A l’initiative du ministère de l’Intégration africaine, des experts réfléchissent sur la libre circulation dans l’espace CEDEAO, du 22 au 24 septembre 2009 au Conseil économique et social. A l’ouverture des travaux de l’atelier, l’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, M. Michel Arrion, a vivement critiqué les politiques protectionnistes qui, selon lui, mettent les Etats en retard.
L’ouverture de l’atelier d’Abidjan a été marquée par des allocutions. Mme Konan Jacqueline, présidente du comité d’organisation dudit atelier, a déclaré que si l’Intégration apparaît aujourd’hui comme une des solutions aux problèmes de développement durable des Etats en général et de l’Afrique en particulier, la libre circulation des personnes en est le premier support dynamique. Malheureusement, le protocole établissant la libre circulation des personnes, le droit de résidence et d’établissement, signé en 1979, comporte des insuffisances 20 ans après, selon Amadou Koné, ministre ivoirien de l’Intégration africaine. Face donc aux multiples enjeux de développement économique dans l’espace sous-régional, pour le ministre, il importe de réfléchir sur des solutions qui concourent à la promotion de l’intégration sous-régionale, gage de la croissance et du développement. Pour ce faire, les experts devront analyser avec beaucoup de sérénité le traité afin que la citoyenneté des populations soit une réalité vécue au quotidien. Pour y parvenir, le ministre Amadou Koné a invité M. Michel Arrion, représentant résident de l’Union Européenne, à cet atelier. Partageant l’expérience de la longue marche des Etats d’Europe vers l’Union Européenne, il s’est voulu clair sur les sentiments d’inquiétude face à la trop forte immigration vers les pays nantis de la CEDEAO. «Les politiques protectionnistes ne fonctionnent pas. Elles ralentissent le progrès», a-t-il affirmé. Précisant que c’est une tâche de longue haleine. De fait, les politiques protectionnistes mettent les Etats en retard. Pour éviter d’être renfermé sur soi, l’ambassadeur M. Michel Arrion souhaite une ouverture des Etats, avec en prime, une politique d’intégration. «Il faut une volonté publique pour dépasser nos guerres fratricides et économiques», a dit le représentant- résident de l’Union Européenne. L’espace CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) créé en 1975, compte aujourd’hui 280 millions d’habitants.
K.H
L’ouverture de l’atelier d’Abidjan a été marquée par des allocutions. Mme Konan Jacqueline, présidente du comité d’organisation dudit atelier, a déclaré que si l’Intégration apparaît aujourd’hui comme une des solutions aux problèmes de développement durable des Etats en général et de l’Afrique en particulier, la libre circulation des personnes en est le premier support dynamique. Malheureusement, le protocole établissant la libre circulation des personnes, le droit de résidence et d’établissement, signé en 1979, comporte des insuffisances 20 ans après, selon Amadou Koné, ministre ivoirien de l’Intégration africaine. Face donc aux multiples enjeux de développement économique dans l’espace sous-régional, pour le ministre, il importe de réfléchir sur des solutions qui concourent à la promotion de l’intégration sous-régionale, gage de la croissance et du développement. Pour ce faire, les experts devront analyser avec beaucoup de sérénité le traité afin que la citoyenneté des populations soit une réalité vécue au quotidien. Pour y parvenir, le ministre Amadou Koné a invité M. Michel Arrion, représentant résident de l’Union Européenne, à cet atelier. Partageant l’expérience de la longue marche des Etats d’Europe vers l’Union Européenne, il s’est voulu clair sur les sentiments d’inquiétude face à la trop forte immigration vers les pays nantis de la CEDEAO. «Les politiques protectionnistes ne fonctionnent pas. Elles ralentissent le progrès», a-t-il affirmé. Précisant que c’est une tâche de longue haleine. De fait, les politiques protectionnistes mettent les Etats en retard. Pour éviter d’être renfermé sur soi, l’ambassadeur M. Michel Arrion souhaite une ouverture des Etats, avec en prime, une politique d’intégration. «Il faut une volonté publique pour dépasser nos guerres fratricides et économiques», a dit le représentant- résident de l’Union Européenne. L’espace CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) créé en 1975, compte aujourd’hui 280 millions d’habitants.
K.H
