Pour clore sa tournée dans la région du N'zi-Comoé, le président du Rassemblement des républicains, Alassane Dramane Ouattara a animé un meeting au stade du quartier Dioulakro de Dimbokro, le samedi 26 septembre. Il a décrié la pauvreté en Côte d'Ivoire et a promis y remédier s'il est élu.
Alassane Dramane Ouattara a partagé son souci sur le développement de la région du N'zi-Comoé jadis prospère. C'est à Dimbokro, la capitale de cette région qui l'a vu naître, qu'il a dévoilé ses ambitions au cours d'un meeting au stade de Dioulakro, un quartier de la ville. « Être à Dimbokro me rappelle le souvenir de mon enfance. C'est ici que mon cordon ombilical est enterré. Venir à Dimbokro, ce n'est pas venir faire de la politique, c'est venir en famille. Je serai bientôt aux affaires et Dimbokro sera une priorité pour moi. Si ADO avait été aux affaires, l'Utexi (Ndlr : une unité locale de textile) n'aurait jamais fermée », a-t-il clamé. Le candidat a dépeint un tableau sombre de la vie en Côte d'Ivoire. « Mon parti, le Rdr m'a demandé d'être son candidat à la prochaine élection présidentielle. J'ai accepté parce que je vois dans quelles conditions mes compatriotes vivent ; c'est-à-dire dans la souffrance, dans le dénuement. Cela fait bientôt quatre mois que je parcours notre pays. Il n'y a plus de routes, les centres de santé n'ont plus de médicaments, il n'y a pas d'eau, plus d'électricité. Il n'y a plus de routes dans ce département qui naguère avait un des meilleurs réseaux routiers d'Afrique. Nous ne pouvons pas continuer de faire comme si tout allait bien. Car nos enfants nous regardent », a-t-il déclaré. Il a imputé la responsabilité de la déchéance sociale et économique au régime de Laurent Gbagbo. « Je ne suis pas venu pour critiquer qui que ce soit mais la Côte d'Ivoire ne doit pas continuer ainsi d'autant plus qu'il est possible de faire autre chose parce que les autres pays avancent. Ce qui veut dire que nous reculons en réalité. Je ne suis pas d'accord. J'ai regardé ce qui se passait depuis des années, la violence, le mensonge, la corruption…Il faut que cela cesse. La guerre ne peut pas tout expliquer. Je pourrais citer de nombreux pays où il y a eu la guerre qui n'a pas empêché ces pays de progresser. Je suis outré de voir mon pays dans cette situation. C'est parce qu'il n'y a pas eu la volonté ou, est-ce parce qu'il n'y a pas eu la capacité d'avoir les moyens de sortir la Côte d'Ivoire des difficultés », a critiqué ADO. Aussi, avec « ADO solution » s'engage-t-il à redresser le pays par ses projets d'investissements. « Je peux sortir notre pays des difficultés, j'ai des solutions pour tous les secteurs qui sont sinistrés. Je veux renforcer l'unité nationale, arrêter les suspicions. L'Etat doit être mieux géré pour faire revenir les investisseurs. Il faut que la Côte d'Ivoire puisse se consacrer au développement », a-t-il rassuré. L'orateur a vanté ses compétences et ses réalisations. « Souvenez-vous, a-t-il rappelé, quand j'étais Premier ministre, j'ai construit huit écoles-BAD (Banque africaine de développement) à Dimbokro, y compris au quartier Plateau I où j'ai fait mes études. Au Fonds monétaire international (FMI), je m'occupais de 120 pays sur 180 quand j'étais Directeur général-adjoint. Donc quand je dis que j'ai des solutions, c'est parce que j'ai déjà prouvé que je peux faire ce que je promets. Mon programme a prévu un investissement de 45 milliards Fcfa pour le département de Dimbokro et 300 milliards Fcfa pour la région du Nzi-Comoé». Les secteurs de l'emploi, de la santé, de l'éducation, de l'agriculture, des infrastructures routières devraient bénéficier d'une partie importante de cette manne puisqu'ADO a prévu y consacrer 16 milliards Fcfa. En tous ces points, le candidat du Rdr a rejoint les populations dans ses récriminations. En effet, parlant au nom de celles-ci, Mme Kané Massiagbè a vu en l'hôte du jour un « espoir ». « Dimbokro est fière de vous, lui a-t-elle dit, parce que vous êtes notre espoir. Nous savons qu'avec vous, nous n'aurons plus à payer de l'argent pour les concours d'entrée à L'Ecole nationale d'administration (Ena), à l'Ecole nationale supérieure (Ens), à la Police nationale…La Côte d'Ivoire va à vau-l'eau. Ici à Dimbokro, avec la fermeture de l'Utexi, le chômage est devenu notre quotidien (…). Dimbokro continue de regarder moisir les cendres de son marché brûlé. Le nombre de villages non électrifié est important. L'eau potable est devenue une denrée rare», a égrené la porte-parole.
Marc Dossa, Envoyé spécial
Alassane Dramane Ouattara a partagé son souci sur le développement de la région du N'zi-Comoé jadis prospère. C'est à Dimbokro, la capitale de cette région qui l'a vu naître, qu'il a dévoilé ses ambitions au cours d'un meeting au stade de Dioulakro, un quartier de la ville. « Être à Dimbokro me rappelle le souvenir de mon enfance. C'est ici que mon cordon ombilical est enterré. Venir à Dimbokro, ce n'est pas venir faire de la politique, c'est venir en famille. Je serai bientôt aux affaires et Dimbokro sera une priorité pour moi. Si ADO avait été aux affaires, l'Utexi (Ndlr : une unité locale de textile) n'aurait jamais fermée », a-t-il clamé. Le candidat a dépeint un tableau sombre de la vie en Côte d'Ivoire. « Mon parti, le Rdr m'a demandé d'être son candidat à la prochaine élection présidentielle. J'ai accepté parce que je vois dans quelles conditions mes compatriotes vivent ; c'est-à-dire dans la souffrance, dans le dénuement. Cela fait bientôt quatre mois que je parcours notre pays. Il n'y a plus de routes, les centres de santé n'ont plus de médicaments, il n'y a pas d'eau, plus d'électricité. Il n'y a plus de routes dans ce département qui naguère avait un des meilleurs réseaux routiers d'Afrique. Nous ne pouvons pas continuer de faire comme si tout allait bien. Car nos enfants nous regardent », a-t-il déclaré. Il a imputé la responsabilité de la déchéance sociale et économique au régime de Laurent Gbagbo. « Je ne suis pas venu pour critiquer qui que ce soit mais la Côte d'Ivoire ne doit pas continuer ainsi d'autant plus qu'il est possible de faire autre chose parce que les autres pays avancent. Ce qui veut dire que nous reculons en réalité. Je ne suis pas d'accord. J'ai regardé ce qui se passait depuis des années, la violence, le mensonge, la corruption…Il faut que cela cesse. La guerre ne peut pas tout expliquer. Je pourrais citer de nombreux pays où il y a eu la guerre qui n'a pas empêché ces pays de progresser. Je suis outré de voir mon pays dans cette situation. C'est parce qu'il n'y a pas eu la volonté ou, est-ce parce qu'il n'y a pas eu la capacité d'avoir les moyens de sortir la Côte d'Ivoire des difficultés », a critiqué ADO. Aussi, avec « ADO solution » s'engage-t-il à redresser le pays par ses projets d'investissements. « Je peux sortir notre pays des difficultés, j'ai des solutions pour tous les secteurs qui sont sinistrés. Je veux renforcer l'unité nationale, arrêter les suspicions. L'Etat doit être mieux géré pour faire revenir les investisseurs. Il faut que la Côte d'Ivoire puisse se consacrer au développement », a-t-il rassuré. L'orateur a vanté ses compétences et ses réalisations. « Souvenez-vous, a-t-il rappelé, quand j'étais Premier ministre, j'ai construit huit écoles-BAD (Banque africaine de développement) à Dimbokro, y compris au quartier Plateau I où j'ai fait mes études. Au Fonds monétaire international (FMI), je m'occupais de 120 pays sur 180 quand j'étais Directeur général-adjoint. Donc quand je dis que j'ai des solutions, c'est parce que j'ai déjà prouvé que je peux faire ce que je promets. Mon programme a prévu un investissement de 45 milliards Fcfa pour le département de Dimbokro et 300 milliards Fcfa pour la région du Nzi-Comoé». Les secteurs de l'emploi, de la santé, de l'éducation, de l'agriculture, des infrastructures routières devraient bénéficier d'une partie importante de cette manne puisqu'ADO a prévu y consacrer 16 milliards Fcfa. En tous ces points, le candidat du Rdr a rejoint les populations dans ses récriminations. En effet, parlant au nom de celles-ci, Mme Kané Massiagbè a vu en l'hôte du jour un « espoir ». « Dimbokro est fière de vous, lui a-t-elle dit, parce que vous êtes notre espoir. Nous savons qu'avec vous, nous n'aurons plus à payer de l'argent pour les concours d'entrée à L'Ecole nationale d'administration (Ena), à l'Ecole nationale supérieure (Ens), à la Police nationale…La Côte d'Ivoire va à vau-l'eau. Ici à Dimbokro, avec la fermeture de l'Utexi, le chômage est devenu notre quotidien (…). Dimbokro continue de regarder moisir les cendres de son marché brûlé. Le nombre de villages non électrifié est important. L'eau potable est devenue une denrée rare», a égrené la porte-parole.
Marc Dossa, Envoyé spécial
