« Il n'y a eu ni peur ni mal », a soutenu ADO hier au cours d'une conférence bilan, au terme de sa tournée de cinq jours dans la région du Moyen-Cavally.
Aucune partie du territoire ivoirien ne doit être interdite à personne, à fortiori à un candidat à l'élection présidentielle, a affirmé hier le président du Rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Dramane Ouattara. « Ce voyage était à faire, nous l'avons programmé et nous l'avons effectué. La Côte d'Ivoire est quand même une République, toutes ces agitations ne pouvaient pas prêter à conséquence et je ne m'en suis pas préoccupé. Il n'y a donc eu ni peur ni mal », a expliqué Alassane Dramane Ouattara pour justifier le maintien de sa tournée dans le Moyen-Cavally malgré les menaces de boycott des miliciens de la région. Dans un tel contexte, l'accueil pour le moins chaleureux, la mobilisation lors des meetings de Duékoué, Touleupleu, Bloléquin, Bangolo et Guiglo, fief du chef milicien, Maho Gloféï, ne pouvaient passer sous silence. « Je me réjouis de la manière dont les choses se sont passées. Nous avons eu de bons meetings et la mobilisation était bonne. Duékoué, la grand ville culturelle et Guiglo qui est la capitale régionale ont montré une mobilisation extraordinaire. J'ai surtout eu l'impression que les messages ont été bien compris. Peut-être que les populations avaient envie de me voir, d'entendre les messages que j'ai pour eux et de s'en faire une idée », s'est interrogé le candidat à la présidentielle. Celui-ci a donné son avis sur la liste électorale provisoire remise le mardi 5 octobre dernier par le Premier ministre Guillaume Soro au chef de l'Etat Laurent Gbagbo. «J'ai été informé que la liste électorale provisoire a été remise au chef de l'Etat et que sur les 6 millions et quelques cinq mille personnes enrôlées, il y a 6.300.000 qui sont sur la liste électorale provisoire. Cela veut dire qu'il y a à peu près 300.000 qui ont été éliminés. Ce sont sûrement des doublons parce qu'en matière d'étrangers, il n'y a que 49.000. Ce qui fait moins de 1% », a commenté l'ex-directeur général-adjoint du FMI. « Ce processus a été consensuel dès le départ. Pour les différentes opérations, on a essayé d'incorporer tout le monde. Après tout ça, je pense que cette liste ne peut pas faire l'objet d'une difficulté », a-t-il rassuré. « Le mot contentieux est mal choisi parce qu'en réalité, une fois qu'on a procédé à l'enrôlement, avec toutes les conditions requises, la chose qui reste à faire, c'est de s'assurer qu'il n'y a pas d'erreurs d'orthographe. Donc nous ne nous attendons pas à des problèmes majeurs puisque l'Ins et Sagem ont travaillé ensemble. De plus, souvenez-vous lorsque l'enrôlement a été arrêté le 30 juin avec près de 6.500.000 personnes enrôlées, le Fpi avait dit qu'il fallait continuer sous le prétexte qu'on devait atteindre huit millions d'électeurs. Les 6.300.000 électeurs devraient donc les contenter », a argumenté ADO. Il a donc émis le vœu de voir le contentieux se réaliser dans les délais prescrits pour permettre à l'élection présidentielle de se tenir le 29 novembre. Optimiste, il refuse que l'on touche à la date du 29 novembre. « Dans de nombreux pays, dira-t-il, on peut tenir les élections un mois après qu'ils aient eu la liste électorale ». Il est revenu sur la polémique au sujet des obsèques de son ancien collaborateur, Frédéric Guédé Guina. «C'est une question qui relève en priorité de la famille. Nous avons été informés que ses enfants et son épouse comptent procéder à l'enterrement le samedi prochain à Williamsville. Nous prendrons toute notre part à ces obsèques », a promis ADO qui a réitéré son engagement à trouver une solution aux problèmes des milices, une fois aux affaires. Evoquant ses rapports avec l'ex-ministre Emile Constant Bombet, le président du Rdr a rassuré qu'ils sont au beau fixe.
Marc Dossa, Envoyé spécial
Aucune partie du territoire ivoirien ne doit être interdite à personne, à fortiori à un candidat à l'élection présidentielle, a affirmé hier le président du Rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Dramane Ouattara. « Ce voyage était à faire, nous l'avons programmé et nous l'avons effectué. La Côte d'Ivoire est quand même une République, toutes ces agitations ne pouvaient pas prêter à conséquence et je ne m'en suis pas préoccupé. Il n'y a donc eu ni peur ni mal », a expliqué Alassane Dramane Ouattara pour justifier le maintien de sa tournée dans le Moyen-Cavally malgré les menaces de boycott des miliciens de la région. Dans un tel contexte, l'accueil pour le moins chaleureux, la mobilisation lors des meetings de Duékoué, Touleupleu, Bloléquin, Bangolo et Guiglo, fief du chef milicien, Maho Gloféï, ne pouvaient passer sous silence. « Je me réjouis de la manière dont les choses se sont passées. Nous avons eu de bons meetings et la mobilisation était bonne. Duékoué, la grand ville culturelle et Guiglo qui est la capitale régionale ont montré une mobilisation extraordinaire. J'ai surtout eu l'impression que les messages ont été bien compris. Peut-être que les populations avaient envie de me voir, d'entendre les messages que j'ai pour eux et de s'en faire une idée », s'est interrogé le candidat à la présidentielle. Celui-ci a donné son avis sur la liste électorale provisoire remise le mardi 5 octobre dernier par le Premier ministre Guillaume Soro au chef de l'Etat Laurent Gbagbo. «J'ai été informé que la liste électorale provisoire a été remise au chef de l'Etat et que sur les 6 millions et quelques cinq mille personnes enrôlées, il y a 6.300.000 qui sont sur la liste électorale provisoire. Cela veut dire qu'il y a à peu près 300.000 qui ont été éliminés. Ce sont sûrement des doublons parce qu'en matière d'étrangers, il n'y a que 49.000. Ce qui fait moins de 1% », a commenté l'ex-directeur général-adjoint du FMI. « Ce processus a été consensuel dès le départ. Pour les différentes opérations, on a essayé d'incorporer tout le monde. Après tout ça, je pense que cette liste ne peut pas faire l'objet d'une difficulté », a-t-il rassuré. « Le mot contentieux est mal choisi parce qu'en réalité, une fois qu'on a procédé à l'enrôlement, avec toutes les conditions requises, la chose qui reste à faire, c'est de s'assurer qu'il n'y a pas d'erreurs d'orthographe. Donc nous ne nous attendons pas à des problèmes majeurs puisque l'Ins et Sagem ont travaillé ensemble. De plus, souvenez-vous lorsque l'enrôlement a été arrêté le 30 juin avec près de 6.500.000 personnes enrôlées, le Fpi avait dit qu'il fallait continuer sous le prétexte qu'on devait atteindre huit millions d'électeurs. Les 6.300.000 électeurs devraient donc les contenter », a argumenté ADO. Il a donc émis le vœu de voir le contentieux se réaliser dans les délais prescrits pour permettre à l'élection présidentielle de se tenir le 29 novembre. Optimiste, il refuse que l'on touche à la date du 29 novembre. « Dans de nombreux pays, dira-t-il, on peut tenir les élections un mois après qu'ils aient eu la liste électorale ». Il est revenu sur la polémique au sujet des obsèques de son ancien collaborateur, Frédéric Guédé Guina. «C'est une question qui relève en priorité de la famille. Nous avons été informés que ses enfants et son épouse comptent procéder à l'enterrement le samedi prochain à Williamsville. Nous prendrons toute notre part à ces obsèques », a promis ADO qui a réitéré son engagement à trouver une solution aux problèmes des milices, une fois aux affaires. Evoquant ses rapports avec l'ex-ministre Emile Constant Bombet, le président du Rdr a rassuré qu'ils sont au beau fixe.
Marc Dossa, Envoyé spécial