Alassane Dramane Ouattara a achevé samedi sa tournée de trois jours dans le ‘‘Bédié-land’’. Partout où il est passé, ADO a proposé ses solutions aux populations avant d’inviter le Président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro à tout mettre en œuvre pour le respect de la date du 29 novembre. Le président du Rassemblement des républicains (Rdr) a bouclé samedi sa tournée de 72 heures entreprise dans la région du N’Zi-Comoé. Au terme du meeting qu’il a animé au terrain du quartier Dioulakro de Dimbokro, la ville qui l’a vu naître en 1942, le champion des républicains s’est entretenu avec la presse. Au cours de ces échanges, Alassane Dramane Ouattara s’est prononcé sur l’actualité politique de son pays, notamment sur la date du premier tour du scrutin présidentiel. Sur l’hypothèse d’un éventuel report, il a indiqué que son parti et ses alliés continueront de mettre la pression sur les autorités pour le respect de cette échéance. Toutefois, il a précisé que le Président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro, les deux signataires de l’Accord politique de Ouagadougou, auront l’Onu sur leur dos en cas du non respect de leurs engagements. « Par rapport à la date du 29 novembre, ce n’est pas une promesse de ma part. C’est une décision du Cadre permanent de concertation, issu de la signature de l’Accord politiques de Ouagadougou entre les deux ex-belligérants, c’est-à-dire entre le Chef de l’Etat et le Premier ministre, Guillaume Soro. Ce sont eux qui sont responsables de l’application de cet accord. Nous, nous ne sommes qu’un organe de veille. Quand le président de la Cei nous a rassurés qu’il pouvait faire les élections le 29 novembre, nous avons donné un quitus. Mais il est évident que ceci ne dépend pas de nous », a précisé ADO avant de d’ajouter :
Respect des engagements
«Ce que je voudrais faire remarquer, c’est que la dernière résolution de l’Onu dit clairement que le 29 novembre est une date critique et que si les élections ne se tenaient pas à cette date, il aurait une remise en cause des dispositions prévues par l’Accord de Ouagadougou et que cela porterait atteinte à la crédibilité de cet accord. Il y va donc de la crédibilité de ses signataires et de leur place dans le processus par rapport aux résolutions du Conseil de sécurité. Nous, nous avons rappelé au Conseil de sécurité qu’il a pris une résolution insistant que les élections aient lieu le 29 novembre sous réserve d’un certain de nombre de conditions. Il y va de la crédibilité de l’Onu et dire à ceux qui sont concernés par le processus que le Conseil de sécurité les a à l’œil et qu’il faut que ces élections aient lieu le 29 novembre comme prévu ». Sur la question du dépôt de sa candidature, ADO a indiqué qu’il n’est pas pressé pour déposer son dossier chez Mambé Beugré. « Ma candidature est évidente, alors je ne vois pas pourquoi on doit se presser pour aller déposer une candidature. En fait, la décision ne m’appartient pas. Elle est du ressort de mon directeur national de campagne et de la secrétaire générale de notre parti », a déclaré ADO. Au cours du meeting qu’il a tenu sur le terrain du quartier Dioulakro, l’enfant du terroir est revenu sur les solutions qu’il a pour la Côte d’Ivoire en général et pour Dimbokro sa ville natale en particulier. Il a promis ainsi d’injecter 45 milliards Fcfa pour faire renaître le département de Dimbokro tout en précisant que « ce ne sont pas des promesses fallacieuses comme certains savent bien le faire. Quand je dis que j’ai des solutions, c’est parce que j’ai déjà prouvé que je peux faire ce que je dis et je l’ai déjà fait».
Le disque de la guerre est rayé
Le président du Rdr est également revenu sur l’alibi de la guerre qui utilisée par le régime en place pour justifier « son échec » dans la gestion des affaires de l’Etat. « La guerre ne peut pas tout expliquer. Souvenez-vous que l’Allemagne, la France et même les Etats Unis ont connu la guerre, mais cela n’a pas empêché ces pays de progresser quelques années après. Moi, je suis outré de voir mon pays dans cette situation sept ans après la crise qui l’a frappé. Grâce aux prières de nos chefs traditionnels et des religieux, cette guerre n’a pas duré comme dans les autres pays. Nous avons eu le temps de faire les choses pour les Ivoiriens, mais cela n’a pas été fait. Alors, qu’on ne vienne pas nous servir que la guerre nous a empêchés de faire ceci ou cela », a-t-il fustigé. Bien avant le mentor des républicains, Koffi Eugène et Mme Kané Massiagbê, respectivement directeur départemental de campagne d’ADO à Dimbokro et porte-parole des populations sont intervenus pour exposer à leur frère-candidat les souffrances auxquelles les populations de ce département sont confrontés au quotidien. « ADO, Dimbokro est derrière vous et se propose de vous accompagner au palais présidentiel au soir du 29 novembre », ont-ils scandé en chœur. Les partis alliés du Rhdp, avec le Pdci en tête ont pris une part active à ce meeting du président du Rdr.
Kra Bernard (Envoyé spécial)
Respect des engagements
«Ce que je voudrais faire remarquer, c’est que la dernière résolution de l’Onu dit clairement que le 29 novembre est une date critique et que si les élections ne se tenaient pas à cette date, il aurait une remise en cause des dispositions prévues par l’Accord de Ouagadougou et que cela porterait atteinte à la crédibilité de cet accord. Il y va donc de la crédibilité de ses signataires et de leur place dans le processus par rapport aux résolutions du Conseil de sécurité. Nous, nous avons rappelé au Conseil de sécurité qu’il a pris une résolution insistant que les élections aient lieu le 29 novembre sous réserve d’un certain de nombre de conditions. Il y va de la crédibilité de l’Onu et dire à ceux qui sont concernés par le processus que le Conseil de sécurité les a à l’œil et qu’il faut que ces élections aient lieu le 29 novembre comme prévu ». Sur la question du dépôt de sa candidature, ADO a indiqué qu’il n’est pas pressé pour déposer son dossier chez Mambé Beugré. « Ma candidature est évidente, alors je ne vois pas pourquoi on doit se presser pour aller déposer une candidature. En fait, la décision ne m’appartient pas. Elle est du ressort de mon directeur national de campagne et de la secrétaire générale de notre parti », a déclaré ADO. Au cours du meeting qu’il a tenu sur le terrain du quartier Dioulakro, l’enfant du terroir est revenu sur les solutions qu’il a pour la Côte d’Ivoire en général et pour Dimbokro sa ville natale en particulier. Il a promis ainsi d’injecter 45 milliards Fcfa pour faire renaître le département de Dimbokro tout en précisant que « ce ne sont pas des promesses fallacieuses comme certains savent bien le faire. Quand je dis que j’ai des solutions, c’est parce que j’ai déjà prouvé que je peux faire ce que je dis et je l’ai déjà fait».
Le disque de la guerre est rayé
Le président du Rdr est également revenu sur l’alibi de la guerre qui utilisée par le régime en place pour justifier « son échec » dans la gestion des affaires de l’Etat. « La guerre ne peut pas tout expliquer. Souvenez-vous que l’Allemagne, la France et même les Etats Unis ont connu la guerre, mais cela n’a pas empêché ces pays de progresser quelques années après. Moi, je suis outré de voir mon pays dans cette situation sept ans après la crise qui l’a frappé. Grâce aux prières de nos chefs traditionnels et des religieux, cette guerre n’a pas duré comme dans les autres pays. Nous avons eu le temps de faire les choses pour les Ivoiriens, mais cela n’a pas été fait. Alors, qu’on ne vienne pas nous servir que la guerre nous a empêchés de faire ceci ou cela », a-t-il fustigé. Bien avant le mentor des républicains, Koffi Eugène et Mme Kané Massiagbê, respectivement directeur départemental de campagne d’ADO à Dimbokro et porte-parole des populations sont intervenus pour exposer à leur frère-candidat les souffrances auxquelles les populations de ce département sont confrontés au quotidien. « ADO, Dimbokro est derrière vous et se propose de vous accompagner au palais présidentiel au soir du 29 novembre », ont-ils scandé en chœur. Les partis alliés du Rhdp, avec le Pdci en tête ont pris une part active à ce meeting du président du Rdr.
Kra Bernard (Envoyé spécial)