Comme souhaité par ses parents, le général Robert Guéï a été porté en terre hier à Kabacouma, aux côtés de ses ancêtres.
Le vœu le plus cher des peuples Dan vient de se réaliser. Le général Robert Guéï, ancien chef d'Etat et père fondateur de l'Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci) a bénéficié de funérailles dignes de son rang. Et ce, en présence du président de la République, Laurent Gbagbo du Premier ministre, Guillaume Soro, des membres du gouvernement, des présidents d'institutions... Après les veillées religieuses et traditionnelles, le général Robert Guéï a eu droit à des funérailles officielles comme l'avait annoncé Laurent Gbagbo lors de sa visite d'Etat le 8 juin 2009 à Kabakouma, face aux parents du défunt, disculpé après avoir été accusé par le camp présidentiel d'être l'instigateur de la rébellion armée du 19 septembre 2002. De 8 heures à 14 heures, l'on a assisté à une vague d'arrivée des officiels. C'est à 14 heures 5mn que le chef de l'Etat est arrivé sur les lieux de la cérémonie officielle des obsèques de celui qu'il appelle son frère de l'Ouest. Tout a commencé par l'entrée de la dépouille mortelle de l'ancien chef d'Etat que tenait des officiers supérieurs des différentes forces des armées de Côtes d'Ivoire, au son de la fanfare de la garde républicaine. S'en est suivie la série des oraisons funéraires. C'est le général de division Philippe Mangou, chef d'état-major des armées qui a ouvert le bal des allocutions en retraçant le brillant parcours militaire et professionnel du défunt. Il a rendu un vibrant hommage à son « ex-patron» Extraits significatif. « Votre parcours exceptionnellement brillant, qui prend racine dans votre engagement comme enfant de troupe jusqu'à la magistrature suprême en passant successivement par le grade de général de brigade, les fonctions de chef d'état-major, de ministre ... Pour nous vos cadets, vous avez été un soldat accompli, qui s'est distingué par sa rigueur dans l'exercice du commandement, dans l'intérêt particulier pour la formation des hommes . Vos marques indélébiles de bâtisseur sont encore visibles à l'école militaire préparatoire technique de Bingerville, au groupement des sapeurs pompiers militaire et à l'état-major des armées. Grand serviteur de l'Etat, vous avez contribué au renforcement de la démocratie dans notre pays et à l'édification de la nation ivoirienne», a-t-il déclaré. Le président du comité d'organisation, Tia Koné, prenant la parole à son tour, a remercié tous ceux qui ont contribué au succès des obsèques de Robert Guéi. Le cadre des 18 Montagnes a particulièrement remercié le président de la République qui s'est personnellement investi en mettant à la disposition du comité tous les moyens financiers et matériels, et en respectant son engagement de faire enterrer dignement le Général dans son village natal. Le Premier ministre Guillaume Soro et le président du conseil économique et social, Laurent Dona Fologo ont également reçu la reconnaissance du président de la Cour suprême pour leur apport et leur présence effective à Kabakouma. A sa suite, la porte-parole de la famille, Madame Tia Monet, dans la pure tradition africaine, a demandé au défunt d'effectuer son dernier voyage en toute tranquillité. De son côté le président de l'Udpci, parti fondé par le général Robert Guéi a indiqué que « ce jour est très important, il note la fin d'un cauchemar, le retour de Robert Guéi sur la terre de ses ancêtres. Ce jour ne sera jamais oublié ». Poursuivant ses propos, l'héritier politique du père du “bon ton” a demandé au chef de l'Etat de faire en sorte que la lumière soit faite sur l'assassinat de son patron. « Monsieur le président, satisfait du respect de vos engagements par l'organisation des obsèques dignes, et ce en votre présence je reste convaincu que l'Etat mettra tout en œuvre pour faire connaître la vérité sur la mort du président Robert Guéi», a-t-il souhaité. Après les oraisons, le Général Guéi a eu droit à des honneurs militaires qui se sont traduits par une cérémonie de prise d'arme et des défilés militaires de plusieurs unités des différentes forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire. L'ensemble des troupes qui ont défilé était placé sous le commandement du chef de bataillon Cissé Mohamed Bachir du 1er bataillon d'infanterie. C'est après une messe de requiem que le digne fils des Montagnes a été inhumé dans l'intimité familiale.
Dély Florent Correspondant régional
Le vœu le plus cher des peuples Dan vient de se réaliser. Le général Robert Guéï, ancien chef d'Etat et père fondateur de l'Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci) a bénéficié de funérailles dignes de son rang. Et ce, en présence du président de la République, Laurent Gbagbo du Premier ministre, Guillaume Soro, des membres du gouvernement, des présidents d'institutions... Après les veillées religieuses et traditionnelles, le général Robert Guéï a eu droit à des funérailles officielles comme l'avait annoncé Laurent Gbagbo lors de sa visite d'Etat le 8 juin 2009 à Kabakouma, face aux parents du défunt, disculpé après avoir été accusé par le camp présidentiel d'être l'instigateur de la rébellion armée du 19 septembre 2002. De 8 heures à 14 heures, l'on a assisté à une vague d'arrivée des officiels. C'est à 14 heures 5mn que le chef de l'Etat est arrivé sur les lieux de la cérémonie officielle des obsèques de celui qu'il appelle son frère de l'Ouest. Tout a commencé par l'entrée de la dépouille mortelle de l'ancien chef d'Etat que tenait des officiers supérieurs des différentes forces des armées de Côtes d'Ivoire, au son de la fanfare de la garde républicaine. S'en est suivie la série des oraisons funéraires. C'est le général de division Philippe Mangou, chef d'état-major des armées qui a ouvert le bal des allocutions en retraçant le brillant parcours militaire et professionnel du défunt. Il a rendu un vibrant hommage à son « ex-patron» Extraits significatif. « Votre parcours exceptionnellement brillant, qui prend racine dans votre engagement comme enfant de troupe jusqu'à la magistrature suprême en passant successivement par le grade de général de brigade, les fonctions de chef d'état-major, de ministre ... Pour nous vos cadets, vous avez été un soldat accompli, qui s'est distingué par sa rigueur dans l'exercice du commandement, dans l'intérêt particulier pour la formation des hommes . Vos marques indélébiles de bâtisseur sont encore visibles à l'école militaire préparatoire technique de Bingerville, au groupement des sapeurs pompiers militaire et à l'état-major des armées. Grand serviteur de l'Etat, vous avez contribué au renforcement de la démocratie dans notre pays et à l'édification de la nation ivoirienne», a-t-il déclaré. Le président du comité d'organisation, Tia Koné, prenant la parole à son tour, a remercié tous ceux qui ont contribué au succès des obsèques de Robert Guéi. Le cadre des 18 Montagnes a particulièrement remercié le président de la République qui s'est personnellement investi en mettant à la disposition du comité tous les moyens financiers et matériels, et en respectant son engagement de faire enterrer dignement le Général dans son village natal. Le Premier ministre Guillaume Soro et le président du conseil économique et social, Laurent Dona Fologo ont également reçu la reconnaissance du président de la Cour suprême pour leur apport et leur présence effective à Kabakouma. A sa suite, la porte-parole de la famille, Madame Tia Monet, dans la pure tradition africaine, a demandé au défunt d'effectuer son dernier voyage en toute tranquillité. De son côté le président de l'Udpci, parti fondé par le général Robert Guéi a indiqué que « ce jour est très important, il note la fin d'un cauchemar, le retour de Robert Guéi sur la terre de ses ancêtres. Ce jour ne sera jamais oublié ». Poursuivant ses propos, l'héritier politique du père du “bon ton” a demandé au chef de l'Etat de faire en sorte que la lumière soit faite sur l'assassinat de son patron. « Monsieur le président, satisfait du respect de vos engagements par l'organisation des obsèques dignes, et ce en votre présence je reste convaincu que l'Etat mettra tout en œuvre pour faire connaître la vérité sur la mort du président Robert Guéi», a-t-il souhaité. Après les oraisons, le Général Guéi a eu droit à des honneurs militaires qui se sont traduits par une cérémonie de prise d'arme et des défilés militaires de plusieurs unités des différentes forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire. L'ensemble des troupes qui ont défilé était placé sous le commandement du chef de bataillon Cissé Mohamed Bachir du 1er bataillon d'infanterie. C'est après une messe de requiem que le digne fils des Montagnes a été inhumé dans l'intimité familiale.
Dély Florent Correspondant régional
