avons à Bongouanou un mouvement de soutien qui a pignon sur rue dans tout le département qu'on appelle " Bédié-Amah ". Ce mouvement a contribué à l'animation du parti. Le conseil que je donne aux groupes d'animation, c'est de se mettre à la disposition des délégués généraux et des directeurs de campagne pour apporter leur contribution à la réussite de la campagne du président Bédié.
Interview réalisée à Paris par
Eugène YOBOUET
Correspondant permanent en France
Mme la présidente du comité de campagne du candidat Bédié chargée des pays étrangers, depuis quelque temps, vous êtes en Europe pour rencontrer les différents délégués généraux du Pdci. Peut-on savoir ce que vous vous êtes dit lors de la séance de travail de samédi dernier ?
Avant de répondre à votre question, je voudrais profiter de votre micro pour saluer tous les militants du PDCI-RDA Europe, et aussi saluer et remercier tous ceux qui sont, sans être militants du PDCI-RDA, favorables à Henri Konan Bédié. Pour revenir à votre question, je vous dirai qu'effectivement, je suis venue pour rencontrer les délégués généraux Pdci-Rda de l'Europe. Comme vous le savez, dans le cadre de la campagne du président Henri Konan Bédié, les délégués ont été nommés directeurs locaux de campagne. Mais le fonctionnement de la délégation est un peu différent en période de campagne. Puisqu'en période normale, la délégation fonctionne à travers son bureau. Alors qu'en période de campagne, elle fonctionne à travers son équipe de campagne qui peut être identique au bureau de cette délégation ou peut être aussi différent comme on l'a vu un peu à l'image de l'équipe nationale de campagne du président Bédié. Je suis donc venue pour faire le point avec les délégués et voir si les messages que nous leur avions passés par voie de presse et autres moyens de communication moderne ont été bien reçus et voir aussi à quel niveau ils en sont pour la campagne du président Bédié.
Pensez-vous que le message est passé ?
Ecoutez, je suis satisfaite parce que je me rends compte que tous sont en ordre de bataille, ils ont bien compris les consignes que nous leur avons données. Et nous pensons que très prochainement, les équipes de campagne seront toutes mises en place en France, en Italie, en Belgique, en Suisse, au Danemark et dans le Benelux. Ça, c'est pour les délégués que j'ai pu rencontrer. Pour les autres nous avons les informations à travers nos communications et les échos sont aussi satisfaisants. Et tous sont prêts pour démarrer la campagne du président Henri Konan Bédié.
Pour vous, quelle est l'importance des délégués généraux dans ces élections présidentielles à venir?
L'importance de l'extérieur, c'est pour montrer d'abord que la Côte d'Ivoire est une et que les Ivoiriens de la diaspora sont aussi importants que les Ivoiriens nationaux. C'est pour ça que ces élections qui sont très importantes pour le pays sont aussi organisées dans les pays étrangers où il y a une communauté ivoirienne significative. Ensuite, ces élections sont importantes à l'étranger pour l'image de la Côte d'Ivoire. Comme vous le savez, l'image de la Côte d'Ivoire s'est surtout dégradée à l'extérieur et je pense que ces élections seront suivies de près de l'extérieur. Les gens se feront une idée à travers les résultats de l'extérieur et après suivront les résultats au plan national. En ce qui concerne la campagne du président, le vote à l'étranger est important pour son image. Le fait que les Ivoiriens qui résident à l'étranger votent pour un candidat est un signe d'adhésion nationale. C'est pour ça qu'au PDCI-RDA, nous tenons à gagner les élections aussi bien à l'étranger qu'en Côte d'Ivoire.
Croyez-vous que les Ivoiriens de la diaspora adhèrent à la politique du Pdci ?
Il suffit de voir l'engouement des populations lors des tournées du président. Il n'est pas au pouvoir mais la mobilisation est totale à chacune de ses sorties. Et ce ne sont pas seulement les militants qui sortent, c'est toute la population et donc les électeurs ivoiriens. Ils viennent l'approcher et écouter ses messages lors de ses tournées. Je crois déjà que c'est un grand signe. Il y a aussi la base. Le PDCI-RDA a une base extrêmement fidèle et fiable. Il faut dire aussi que le parti est très implanté. Il n'y a pas un village ou hameau de la Côte d'Ivoire dans lequel le PDCI-RDA n'est pas organisé, structuré et n'a pas des militants, donc des électeurs.
Lors d'une interview accordée à un confrère, le président Bédié disait que " c'est son dernier combat " qu'il mène. Comment expliquez-vous ce dernier combat dans votre mission à l'extérieur ?
Pour moi, c'est le combat de la jeunesse, le combat pour rétablir la nation et le combat pour remettre sur les rails l'économie du pays. Parce qu'il y a beaucoup qui voulaient le changement, il y a eu le coup d'Etat de 1999. Aujourd'hui, nous voyons tous ce qu'est devenue la Côte d'Ivoire. Nous avons plus perdu que gagné. Le pays a beaucoup rétrogradé sur un certain nombre de points. Ce dernier combat, c'est le combat, comme l'a fait Nelson Mandela en Afrique du Sud, pour rétablir l'ordre public, remettre l'économie sur les rails et surtout créer la cohésion sociale.
Madame le ministre, vous êtes la déléguée du PDCI-RDA à Bongouanou où il y a eu récemment des incidents entre les militants qui ont fait la une des journaux. Que s'est-il réellement passé ?
Ce qui s'est passé est que dans ma région à Bongouanou, il y a certaines personnes qui se disent PDCI-RDA et qui ont décidé de créer des troubles. La dernière fois, quand nous mettions en place les équipes de campagne du président Bédié, il y a des gens qui ont été envoyés pour créer le trouble. On les a même trouvés avec des bidons d'essence. Ils étaient venus en plein meeting pour non seulement casser les bâches et en plus y mettre le feu. La gendarmerie les a interpellés. Ils ont expliqué à la gendarmerie qu'ils étaient des militants du PDCI mécontents.
Cela n'a-t-il pas jeté un discrédit sur le parti dans votre région ?
Au cours de ces installations, nous avons vu un grand engouement autour de la candidature du président Bédié. Nous avons pu avoir le témoignage de tous les chefs qui, bien que apolitiques, savent très bien faire la différence entre la vie de leurs populations avant et celle de maintenant et qui souhaitent le retour du PDCI-RDA aux affaires. Tous ces chefs sont avec le PDCI-RDA et le président Bédié. Tous nos militants, tous nos élus ont aussi exprimé leur soutien. On peut donc dire qu'il n'y a aucune crainte en ce qui concerne l'avenir du PDCI-RDA à Bongouanou. Vous savez, le premier ministre Daniel Kablan Duncan avait dit au cours d'un meeting et c'est bien un proverbe de notre région que " les enfants ne lancent des pierres qu'à un arbre qui porte de beaux fruits. " Si ces gens ont agi ainsi, c'est que le PDCI-RDA est un arbre qui a de beaux fruits et qu'ils veulent en manger.
Pour revenir à votre mission en Europe, nous savons que l'argent est le nerf de la guerre. On a vu la réaction des cadres du parti qui ont payé la caution de candidature du président. Quel a été le message que vous lancez à vos délégués de l'extérieur pour réussir la campagne à l'étranger ?
Je crois que c'est le message que le président lui-même donne. Que le PDCI-RDA est la chose commune et que les efforts doivent être partagés. Aussi bien au niveau de la mobilisation, au niveau de l'encadrement des militants qu'au niveau financier. C'est dans ce sens que chacun doit apporter sa contribution sans attendre tout du seul candidat Bédié. Et c'est le même message que j'ai répété aux différents directeurs locaux de campagne que sont les délégués généraux.
En France, les relations entre la délégation et quelques clubs de soutien. En avez-vous discuté ?
Je crois que l'expression est du président lui-même. C'est une expression d'origine chinoise " il faut laisser fleurir les cent fleurs. " C'est-à-dire qu'il faut que le PDCI-RDA soit ouvert aux mouvements de soutien qui sont un peu comme de petites rivières qui viennent se jeter dans le fleuve PDCI-RDA. J'ai donc toujours demandé aux délégués d'être toujours ouverts aux mouvements de soutien. Mais en même temps, les mouvements de soutien doivent savoir qu'ils ne sont ni un PDCI-RDA bis ni des concurrents du parti. Donc ils doivent se mettre à la disposition des responsables à la base. Les mouvement de soutien doivent contribuer à l'animation du parti. En ce qui me concerne, nous avons à Bongouanou un mouvement de soutien qui a pignon sur rue dans tout le département qu'on appelle " Bédié-Amah ". Ce mouvement a contribué à l'animation du parti. Le conseil que je donne aux groupes d'animation, c'est de se mettre à la disposition des délégués généraux et des directeurs de campagne pour apporter leur contribution à la réussite de la campagne du président Bédié.
Interview réalisée à Paris par
Eugène YOBOUET
Correspondant permanent en France