Nos routes sont quasiment étroites et les voix de secours, on n’en compte pas beaucoup. La route tue quelquefois. Mais comme on le dit, le couteau qui blesse, demeure toujours dans la cuisine pour son utilité. C’est par la route qu’il faut passer pour apporter assistance aux accidentés de la route. C’est aussi par la route que commence le plus souvent la vie car elle sert à évacuer les femmes en travail. La règle qui découle du bon sens, fait obligation aux automobilistes (transports en commun ou voitures personnelles) de céder le passage pour les cas d’urgence. Malheureusement, les pompiers et les ambulances paient le prix de l’indiscipline de beaucoup d’automobilistes quand ils doivent se frayer un chemin pour assurer avec promptitude leur mission d’assistance. Les sirènes retentissantes des pompiers et des ambulances sur nos routes semblent être de douces mélodies qui n’émeuvent guère les conducteurs dans nos villes. L’exemple de ce chauffeur de taxi qui nous a conduit à notre lieu de travail, est épatant. «Chauffeur cède le passage aux pompiers», conseillent des occupants. «Ceux-là, c’est des menteurs. Moi, je suis pressé. Il faut que je fasse vite ma recette», justifie le conducteur. Oubliant que nul n’est à l’abri d’un malaise ou d’un accident nécessitant l’intervention des pompiers. La vie humaine vaut-elle une recette ? N’espérions-nous pas être sauvés à temps par des pompiers ou le SAMU ou une ambulance ? Au cas où… Alors il importe, chers amis automobilistes, de céder systématiquement le passage à l’ambulance ou aux pompiers pour la sauvegarde des vies humaines car il se pourrait qu’avant la fin de la journée, vous sollicitiez les pompiers ou l’ambulance.
K.H
K.H