Le député de Diégonéfla, Odette Sauyet était l’hôte des populations des campements baoulé rattachés au village de Booda, dans la sous-préfecture de Diégonéfla, samedi dernier. Elle a visité les campements de Koffikro-bloc, Koffikro et Ouassèbo. Aux populations qui l’ont reçue dans la ferveur, Odette Sauyet a expliqué le sens du combat du président Laurent Gbagbo, tout en jugeant de nuisible l’attitude de l’opposition ivoirienne. Elle a fait remarquer aux Baoulé que contre feu Félix Houphouet-Boigny, l’opposant Laurent Gbagbo n’a pas pris les armes. Avant de dénoncer que, passé dans l’opposition, le PDCI conduit par Henri Konan Bédié s’est allié à ceux qui détruisent les constructions d’Houphouet. «Le président Bédié s’est allié à Alassane Ouattara qui a envoyé la guerre qui a tué les Ivoiriens. Dans cette guerre, des danseuses d’Adjanou de Sakassou ont été tuées. Il faut savoir qui détruit la Côte d’Ivoire et qui la défend. Pendant la campagne, nous viendrons vous dire ce que le président Gbagbo a fait pour la Côte d’Ivoire», a dit Odette Sauyet Likikouet. Qui a par ailleurs insisté sur le fait que Bédié a préféré faire chemin avec Alassane Ouattara qui l’a chassé du pouvoir. L’ancienne ministre a dit ne pas comprendre l’acharnement de Bédié contre Gbagbo qui a pourtant mis fin à son exil auquel il a été contraint depuis sa chute occasionnée par son allié d’aujourd’hui.
Pour Mme Likikouet, le président du PDCI n’est pas conséquent dans son alliance avec Ouattara. Comme elle l’a expliqué partout où elle est passée dans les 22 campements qu’elle a visités à Oumé et Diégonéfla, depuis le 5 août dernier, Odette Sauyet l’a encore répété à ses hôtes qui se sont mobilisés pour l’écouter le week-end dernier. Aux Baoulé qui pensent qu’ils doivent obligatoirement militer au PDCI, elle a demandé de se libérer de cette emprise : «Vous êtes des Ivoiriens libres de militer dans les partis de votre choix et libres de vivre partout où vous voulez. Libérez-vous car vous n’êtes pas des esclaves du PDCI. Changez de fétiche si votre ancien fétiche ne vous donne rien». Pour bien percevoir son appel au changement de mentalités, la Secrétaire générale adjointe du FPI chargée des départements du Sud (SEGAD-Sud), a rappelé que Bédié n’est pas l’homme qu’il faut pour gouverner la Côte d’Ivoire. Pourquoi ? «En 1977, Bédié a été chassé du gouvernement par Houphouet pour des surfacturations dans la construction des complexes sucriers. Quand il est arrivé au pouvoir, il a annoncé des pluies de milliards mais il a pris cet argent pour aller construire son village et le village de sa femme. Bédié a abandonné Yamoussoukro et quand il y a eu le coup d’Etat, Bédié a fui pour vous laisser au pays», a rappélé Odette Sauyet. Elle a demandé à ses hôtes de suivre le président Gbagbo. La raison réside selon elle dans le fait que c’est Laurent Gbagbo qui poursuit les travaux chers à Houphouet. «Vous êtes mes parents et je vous dis ce qui est bon pour vous. J’ai demandé à Gbagbo d’électrifier les villages d’Oumé, il l’a fait. C’est Gbagbo qui est en train de bâtir Yamoussoukro et c’est lui qui prend soin des compagnons de lutte d’Houphouet. Gbagbo a combattu Houphouet, mais il n’avait rien contre sa personne. C’est son système que Gbagbo combattait. Actuellement, grâce à Gbagbo, Bédié est payé en sa qualité d’ancien chef de l’Etat. Et par la volonté du président Gbagbo, les partis politiques, le PDCI, le RDR, le MFA, l’UDPCI, le PIT et le FPI sont financés à des centaines de millions. Le président rembourse les dettes du PDCI et il inspire confiance parce que le président américain l’a invité», a révélé le député de Diégonéfla. Elle était accompagnée dans cette tournée par M. Gibé Basile, un ancien secrétaire général du PDCI et ancien membre du Grand Conseil qui est désormais au FPI. Dans son témoignage, ce dernier a expliqué qu’il a perdu son temps en militant au PDCI. Selon lui, les Ivoiriens ne doivent plus rien attendre de ce parti politique qui n’a plus rien de meilleur à proposer aux Ivoiriens. Dans les campements de Koffikro-bloc, les interlocuteurs d’Odette Sauyet l’ont rassurée de leur engagement à ses côtés.
Au nom des populations, Loukou Koffi a exprimé la joie qui l’anime en recevant une telle personnalité. Quant à Brou Amenan Louise, elle a déclaré : «Nous décidons d’être avec vous et marcher avec vous. Nous sommes heureuses de vous voir parmi nous». A Koffikro, le secrétaire général du comité de base du FPI, Koffi Kouassi Siméon, un ancien du PDCI, a présenté son bureau avant de faire des doléances portant sur des machettes, des limes, des chaises et des maillots. Séance tenante, madame le député a offert 20 limes et 20 machettes. Avant de donner son accord pour le reste des doléances. A Ouassèbo, la communauté baoulé s’est associée à la communauté sénoufo et malinké pour échanger avec Odette Sauyet. Ensemble, ils ont également donné l’assurance d’être à l’écoute du président Gbagbo.
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr.
Pour Mme Likikouet, le président du PDCI n’est pas conséquent dans son alliance avec Ouattara. Comme elle l’a expliqué partout où elle est passée dans les 22 campements qu’elle a visités à Oumé et Diégonéfla, depuis le 5 août dernier, Odette Sauyet l’a encore répété à ses hôtes qui se sont mobilisés pour l’écouter le week-end dernier. Aux Baoulé qui pensent qu’ils doivent obligatoirement militer au PDCI, elle a demandé de se libérer de cette emprise : «Vous êtes des Ivoiriens libres de militer dans les partis de votre choix et libres de vivre partout où vous voulez. Libérez-vous car vous n’êtes pas des esclaves du PDCI. Changez de fétiche si votre ancien fétiche ne vous donne rien». Pour bien percevoir son appel au changement de mentalités, la Secrétaire générale adjointe du FPI chargée des départements du Sud (SEGAD-Sud), a rappelé que Bédié n’est pas l’homme qu’il faut pour gouverner la Côte d’Ivoire. Pourquoi ? «En 1977, Bédié a été chassé du gouvernement par Houphouet pour des surfacturations dans la construction des complexes sucriers. Quand il est arrivé au pouvoir, il a annoncé des pluies de milliards mais il a pris cet argent pour aller construire son village et le village de sa femme. Bédié a abandonné Yamoussoukro et quand il y a eu le coup d’Etat, Bédié a fui pour vous laisser au pays», a rappélé Odette Sauyet. Elle a demandé à ses hôtes de suivre le président Gbagbo. La raison réside selon elle dans le fait que c’est Laurent Gbagbo qui poursuit les travaux chers à Houphouet. «Vous êtes mes parents et je vous dis ce qui est bon pour vous. J’ai demandé à Gbagbo d’électrifier les villages d’Oumé, il l’a fait. C’est Gbagbo qui est en train de bâtir Yamoussoukro et c’est lui qui prend soin des compagnons de lutte d’Houphouet. Gbagbo a combattu Houphouet, mais il n’avait rien contre sa personne. C’est son système que Gbagbo combattait. Actuellement, grâce à Gbagbo, Bédié est payé en sa qualité d’ancien chef de l’Etat. Et par la volonté du président Gbagbo, les partis politiques, le PDCI, le RDR, le MFA, l’UDPCI, le PIT et le FPI sont financés à des centaines de millions. Le président rembourse les dettes du PDCI et il inspire confiance parce que le président américain l’a invité», a révélé le député de Diégonéfla. Elle était accompagnée dans cette tournée par M. Gibé Basile, un ancien secrétaire général du PDCI et ancien membre du Grand Conseil qui est désormais au FPI. Dans son témoignage, ce dernier a expliqué qu’il a perdu son temps en militant au PDCI. Selon lui, les Ivoiriens ne doivent plus rien attendre de ce parti politique qui n’a plus rien de meilleur à proposer aux Ivoiriens. Dans les campements de Koffikro-bloc, les interlocuteurs d’Odette Sauyet l’ont rassurée de leur engagement à ses côtés.
Au nom des populations, Loukou Koffi a exprimé la joie qui l’anime en recevant une telle personnalité. Quant à Brou Amenan Louise, elle a déclaré : «Nous décidons d’être avec vous et marcher avec vous. Nous sommes heureuses de vous voir parmi nous». A Koffikro, le secrétaire général du comité de base du FPI, Koffi Kouassi Siméon, un ancien du PDCI, a présenté son bureau avant de faire des doléances portant sur des machettes, des limes, des chaises et des maillots. Séance tenante, madame le député a offert 20 limes et 20 machettes. Avant de donner son accord pour le reste des doléances. A Ouassèbo, la communauté baoulé s’est associée à la communauté sénoufo et malinké pour échanger avec Odette Sauyet. Ensemble, ils ont également donné l’assurance d’être à l’écoute du président Gbagbo.
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr.
