Avec l’ère numérique, le secteur des médias devraient rechercher de nouveaux modules d’action au risque de périr. C’est ce qui ressort de la journée d’ouverture de la conférence africaine du leadership des médias 2009 qui s’est ouverte à Accra-Ghana. Cette huitième édition se déroulera du lundi 5 au mercredi 7 octobre 2009-10-05 dans le 1er pays indépendant de l’Afrique postcoloniale. Au regard des importantes mutations enregistrées au niveau des médias classiques en luttes avec les exigences des nouveaux médias numériques, Francis Ndlongwa- directeur de SPI – école de journalisme et d’études des médias- a en ouverture tenu à parler de réseaux sociaux comme You tube, face book et du téléphone mobile. A vrai dire, les consommateurs (téléspectateurs, auditeurs et lecteurs font désormais partie des producteurs de contenus d’informations : tels que les sites web-blogs, SMS, chat …). En plus de cela, la récession économique est en train d’occasionner la disparition de certain journaux et des médias classiques au profit de médias en ligne. Aussi, il est à noter que les publicitaires commencent eux aussi petit à petit à se détourner des médias classiques. C’est pour toutes ces raisons que les médias classiques devraient revoir leur copie sur le continent.
Selon Franck Windeck (directeur du KAS- le fonds de financement de cette conférence), son organisation s’occupe de formation en journalisme, soutient les medias indépendants et promeut les droits et devoirs des journalistes. Après avoir initié cette rencontre internationale en 2002 à Maurice- c’est la première fois que la conférence africaine du leadership des médias se tient en Afrique de l’ouest. Cette 8ème conférence correspond à la véritable première conférence continentale. Elle mettra un accent particulier sur les médias numériques. Cette année 2009, Yahoo est associé et Google promet d’être présent l’année prochaine. Idem pour tweeter. En réalité, les médias classiques courent le risque de disparaitre s’ils ne coopèrent pas avec les numériques
Par contre, aux dires d’Alex okosi – Vice président de MTV South Africa- en ce qui concerne l’avenir des médias en Afrique, la mort annoncée des médias classiques ou traditionnels n’est pas vraiment à l’ordre du jour. Le marché médiatique est en plein développement en Afrique, même si les consommateurs participent du produit et génèrent beaucoup d’informations. Le contenu est répandu sur tout le continent. En afrique, il va falloir mieux se positionner au mieux pour l’avenir. L’attitude de l’opinion publique exige que l’on soit plus optimiste en l’avenir parce que les marchés croissent et les jeunes représentent presque 80% de la cible totale. Actuellement, les medias traditionnels dominent le marché et Le taux de pénétration de la Tv est réel. En termes d’extension, les medias nouveaux atteignent au plus 10% de pénétration. Même s’il faut reconnaitre que la téléphonie a révolutionné le continent, il ya lieu de se pourvoir en des lois et en moyens. Les médias traditionnels se doivent de se positionner. Pour l’avenir il faut établir une corrélation avec les nouveaux medias numériques. En réalité, les gens changent et le rapport à l’information doit lui aussi se transformer. Les fournisseurs des medias devraient prendre en compte tous les commentaires des consommateurs. Leurs feedbacks (interactivité) est essentiel quant à la production du contenu. Quelles sont les leçons à retenir ?
1- Faire confiance à la loyauté des consommateurs d’œuvres de presse
2- Créer un contenu en phase avec les consommateurs et diversifier les contenus en fonction des cibles
3- Produire un contenu de proximité chaque fois que nécessaire
4- Diffuser sur tous les supports et sur tous les canaux disponibles
5- Développer de nouvelles plateformes- autant de plateformes que possibles (infos locales et internationales)
6- Produire de la télé à partir d’émissions radio et vice-versa, les connecter sur internet et des journaux en ligne
7- Développer Des réseaux sociaux pour plus d’interactivité (Forums, commentaires, sondages et Chat…)
8- Produire un contenu à partir des consommateurs (obligatoirement)
Le vice ministre ghanéen de la communication qui a présidé la cérémonie inaugurale a expliqué les efforts de gouvernement ghanéen en faveur de l’évolution du secteur des médias dans son pays. Secteur dynamique contribuant à la bonne gouvernance. Selon lui, les medias doivent faire la preuve de plus de responsabilité dans le journalisme. Et les gouvernants africains se doivent de comprendre que les médias sont un vrai partenaire du développement en Afrique. il n’y a donc plus lieu de les considérer comme une opposition ou en termes de conflit.
SOUM SAINT FELIX
PCA de L’UPMCI
Selon Franck Windeck (directeur du KAS- le fonds de financement de cette conférence), son organisation s’occupe de formation en journalisme, soutient les medias indépendants et promeut les droits et devoirs des journalistes. Après avoir initié cette rencontre internationale en 2002 à Maurice- c’est la première fois que la conférence africaine du leadership des médias se tient en Afrique de l’ouest. Cette 8ème conférence correspond à la véritable première conférence continentale. Elle mettra un accent particulier sur les médias numériques. Cette année 2009, Yahoo est associé et Google promet d’être présent l’année prochaine. Idem pour tweeter. En réalité, les médias classiques courent le risque de disparaitre s’ils ne coopèrent pas avec les numériques
Par contre, aux dires d’Alex okosi – Vice président de MTV South Africa- en ce qui concerne l’avenir des médias en Afrique, la mort annoncée des médias classiques ou traditionnels n’est pas vraiment à l’ordre du jour. Le marché médiatique est en plein développement en Afrique, même si les consommateurs participent du produit et génèrent beaucoup d’informations. Le contenu est répandu sur tout le continent. En afrique, il va falloir mieux se positionner au mieux pour l’avenir. L’attitude de l’opinion publique exige que l’on soit plus optimiste en l’avenir parce que les marchés croissent et les jeunes représentent presque 80% de la cible totale. Actuellement, les medias traditionnels dominent le marché et Le taux de pénétration de la Tv est réel. En termes d’extension, les medias nouveaux atteignent au plus 10% de pénétration. Même s’il faut reconnaitre que la téléphonie a révolutionné le continent, il ya lieu de se pourvoir en des lois et en moyens. Les médias traditionnels se doivent de se positionner. Pour l’avenir il faut établir une corrélation avec les nouveaux medias numériques. En réalité, les gens changent et le rapport à l’information doit lui aussi se transformer. Les fournisseurs des medias devraient prendre en compte tous les commentaires des consommateurs. Leurs feedbacks (interactivité) est essentiel quant à la production du contenu. Quelles sont les leçons à retenir ?
1- Faire confiance à la loyauté des consommateurs d’œuvres de presse
2- Créer un contenu en phase avec les consommateurs et diversifier les contenus en fonction des cibles
3- Produire un contenu de proximité chaque fois que nécessaire
4- Diffuser sur tous les supports et sur tous les canaux disponibles
5- Développer de nouvelles plateformes- autant de plateformes que possibles (infos locales et internationales)
6- Produire de la télé à partir d’émissions radio et vice-versa, les connecter sur internet et des journaux en ligne
7- Développer Des réseaux sociaux pour plus d’interactivité (Forums, commentaires, sondages et Chat…)
8- Produire un contenu à partir des consommateurs (obligatoirement)
Le vice ministre ghanéen de la communication qui a présidé la cérémonie inaugurale a expliqué les efforts de gouvernement ghanéen en faveur de l’évolution du secteur des médias dans son pays. Secteur dynamique contribuant à la bonne gouvernance. Selon lui, les medias doivent faire la preuve de plus de responsabilité dans le journalisme. Et les gouvernants africains se doivent de comprendre que les médias sont un vrai partenaire du développement en Afrique. il n’y a donc plus lieu de les considérer comme une opposition ou en termes de conflit.
SOUM SAINT FELIX
PCA de L’UPMCI
