Le grand pèlerinage est l'objet d'un très grand prestige et demeure un facteur très important d'unité et d'échanges entre les musulmans du monde entier qui témoignent d'une profonde ferveur à cette occasion. Pour les mystiques, le trajet vers le lieu saint constitue symboliquement le voyage vers l'unité divine, la voie soufie elle-même.
Le Hajj reçoit annuellement plusieurs millions de pèlerins, ce qui en fait du lieu de pèlerinage le plus visité du monde musulman. Par ailleurs, le nombre maximal de pèlerins est imposé par le gouvernement saoudien grâce à l'utilisation de quotas signifiés aux diverses structures organisatrices afin de réguler le flot de pèlerins. La croissance de la fréquentation est très forte, cela s’explique par des raisons complexes liées à la notoriété croissante du site mais aussi à l'évolution des mobilités et à la démocratisation du transport aérien. On dénombrait en effet 50.000 pèlerins en 1935, 100.000 en 1950, 200.000 en 1955, 400.000 en 1969, 918.000 en 1974 et 1,3 million en 1981. En 2008, l'Arabie saoudite a accueilli officiellement 3,5 millions de pèlerins mais certaines sources évoquent jusqu'à 5 millions de participants. Ce nombre élevé de pèlerins a causé dans un passé récent plusieurs bousculades mortelles.
Les rites
Le pèlerinage à la Mecque est un des cinq piliers de l'islam
Le Coran ne livre que peu d'indications rituelles ce qui laisse supposer que les gestes anté-islamiques ont été largement repris (sacralisation, circumambulation, course entre les deux bornes Safâ et Marwah, ...) mais cette fois dans une optique abrahamique.
Les rites sont légèrement différents selon qu'on habite la région de La Mecque ou non, particulièrement les rites de sacralisation (ihrâm) qui sont fait au moment de l'entrée dans le territoire sacré pour les gens de l'extérieur. Ils varient aussi légèrement selon les écoles juridiques de l'islam.
- Premier jour : 8 dhû al-hijja
- Déclarer son intention de faire le pèlerinage par une formule rituelle répétée par trois fois. (niya, projet ; volonté).
- Se mettre en état de sacralisation. (ihrâm).
- Faire les sept rondes autour de la Kaaba en essayant d'embrasser la pierre noire (matâf). (pour celui qui fait Ifrad )
- Faire sept fois la marche (420 m dans un long couloir attenant à la mosquée) entre Safâ et Marwah (pour celui qui fait Ifrad ) (sa_y, course; effort; recherche) en souvenir de l'errance d'Agar à la recherche d'eau pour Ismaël. Puis boire à la source Zamzam.
- Se rendre au lieu dit « Mîna » à 4 km de La Mecque et faire les prières de l'après-midi (asr), du soir (maghreb et icha) et du matin (fajr).
- Deuxième jour : 9 dhû al-hijja
- Lorsque le soleil se lève, il faut avancer vers la montagne Arafat (20 km) et y faire la prière de midi (dhur) et de l'après-midi en s'assurant bien être au-dedans des frontières de Arafat. Il faut rester dans ce territoire jusqu'au soleil couchant. C'est de ce point que Mahomet fit son discours d'adieu. (wuq_f, halte; station debout; pause).
- Après le coucher du soleil, il faut aller vers « Muzdalifah. ». À l'arrivée, il faut faire les prières du soir. Il faut rester à Muzdalifa jusqu'à ce que la nuit soit tombée. Le pèlerin va se munir de cailloux pour la suite des rites (49 cailloux : 7+21+21).
- Troisième jour: 10 dhû al-hijja
- Après la prière du matin, le pèlerin revient vers Mîna. Le premier jour de la fête du sacrifice (Aïd al-Adha) le pèlerin parcourt les 300 m qui le séparent du lieu où Abraham emmena son fils Ismaël pour le sacrifier. Sur le parcours, il rencontre trois piliers qui symbolisent les trois points où Iblîs tenta de le détourner. Le pèlerin lapide ces piliers avec les cailloux ramassés la veille.
- Dans l'intervalle, il faut tuer l'animal d'offrande qui symbolise le bélier qu'Abraham a sacrifié à la place de son fils. Il faut en manger mais la plus grande partie doit être donnée aux indigents. Les pèlerins ont la possibilité de payer le montant de l'offrande à une banque gérée par les autorités locales.
- Il faut aussi refaire les rites (2) et (3) « circumambulation du retour ».
- 4ème et 5ème jours: 11 & 12 dhû al-hijja
- Le pèlerin durant chaque jour de Tachriq, lapide les 3 stèles de Mina, d'abord la plus petite, puis la médiane et enfin la plus grande, celle de Aqaba. Sur chacune, il jette 7 cailloux en disant : Allahou Akbar (« Allah est le plus Grand ») … entre deux stèles, il fait face à la Quibla et récite quelques invocations.
- Effectuer une dernière circumambulation: celle d'adieu et sortir de l'état de sacralisation : Pour les hommes, se couper les cheveux très courts ou se raser la crâne, pour les femmes, raccourcir la longueur des cheveux. (taq__r, diminution; nettoyage).
Souvent le pèlerinage se prolonge par une visite à Médine sur les tombes de Mahomet et ses compagnons.
Les bénéfices d'accomplir le pèlerinage
Pour la tradition musulmane, le pèlerinage permet l'expiation des grands péchés et petits péchés conformément à la parole de Muhammad rapportée par Boukhari : « Quiconque fera le pèlerinage sans avoir de rapport sexuel et sans commettre de grand péché est dégagé de ses péchés et redevient comme le jour où sa mère l'a mis au monde »; cela à condition que son intention soit sincère envers Dieu, que l'argent utilisé pour effectuer son pèlerinage soit licite et qu'il se préserve du grand prêché (Chirk).
Le pèlerinage constitue une série d'efforts, réunis, qui sont envisagés comme une manière de calmer son âme, c'est-à-dire de la maîtriser. En effet, le il constitue une dépense d'argent, un effort contre ses passions par la faim, la soif, le fait de veiller longtemps, de subir des épreuves, l'éloignement de son lieu de résidence, la séparation d'avec sa famille et ses amis.
Les piliers
Les piliers sont les actes indispensables sans lesquels le pèlerinage et la umrah ne sont pas valables et ne pas les respecter invalide le pèlerinage.
Du pèlerinage
Ils sont au nombre de six, ce sont les suivants :
1. L'intention de l'entrée en rituel (al-'ihram) : c'est-à-dire formuler dans son cœur par exemple : (nawaytou l-hajja wa 'ahramtou bihi li l-Lahi taala) ce qui signifie : « J'entame les actes du pèlerinage et j'entre en rituel pour l'agrément de Allah taala ».
2. La station à 'Arafah (même un instant) : entre le moment où le soleil décline du zénith le neuvième jour de Dhou l-Hijjah et l'apparition de l'aube (al-fajr) du dixième jour, c'est-à-dire le jour de la Fête.
3. les tours rituels autour de la Kaabah (at-tawaf) : sept parcours, c'est-à-dire qu'on tourne autour sept fois, en la gardant à sa gauche et en commençant du niveau de la pierre noire ; il est une condition: être purifié des deux hadath.
4. les trajets (as-sa'y) entre (le mont de) As-Safa et (celui de) Al-Marwah : sept fois. Être purifié ici n'est pas une condition. On commence par As-Safa et on finit par Al-Marwah.
5. Le rasage du crâne ou la coupe des cheveux (al-halq ou at-taqsir) : le rasage signifie enlever tous les cheveux, tandis que la coupe consiste à couper au minimum trois cheveux ; quant à la femme, elle coupe ses cheveux mais ne les rase pas.
6. le respect de l'ordre entre la majeure partie des piliers : on fait avant toute chose l'intention d'entrer en rituel et il est une condition de pratiquer le rasage ou la coupe des cheveux et de faire les tours rituels autour de la Ka'bah après la station à 'Arafah.
De la umrah
Ils sont au nombre de cinq, ce sont :
1. l'intention de l'entrée en rituel. C'est l'intention d'entamer la oumrah en disant par son cœur par exemple : (nawaytou l-oumrata wa 'ahramtou biha li l-Lahi ta'ala) ce qui signifie : « j'ai l'intention de faire la oumrah et j'entre en rituel pour l'agrément de Allah ta'ala ».
2. les tours rituels.
3. les trajets entre le mont de As-Safa et celui de Al-Marwah.
4. le rasage ou la coupe des cheveux.
5. l'ordre entre l'ensemble de ses piliers tel qu'il est cité.
Les devoirs
Le devoir est un acte sans lequel le pèlerinage ou la umrah restent valables mais dont le délaissement doit être compensé par l'égorgement d'une bête ; il y a de plus une désobéissance à le délaisser délibérément.
Les actes obligatoires du pèlerinage
1. l'intention de l'entrée en rituel depuis le miqat (l'emplacement déterminé par Muhammad à partir duquel l'entrée en rituel doit avoir eu lieu).
2. le lancer des cailloux aux trois Jamrah : la petite Jamrah, la Jamrah médiane et la Jamrah de Al-Aqabah, avec soixante-dix cailloux.
3. le séjour de nuit à Mouzdalifah : c'est un endroit proche d'Arafat où les pèlerins ramassent les cailloux pour effectuer le lancer aux Jamrah.
4. le séjour de nuit à Mina : c'est un endroit situé entre La Mecque et 'Arafat, mais plus proche de La Mecque.
5. les tours rituels du départ (tawafou l-wada).
Ce qu'il est un devoir de faire en cas de délaissement d'un devoir :
Celui qui a délaissé un des devoirs du pèlerinage a le devoir d'égorger au choix : une brebis d'un an ou qui a perdu ses dents de devant ou une chèvre de deux ans.
S'il est dans l'incapacité d'égorger, il jeûnera dix jours : trois pendant le pèlerinage et sept à son retour parmi les siens.
Les interdits
Parmi les interdits, deux sont spécifiques aux hommes :
1. se couvrir la tête.
2. porter un vêtement qui entoure le corps grâce à une couture, au formage du feutre ou à ce qui est équivalent.
Il est interdit à la femme :
1. de couvrir son visage.
2. de mettre des gants.
Il leur est interdit aux deux sexes en cas de rituel :
1. de se parfumer.
2. de s'oindre la tête ou la barbe avec un onguent, par exemple de l'huile ou ce qui est du même genre.
3. d'éliminer un poil, un cheveu ou de couper un ongle.
1. de faire un acte de mariage.
2. de chasser un animal terrestre sauvage autorisé à la consommation, comme la gazelle.
Le Hajj reçoit annuellement plusieurs millions de pèlerins, ce qui en fait du lieu de pèlerinage le plus visité du monde musulman. Par ailleurs, le nombre maximal de pèlerins est imposé par le gouvernement saoudien grâce à l'utilisation de quotas signifiés aux diverses structures organisatrices afin de réguler le flot de pèlerins. La croissance de la fréquentation est très forte, cela s’explique par des raisons complexes liées à la notoriété croissante du site mais aussi à l'évolution des mobilités et à la démocratisation du transport aérien. On dénombrait en effet 50.000 pèlerins en 1935, 100.000 en 1950, 200.000 en 1955, 400.000 en 1969, 918.000 en 1974 et 1,3 million en 1981. En 2008, l'Arabie saoudite a accueilli officiellement 3,5 millions de pèlerins mais certaines sources évoquent jusqu'à 5 millions de participants. Ce nombre élevé de pèlerins a causé dans un passé récent plusieurs bousculades mortelles.
Les rites
Le pèlerinage à la Mecque est un des cinq piliers de l'islam
Le Coran ne livre que peu d'indications rituelles ce qui laisse supposer que les gestes anté-islamiques ont été largement repris (sacralisation, circumambulation, course entre les deux bornes Safâ et Marwah, ...) mais cette fois dans une optique abrahamique.
Les rites sont légèrement différents selon qu'on habite la région de La Mecque ou non, particulièrement les rites de sacralisation (ihrâm) qui sont fait au moment de l'entrée dans le territoire sacré pour les gens de l'extérieur. Ils varient aussi légèrement selon les écoles juridiques de l'islam.
- Premier jour : 8 dhû al-hijja
- Déclarer son intention de faire le pèlerinage par une formule rituelle répétée par trois fois. (niya, projet ; volonté).
- Se mettre en état de sacralisation. (ihrâm).
- Faire les sept rondes autour de la Kaaba en essayant d'embrasser la pierre noire (matâf). (pour celui qui fait Ifrad )
- Faire sept fois la marche (420 m dans un long couloir attenant à la mosquée) entre Safâ et Marwah (pour celui qui fait Ifrad ) (sa_y, course; effort; recherche) en souvenir de l'errance d'Agar à la recherche d'eau pour Ismaël. Puis boire à la source Zamzam.
- Se rendre au lieu dit « Mîna » à 4 km de La Mecque et faire les prières de l'après-midi (asr), du soir (maghreb et icha) et du matin (fajr).
- Deuxième jour : 9 dhû al-hijja
- Lorsque le soleil se lève, il faut avancer vers la montagne Arafat (20 km) et y faire la prière de midi (dhur) et de l'après-midi en s'assurant bien être au-dedans des frontières de Arafat. Il faut rester dans ce territoire jusqu'au soleil couchant. C'est de ce point que Mahomet fit son discours d'adieu. (wuq_f, halte; station debout; pause).
- Après le coucher du soleil, il faut aller vers « Muzdalifah. ». À l'arrivée, il faut faire les prières du soir. Il faut rester à Muzdalifa jusqu'à ce que la nuit soit tombée. Le pèlerin va se munir de cailloux pour la suite des rites (49 cailloux : 7+21+21).
- Troisième jour: 10 dhû al-hijja
- Après la prière du matin, le pèlerin revient vers Mîna. Le premier jour de la fête du sacrifice (Aïd al-Adha) le pèlerin parcourt les 300 m qui le séparent du lieu où Abraham emmena son fils Ismaël pour le sacrifier. Sur le parcours, il rencontre trois piliers qui symbolisent les trois points où Iblîs tenta de le détourner. Le pèlerin lapide ces piliers avec les cailloux ramassés la veille.
- Dans l'intervalle, il faut tuer l'animal d'offrande qui symbolise le bélier qu'Abraham a sacrifié à la place de son fils. Il faut en manger mais la plus grande partie doit être donnée aux indigents. Les pèlerins ont la possibilité de payer le montant de l'offrande à une banque gérée par les autorités locales.
- Il faut aussi refaire les rites (2) et (3) « circumambulation du retour ».
- 4ème et 5ème jours: 11 & 12 dhû al-hijja
- Le pèlerin durant chaque jour de Tachriq, lapide les 3 stèles de Mina, d'abord la plus petite, puis la médiane et enfin la plus grande, celle de Aqaba. Sur chacune, il jette 7 cailloux en disant : Allahou Akbar (« Allah est le plus Grand ») … entre deux stèles, il fait face à la Quibla et récite quelques invocations.
- Effectuer une dernière circumambulation: celle d'adieu et sortir de l'état de sacralisation : Pour les hommes, se couper les cheveux très courts ou se raser la crâne, pour les femmes, raccourcir la longueur des cheveux. (taq__r, diminution; nettoyage).
Souvent le pèlerinage se prolonge par une visite à Médine sur les tombes de Mahomet et ses compagnons.
Les bénéfices d'accomplir le pèlerinage
Pour la tradition musulmane, le pèlerinage permet l'expiation des grands péchés et petits péchés conformément à la parole de Muhammad rapportée par Boukhari : « Quiconque fera le pèlerinage sans avoir de rapport sexuel et sans commettre de grand péché est dégagé de ses péchés et redevient comme le jour où sa mère l'a mis au monde »; cela à condition que son intention soit sincère envers Dieu, que l'argent utilisé pour effectuer son pèlerinage soit licite et qu'il se préserve du grand prêché (Chirk).
Le pèlerinage constitue une série d'efforts, réunis, qui sont envisagés comme une manière de calmer son âme, c'est-à-dire de la maîtriser. En effet, le il constitue une dépense d'argent, un effort contre ses passions par la faim, la soif, le fait de veiller longtemps, de subir des épreuves, l'éloignement de son lieu de résidence, la séparation d'avec sa famille et ses amis.
Les piliers
Les piliers sont les actes indispensables sans lesquels le pèlerinage et la umrah ne sont pas valables et ne pas les respecter invalide le pèlerinage.
Du pèlerinage
Ils sont au nombre de six, ce sont les suivants :
1. L'intention de l'entrée en rituel (al-'ihram) : c'est-à-dire formuler dans son cœur par exemple : (nawaytou l-hajja wa 'ahramtou bihi li l-Lahi taala) ce qui signifie : « J'entame les actes du pèlerinage et j'entre en rituel pour l'agrément de Allah taala ».
2. La station à 'Arafah (même un instant) : entre le moment où le soleil décline du zénith le neuvième jour de Dhou l-Hijjah et l'apparition de l'aube (al-fajr) du dixième jour, c'est-à-dire le jour de la Fête.
3. les tours rituels autour de la Kaabah (at-tawaf) : sept parcours, c'est-à-dire qu'on tourne autour sept fois, en la gardant à sa gauche et en commençant du niveau de la pierre noire ; il est une condition: être purifié des deux hadath.
4. les trajets (as-sa'y) entre (le mont de) As-Safa et (celui de) Al-Marwah : sept fois. Être purifié ici n'est pas une condition. On commence par As-Safa et on finit par Al-Marwah.
5. Le rasage du crâne ou la coupe des cheveux (al-halq ou at-taqsir) : le rasage signifie enlever tous les cheveux, tandis que la coupe consiste à couper au minimum trois cheveux ; quant à la femme, elle coupe ses cheveux mais ne les rase pas.
6. le respect de l'ordre entre la majeure partie des piliers : on fait avant toute chose l'intention d'entrer en rituel et il est une condition de pratiquer le rasage ou la coupe des cheveux et de faire les tours rituels autour de la Ka'bah après la station à 'Arafah.
De la umrah
Ils sont au nombre de cinq, ce sont :
1. l'intention de l'entrée en rituel. C'est l'intention d'entamer la oumrah en disant par son cœur par exemple : (nawaytou l-oumrata wa 'ahramtou biha li l-Lahi ta'ala) ce qui signifie : « j'ai l'intention de faire la oumrah et j'entre en rituel pour l'agrément de Allah ta'ala ».
2. les tours rituels.
3. les trajets entre le mont de As-Safa et celui de Al-Marwah.
4. le rasage ou la coupe des cheveux.
5. l'ordre entre l'ensemble de ses piliers tel qu'il est cité.
Les devoirs
Le devoir est un acte sans lequel le pèlerinage ou la umrah restent valables mais dont le délaissement doit être compensé par l'égorgement d'une bête ; il y a de plus une désobéissance à le délaisser délibérément.
Les actes obligatoires du pèlerinage
1. l'intention de l'entrée en rituel depuis le miqat (l'emplacement déterminé par Muhammad à partir duquel l'entrée en rituel doit avoir eu lieu).
2. le lancer des cailloux aux trois Jamrah : la petite Jamrah, la Jamrah médiane et la Jamrah de Al-Aqabah, avec soixante-dix cailloux.
3. le séjour de nuit à Mouzdalifah : c'est un endroit proche d'Arafat où les pèlerins ramassent les cailloux pour effectuer le lancer aux Jamrah.
4. le séjour de nuit à Mina : c'est un endroit situé entre La Mecque et 'Arafat, mais plus proche de La Mecque.
5. les tours rituels du départ (tawafou l-wada).
Ce qu'il est un devoir de faire en cas de délaissement d'un devoir :
Celui qui a délaissé un des devoirs du pèlerinage a le devoir d'égorger au choix : une brebis d'un an ou qui a perdu ses dents de devant ou une chèvre de deux ans.
S'il est dans l'incapacité d'égorger, il jeûnera dix jours : trois pendant le pèlerinage et sept à son retour parmi les siens.
Les interdits
Parmi les interdits, deux sont spécifiques aux hommes :
1. se couvrir la tête.
2. porter un vêtement qui entoure le corps grâce à une couture, au formage du feutre ou à ce qui est équivalent.
Il est interdit à la femme :
1. de couvrir son visage.
2. de mettre des gants.
Il leur est interdit aux deux sexes en cas de rituel :
1. de se parfumer.
2. de s'oindre la tête ou la barbe avec un onguent, par exemple de l'huile ou ce qui est du même genre.
3. d'éliminer un poil, un cheveu ou de couper un ongle.
1. de faire un acte de mariage.
2. de chasser un animal terrestre sauvage autorisé à la consommation, comme la gazelle.