Pour se rapprocher du pouvoir ivoirien, Sarkozy multiplie les opérations de charme. Au point même de virer l`un de ses conseillers jugé anti-Gbagbo.
A l`Elysée, les idées varient au gré des intérêts. Dans la tension inutile qu`il s`est créée face au pouvoir ivoirien, Sarkozy s`est rendu compte qu`il est allé peu trop loin. Pis, avec des erreurs d`appréciation de la crise ivoirienne, sur conseil d`un homme lige qui dans les couloirs élyséens ne faisant qu`afficher une haine pour le chef de l`Etat ivoirien. Bruno Joubert, l`un des conseillers du Président français, faisait partie du cercle anti-Gbagbo de l`Elysée. C`est donc lui qui, avec bien d`autres têtes pensantes, a réussi à convaincre Sarkozy à l`idée que c`est Gbagbo qui bloque le processus électoral en Côte d`Ivoire. Le chef de l`Etat a été dépeint comme un Président minoritaire. C`est pourquoi, il ne veut pas aller aux élections. C`est pourquoi, Sarkozy qui, dès son arrivée au pouvoir, avait donné des signes d`apaisement entre Abidjan et Paris, s`est finalement rétracté. Pour marcher sur les traces de Chirac, son prédécesseur. On a donc vu Sarkozy s`en prendre violemment à son homologue ivoirien en pensant tenir le bon bout contre le pouvoir ivoirien. Il ne s`est même pas gêné devant le patron de l`Onu, pour parler avec arrogance de " nettoyage " en Côte d`Ivoire. Mais comme la vérité rattrape toujours le mensonge, Sarkozy découvre le poids de chaque candidat en Côte d`Ivoire. Et cela, à la faveur du sondage réalisé par l`Institut Sofrès. C`est cet Institut français qui jouit d`une très grande renommée dans le monde qui a annoncé sa victoire en France. Il sait donc que ses prévisions se réalisent comme des prophéties. Et l`un des responsables de cette structure n`a même pas manqué de dire que celui qui fait la commande, ne commande pas les résultats. En clair, le chef de l`Etat français se rend compte qu`il a été berné par certains de ses proches. A certains, il demande des comptes pour comprendre comment quelqu`un qui est en tête dans les sondages, ne peut pas vouloir aller aux élections. Dans les jours qui suivent, des sanctions tombent. Et des têtes aussi. Bruno Jaubert est muté en Tunisie. Une mise au garage qui ne dit pas son nom. Pour recoller les morceaux en Côte d`Ivoire.
Guéhi Brence
A l`Elysée, les idées varient au gré des intérêts. Dans la tension inutile qu`il s`est créée face au pouvoir ivoirien, Sarkozy s`est rendu compte qu`il est allé peu trop loin. Pis, avec des erreurs d`appréciation de la crise ivoirienne, sur conseil d`un homme lige qui dans les couloirs élyséens ne faisant qu`afficher une haine pour le chef de l`Etat ivoirien. Bruno Joubert, l`un des conseillers du Président français, faisait partie du cercle anti-Gbagbo de l`Elysée. C`est donc lui qui, avec bien d`autres têtes pensantes, a réussi à convaincre Sarkozy à l`idée que c`est Gbagbo qui bloque le processus électoral en Côte d`Ivoire. Le chef de l`Etat a été dépeint comme un Président minoritaire. C`est pourquoi, il ne veut pas aller aux élections. C`est pourquoi, Sarkozy qui, dès son arrivée au pouvoir, avait donné des signes d`apaisement entre Abidjan et Paris, s`est finalement rétracté. Pour marcher sur les traces de Chirac, son prédécesseur. On a donc vu Sarkozy s`en prendre violemment à son homologue ivoirien en pensant tenir le bon bout contre le pouvoir ivoirien. Il ne s`est même pas gêné devant le patron de l`Onu, pour parler avec arrogance de " nettoyage " en Côte d`Ivoire. Mais comme la vérité rattrape toujours le mensonge, Sarkozy découvre le poids de chaque candidat en Côte d`Ivoire. Et cela, à la faveur du sondage réalisé par l`Institut Sofrès. C`est cet Institut français qui jouit d`une très grande renommée dans le monde qui a annoncé sa victoire en France. Il sait donc que ses prévisions se réalisent comme des prophéties. Et l`un des responsables de cette structure n`a même pas manqué de dire que celui qui fait la commande, ne commande pas les résultats. En clair, le chef de l`Etat français se rend compte qu`il a été berné par certains de ses proches. A certains, il demande des comptes pour comprendre comment quelqu`un qui est en tête dans les sondages, ne peut pas vouloir aller aux élections. Dans les jours qui suivent, des sanctions tombent. Et des têtes aussi. Bruno Jaubert est muté en Tunisie. Une mise au garage qui ne dit pas son nom. Pour recoller les morceaux en Côte d`Ivoire.
Guéhi Brence