Vingt six octobre 2000 ! Les résultats de l`élection présidentielle se faisaient attendre et chacun des "grands ( ?)" candidats, le général Guéi et monsieur Laurent Gbagbo, revendiquait la victoire.
Mais ce que le général Guéi ne savait pas et ce que nombre d`Ivoiriens ignoraient, c`est que, pour ce qui peut être considéré comme un assaut final, une foule de gens, des jeunes pour la plupart, avaient été conditionnés par monsieur Gbagbo et le Fpi pour prendre le palais présidentiel d`assaut si d`aventure le général Guéi se déclarait définitivement vainqueur et décidait de conserver le pouvoir.
Face aux velléités du général Guéi de s`approprier la victoire, monsieur Gbagbo et le Fpi, avec le concours efficace des spécialistes en technologie électorale du parti socialiste français se proclamaient vainqueurs et lançaient cette horde de jeunes, les futurs patriotes, pour la prise de cette Bastille qu`était devenu pour un moment le palais de la présidence.
Et comme il fallait des morts pour attester que le général Guéi opposait une résistance farouche à la "volonté populaire", un ordre venu d`on ne sait où allait pousser au massacre de ces personnes venues dans l`enthousiasme défendre leur champion et qui sont morts sans trop savoir pourquoi on leur a ôté la vie.
Ces jeunes et d`autres moins jeunes sont aujourd`hui les martyrs ( ?) du Fpi qui danse la danse de la cupidité, du pillage systématique des ressources nationales, du lucre et de la luxure.
Pauvres parents de ces âmes perdues qui pensaient naïvement qu`ils agissaient pour la Côte d`Ivoire !
L`histoire nous dira un jour qui a donné l`ordre aux Forces de Défense et de sécurité.
Dans tous les cas, monsieur Gbagbo et le Fpi ont démontré ce jour-là qu`ils étaient les maîtres de la manipulation.
Concernant particulièrement monsieur Gbagbo, ces manifestations et surtout ces massacres, attribués sans preuve au général Guéi, l`ont fait passer pour le chevalier sans peur et sans reproche prêt à affronter ( ?) tous les dangers pour faire droit à la volonté ( ?) du peuple ( ?) même s`il restait prudemment loin du théâtre des opérations.
Le coup de force a réussi et monsieur Gbagbo s`est calamiteusement installé au palais présidentiel pour, dit-on, gouverner autrement la Côte d`Ivoire.
On allait très vite découvrir cette nouvelle gouvernance, mais c`est une autre histoire !
Toutefois, face à la gestion chaotique du pays qui étalait l`incompétence, l`incurie et l`amateurisme de ceux qui s`étaient proclamés refondateurs, des contestations commencèrent à se manifester ici et là. Aussitôt naissaient les escadrons de la mort pour faire taire à jamais ceux qui élevaient trop la voix. En mars 2004, face au refus de monsieur Gbagbo et du Fpi d`aller à la paix à la suite de la guerre, l`opposition décidait de manifester pour protester contre l`enlisement dans lequel se trouvait le pays. La marche prévue le 25 mars fut étouffée et la manifestation n`eut donc pas lieu.
Pour l`empêcher, monsieur Gbagbo ordonna aux Forces de défense et de sécurité de sortir avions, hélicoptères, chars d`assaut, tous les armements lourds et tous les armements légers dont disposait la République. Un enfant de 12 ans, parti faire une course pour sa mère fut fauché par un des hélicoptères de monsieur Gbagbo à Port-Bouët. Quoique la manifestation n`ait pas eu lieu, c`est un véritable pogrom qui a été perpétré, monsieur Gbagbo faisant pleuvoir sur les militants de l`opposition un déluge de souffre et de feu.
Pendant trois jours, les milices tribales et les escadrons de la mort, soutiens efficaces des Forces de défense et de sécurité, passaient méthodiquement dans les domiciles et les concessions et procédaient à un nettoyage en règle des militants de l`opposition. Les Nations Unies alertées et émues par cette tuerie à grande échelle envoyèrent une mission dont l`enquête partielle révélait cent vingt (120) morts indiscriminés. La seule chose déplorable est que les Nations Unies n`aient pas jugé utile d`envoyer une autre mission pour une enquête complète.
Au final cinq cent dix huit (518) militants de l`opposition furent exterminés. Des centaines d`autres furent blessés ou portés disparus.
Après cette hécatombe qui tétanisa l`opposition pendant des années, monsieur Gbagbo avait le champ libre pour agir à sa guise.
Il pouvait donc refuser d`aller aux élections en octobre 2005 au motif que la paix n`était pas revenue et conserver illégalement, illégitimement et en violation de la Constitution le pouvoir de martyriser encore plus le peuple de Côte d`Ivoire.
Que dire de ces directeurs généraux et autres responsables ( ?) incompétents, véreux, réinstallés de force à leur poste ? Et malgré l`accord politique de Ouagadougou censé être la panacée pour résoudre la crise ivoirienne et aller aux élections, monsieur Gbagbo et le Fpi se jouent continuellement de tout le monde en trouvant les prétextes les plus fallacieux pour envoyer ces élections aux calendes grecques.
" Si on ne fait pas les élections, ça fait quoi ? " Dit l`ancien président de la République dans son style si particulier. Ou encore, " Il n`y a pas eu d`élection en 2005 et il n`y a rien eu ". C`est dire que les élections sont le cadet des soucis de monsieur Gbagbo qui serait tout heureux de rester au pouvoir pendant 20, 30, 40, 50 ans sans que son sommeil soit troublé. Les modèles de l`ancien président de la République ne s`appellent-ils pas Khadafi, Museveni, Dos Santos, Mugabé, Kagamé et encore Hugo Chavez et Rafael Corea ?
Pourquoi ne pas se mettre dans la peau de ces présidents qui ont décidé de rester au pouvoir sans élection, en trafiquant la Constitution ou avec des élections truquées et tronquées ? Cela est si commode et ça fait des économies pour le pays qui n`aura plus à supporter les frais d`élections toujours trop coûteux. Aujourd`hui, alors que c`est monsieur Gbagbo lui-même qui, balayant du revers de la main les dates choisies par la CEI, imposait le 29 novembre, ne voilà-t-il pas que le même homme milite pour un report des élections au mois de février 2010 ? Naturellement à l`approche de cette date, un autre empêchement surgira des laboratoires du Fpi et un autre report interviendra. Monsieur Gbagbo sait qu`en dehors de son camp et de son clan, personne n`accepte l`idée même d`un tel report alors qu`aucune raison valable ne vient soutenir une telle idée. Il est en effet ahurissant que monsieur Gbagbo et le Fpi se focalisent sur le désarmement des anciens rebelles alors que lui, refuse de désarmer ses milices tribales surarmées.
Des pays, comme le Pakistan où les armes crépitent tous les jours ou comme l`Afganistan en guerre ouverte, organisent des élections crédibles et c`est la Côte d`Ivoire dont la rébellion a proclamé la paix en août 2003 qui serait un obstacle pour des élections ? Fadaises et balivernes que tout cela ! Conscient qu`il ne peut convaincre personne, le régime FPI se dit qu`il ne lui reste qu`une seule voie : le coup de force qui lui a toujours réussi.
Nous avons dans ces mêmes colonnes fait état de cette dotation suspecte créée pour les Forces armées et supportée par les produits pétroliers sans qu`on sache à quoi correspond cette dotation, ni à quoi elle va servir.
Il en est de même de la dotation pour la SIR. Aujourd`hui, quatre cents (400) éléments des Forces de défense et de sécurité affectés au CECOS s`entraînent pour réprimer des manifestations provoquées par le report des élections.
Il est étonnant que l`opposition, connaissant toutes ces mesures et ces dispositions, reste de marbre.
N`oublions pas qu`en novembre 2004, une force d`interposition des Forces de défense et de sécurité, commandée par l`actuel patron du CECOS, se trouvait à l`hôtel Ivoire et faisait écran entre nos pseudo patriotes et l`Armée française. Et puis subitement, cette force s`est retirée sans qu`on sache pourquoi.
Toujours est-il que ce retrait a permis le contact direct entre les patriotes et la Force Licorne. Et ce qui devait arriver arriva à la grande joie des refondateurs ! Ne perdons jamais de vue que pour le Fpi, le sang est source de motivation et d`ardeur pour aller de l`avant : " Mille morts à gauche, mille morts à droite, moi j`avance ". N`est-ce pas là le credo du régime Fpi ? Pour monsieur Gbagbo, le Psaume 91 est l`annonce prophétique de sa mission (?) et de son action ( ?): Entouré qu`il est par une kyrielle d`hommes de Dieu ( ?) dont les soucis alimentaires interprètent les textes sacrés à la convenance de leurs fidèles ou plutôt de leurs clients. Ayant ainsi l`onction de l`Eternel, il ne peut qu`avoir raison de défier tout le monde. Quelqu`un demandait à l`opposition quelle est sa stratégie en cas de nouveau report des élections dont nous savons qu`il ne se fera pas par consensus.
Monsieur Gbagbo, arrivé calamiteusement au pouvoir est venu gouverner autrement la Côte d`Ivoire et nous en subissons les effets néfastes.
Il est temps, grand temps que l`opposition s`oppose pour que prennent fin les souffrances des Ivoiriens.
Doubé Binty
Mais ce que le général Guéi ne savait pas et ce que nombre d`Ivoiriens ignoraient, c`est que, pour ce qui peut être considéré comme un assaut final, une foule de gens, des jeunes pour la plupart, avaient été conditionnés par monsieur Gbagbo et le Fpi pour prendre le palais présidentiel d`assaut si d`aventure le général Guéi se déclarait définitivement vainqueur et décidait de conserver le pouvoir.
Face aux velléités du général Guéi de s`approprier la victoire, monsieur Gbagbo et le Fpi, avec le concours efficace des spécialistes en technologie électorale du parti socialiste français se proclamaient vainqueurs et lançaient cette horde de jeunes, les futurs patriotes, pour la prise de cette Bastille qu`était devenu pour un moment le palais de la présidence.
Et comme il fallait des morts pour attester que le général Guéi opposait une résistance farouche à la "volonté populaire", un ordre venu d`on ne sait où allait pousser au massacre de ces personnes venues dans l`enthousiasme défendre leur champion et qui sont morts sans trop savoir pourquoi on leur a ôté la vie.
Ces jeunes et d`autres moins jeunes sont aujourd`hui les martyrs ( ?) du Fpi qui danse la danse de la cupidité, du pillage systématique des ressources nationales, du lucre et de la luxure.
Pauvres parents de ces âmes perdues qui pensaient naïvement qu`ils agissaient pour la Côte d`Ivoire !
L`histoire nous dira un jour qui a donné l`ordre aux Forces de Défense et de sécurité.
Dans tous les cas, monsieur Gbagbo et le Fpi ont démontré ce jour-là qu`ils étaient les maîtres de la manipulation.
Concernant particulièrement monsieur Gbagbo, ces manifestations et surtout ces massacres, attribués sans preuve au général Guéi, l`ont fait passer pour le chevalier sans peur et sans reproche prêt à affronter ( ?) tous les dangers pour faire droit à la volonté ( ?) du peuple ( ?) même s`il restait prudemment loin du théâtre des opérations.
Le coup de force a réussi et monsieur Gbagbo s`est calamiteusement installé au palais présidentiel pour, dit-on, gouverner autrement la Côte d`Ivoire.
On allait très vite découvrir cette nouvelle gouvernance, mais c`est une autre histoire !
Toutefois, face à la gestion chaotique du pays qui étalait l`incompétence, l`incurie et l`amateurisme de ceux qui s`étaient proclamés refondateurs, des contestations commencèrent à se manifester ici et là. Aussitôt naissaient les escadrons de la mort pour faire taire à jamais ceux qui élevaient trop la voix. En mars 2004, face au refus de monsieur Gbagbo et du Fpi d`aller à la paix à la suite de la guerre, l`opposition décidait de manifester pour protester contre l`enlisement dans lequel se trouvait le pays. La marche prévue le 25 mars fut étouffée et la manifestation n`eut donc pas lieu.
Pour l`empêcher, monsieur Gbagbo ordonna aux Forces de défense et de sécurité de sortir avions, hélicoptères, chars d`assaut, tous les armements lourds et tous les armements légers dont disposait la République. Un enfant de 12 ans, parti faire une course pour sa mère fut fauché par un des hélicoptères de monsieur Gbagbo à Port-Bouët. Quoique la manifestation n`ait pas eu lieu, c`est un véritable pogrom qui a été perpétré, monsieur Gbagbo faisant pleuvoir sur les militants de l`opposition un déluge de souffre et de feu.
Pendant trois jours, les milices tribales et les escadrons de la mort, soutiens efficaces des Forces de défense et de sécurité, passaient méthodiquement dans les domiciles et les concessions et procédaient à un nettoyage en règle des militants de l`opposition. Les Nations Unies alertées et émues par cette tuerie à grande échelle envoyèrent une mission dont l`enquête partielle révélait cent vingt (120) morts indiscriminés. La seule chose déplorable est que les Nations Unies n`aient pas jugé utile d`envoyer une autre mission pour une enquête complète.
Au final cinq cent dix huit (518) militants de l`opposition furent exterminés. Des centaines d`autres furent blessés ou portés disparus.
Après cette hécatombe qui tétanisa l`opposition pendant des années, monsieur Gbagbo avait le champ libre pour agir à sa guise.
Il pouvait donc refuser d`aller aux élections en octobre 2005 au motif que la paix n`était pas revenue et conserver illégalement, illégitimement et en violation de la Constitution le pouvoir de martyriser encore plus le peuple de Côte d`Ivoire.
Que dire de ces directeurs généraux et autres responsables ( ?) incompétents, véreux, réinstallés de force à leur poste ? Et malgré l`accord politique de Ouagadougou censé être la panacée pour résoudre la crise ivoirienne et aller aux élections, monsieur Gbagbo et le Fpi se jouent continuellement de tout le monde en trouvant les prétextes les plus fallacieux pour envoyer ces élections aux calendes grecques.
" Si on ne fait pas les élections, ça fait quoi ? " Dit l`ancien président de la République dans son style si particulier. Ou encore, " Il n`y a pas eu d`élection en 2005 et il n`y a rien eu ". C`est dire que les élections sont le cadet des soucis de monsieur Gbagbo qui serait tout heureux de rester au pouvoir pendant 20, 30, 40, 50 ans sans que son sommeil soit troublé. Les modèles de l`ancien président de la République ne s`appellent-ils pas Khadafi, Museveni, Dos Santos, Mugabé, Kagamé et encore Hugo Chavez et Rafael Corea ?
Pourquoi ne pas se mettre dans la peau de ces présidents qui ont décidé de rester au pouvoir sans élection, en trafiquant la Constitution ou avec des élections truquées et tronquées ? Cela est si commode et ça fait des économies pour le pays qui n`aura plus à supporter les frais d`élections toujours trop coûteux. Aujourd`hui, alors que c`est monsieur Gbagbo lui-même qui, balayant du revers de la main les dates choisies par la CEI, imposait le 29 novembre, ne voilà-t-il pas que le même homme milite pour un report des élections au mois de février 2010 ? Naturellement à l`approche de cette date, un autre empêchement surgira des laboratoires du Fpi et un autre report interviendra. Monsieur Gbagbo sait qu`en dehors de son camp et de son clan, personne n`accepte l`idée même d`un tel report alors qu`aucune raison valable ne vient soutenir une telle idée. Il est en effet ahurissant que monsieur Gbagbo et le Fpi se focalisent sur le désarmement des anciens rebelles alors que lui, refuse de désarmer ses milices tribales surarmées.
Des pays, comme le Pakistan où les armes crépitent tous les jours ou comme l`Afganistan en guerre ouverte, organisent des élections crédibles et c`est la Côte d`Ivoire dont la rébellion a proclamé la paix en août 2003 qui serait un obstacle pour des élections ? Fadaises et balivernes que tout cela ! Conscient qu`il ne peut convaincre personne, le régime FPI se dit qu`il ne lui reste qu`une seule voie : le coup de force qui lui a toujours réussi.
Nous avons dans ces mêmes colonnes fait état de cette dotation suspecte créée pour les Forces armées et supportée par les produits pétroliers sans qu`on sache à quoi correspond cette dotation, ni à quoi elle va servir.
Il en est de même de la dotation pour la SIR. Aujourd`hui, quatre cents (400) éléments des Forces de défense et de sécurité affectés au CECOS s`entraînent pour réprimer des manifestations provoquées par le report des élections.
Il est étonnant que l`opposition, connaissant toutes ces mesures et ces dispositions, reste de marbre.
N`oublions pas qu`en novembre 2004, une force d`interposition des Forces de défense et de sécurité, commandée par l`actuel patron du CECOS, se trouvait à l`hôtel Ivoire et faisait écran entre nos pseudo patriotes et l`Armée française. Et puis subitement, cette force s`est retirée sans qu`on sache pourquoi.
Toujours est-il que ce retrait a permis le contact direct entre les patriotes et la Force Licorne. Et ce qui devait arriver arriva à la grande joie des refondateurs ! Ne perdons jamais de vue que pour le Fpi, le sang est source de motivation et d`ardeur pour aller de l`avant : " Mille morts à gauche, mille morts à droite, moi j`avance ". N`est-ce pas là le credo du régime Fpi ? Pour monsieur Gbagbo, le Psaume 91 est l`annonce prophétique de sa mission (?) et de son action ( ?): Entouré qu`il est par une kyrielle d`hommes de Dieu ( ?) dont les soucis alimentaires interprètent les textes sacrés à la convenance de leurs fidèles ou plutôt de leurs clients. Ayant ainsi l`onction de l`Eternel, il ne peut qu`avoir raison de défier tout le monde. Quelqu`un demandait à l`opposition quelle est sa stratégie en cas de nouveau report des élections dont nous savons qu`il ne se fera pas par consensus.
Monsieur Gbagbo, arrivé calamiteusement au pouvoir est venu gouverner autrement la Côte d`Ivoire et nous en subissons les effets néfastes.
Il est temps, grand temps que l`opposition s`oppose pour que prennent fin les souffrances des Ivoiriens.
Doubé Binty