Le ministre Dosso Moussa, de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle, a présidé hier, la réunion de rentrée de son département pour l'année 2009-2010. C'était au Lycée technique de Cocody. Pour la circonstance, les directeurs centraux, chefs de départements, chefs d'établissements et stagiaires ont tous répondu à l'invitation du ministre Dosso. Le ministre dans son exposé, a fait le bilan de ses chantiers dans son département depuis son arrivée. Sans oublier ses priorités après les visites de terrain. Il s'agit entre autres, du renforcement du partenariat avec le secteur privé, le plan stratégique de réforme de l'enseignement technique et de la formation professionnelle. Mais aussi et surtout le combat pour la requalification de l'insertion professionnelle durable comme priorité nationale. Le tout, à travers la mise en œuvre d'une nouvelle politique éducative et de l'assainissement du système. Poursuivant, il a rendu publics les résultats des examens de l'année scolaire écoulée. Dans l'ensemble, la moyenne pour les examens professionnels est de 55,09% d'admis. Pendant que les Bac techniques enregistrent un taux d'admission de 49,86%. La filière Cap tertiaire vient en tête avec 82,25%, suivie de la filière Cap industriel avec 53,79% d'admis. Dans les Bep et certificat de qualification professionnelle, disons que ce dernier (Cqp) qui enregistre le meilleur taux de réussite avec 78,65% contre 64,20% pour le Bep industriel. Commentant les différents résultats, le premier responsable du département en charge de l'enseignement technique, a dit qu'en dépit de la volonté d'accroître les performances du système dont les examens scolaires sont le meilleur indicateur, les résultats se trouvent en deçà des espérances. " Malgré les efforts consentis par l'Etat et les parents d'élèves, trop de perturbations viennent annihiler les sacrifices de tous, au nom des revendications d'ordre social qui, justifiées parfois, ne doivent pas l'emporter sur l'essentiel, c'est-à-dire la qualité du contenu de la formation ", a stigmatisé le ministre. Aussi, a-t-il remercié les acteurs du secteur privé, qui ont tôt, compris la vision qu'il a voulu impulser à l'enseignement technique et à la formation professionnelle. Mais aussi et surtout les partenaires au développement et les bailleurs de fonds du monde arabe.
B.M.
B.M.