Plus qu'une nécessité, le respect de la date du 29 novembre prochain pour l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire sonne comme un impératif, une exigence même. Au regard de la situation désastreuse du pays, tout le mal que l'on peut souhaiter aux Ivoiriens, c'est la renaissance qui passe nécessairement par la tenue de l'élection présidentielle à la date indiquée du 29 novembre 2009. Avec les élections, en effet, les opérateurs économiques reprendront confiance et reviendront avec leurs capitaux investir à nouveau en Côte d'Ivoire. Les jeunes au chômage, les désoeuvrés et ceux qui viennent de terminer leur formation qualifiante auront du boulot. La pauvreté s'amenuisera ainsi, les foyers pourront manger à leur faim, le taux de mortalité baissera parce que la prospérité sera de retour. C'est cela le sens du combat que mène avec abnégation, le candidat du Pdci-Rda Henri Konan Bédié qui ne manque pas une seule occasion pour balayer du revers de la main, une quelconque idée de non respect de la date du 29 novembre 2009. A Boudépé, il a déclaré sans ambages qu'il fera connaître au facilitateur de la crise ivoirienne Blaise Compaoré, la volonté de son parti de s'opposer au report du scrutin présidentiel. Avec le président Bédié, le président et candidat du Rdr, a lui également, engagé le même combat du respect strict de la date indiquée. En se mettant dans cette posture de grands défenseurs de la date du 29 novembre, les candidats Bédié et Ouattara montrent encore une fois qu'ils ont pour seul souci, le bien-être de leurs compatriotes. Et les Ivoiriens doivent cerner ce message et l'adopter. Il est en effet temps que l'ensemble des Ivoiriens se retrouve et se reconnaisse en leur président de la République. La Côte d'Ivoire doit rebondir, ressurgir des profondeurs abyssales d'où l'ont plongée les refondateurs. Et la voie qui s'impose est bien celle des élections.
Paul Koffi
Paul Koffi
