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Politique Publié le lundi 12 octobre 2009 | Le Nouveau Réveil

Cérémonie d`investiture des "Frères Unis pour la victoire du Pdci-Rda avec HKB" / Ouassénan Koné (parrain) : “Il faut enlever le Fpi et mettre des gens compétents pour gérer le pays”

Plus rien ne pourra arrêter le Parti démocratique de Côte d`Ivoire. Désormais à Yamoussoukro, c`est parti pour une campagne tous azimuts eu égard des conseils avisés et des leçons politiques qu`ils viennent de recevoir ce samedi 10 octobre à la salle des fêtes de la mairie. Le Général Ouassénan qui a émerveillé plus d`un par la densité de son discours a appelé les militants à se mobiliser pour qu`au soir du 29 novembre, les dirigeants incompétents soient chassés du pouvoir. Et cela, il l`a dit à toutes les forces vives du parti venues prendre part à la cérémonie d`investiture du mouvement " les Frères unis pour la victoire du Pdci-Rda avec HKB " voici l`intégralité de son message
Pdci toujours ! Pdci toujours ! Merci chers militants et militantes, très chers chefs traditionnels, Mesdames et messieurs, je voudrais vous dire un grand merci. Merci pour cette belle mobilisation en vue de réaliser aujourd`hui l`investiture de mes filleuls qui ont créé ce club des frères unis pour la victoire du Pdci-Rda avec Henri Konan Bédié. Nous sommes particulièrement heureux, la délégation qui m`accompagne qui vous a déjà été présentée, et moi de nous trouver aujourd`hui dans une ville qui est tout un symbole non seulement pour la Côte d`Ivoire mais aussi pour l`Afrique et le monde entier. En effet c`est la ville natale du président Félix Houphouët Boigny, et du vivant de notre père, tous les conflits se réglaient à Yamoussoukro ici. Il ne se passait pas pour les anciens des mois, où ne venaient pas ici des chefs d`Etat comme Maurice Yaméogo de la Haute Volta aujourd`hui Burkina Fasso. Amani Diori et bien d`autres. Ils venaient régulièrement ici pour venir s`abreuver à la source de la sagesse. Aujourd`hui, c`est nous Ivoiriens qui sommes obligés d`aller, d`aller et d`aller. Nous devrons avoir honte. La Côte d`Ivoire qui était beaucoup aimée, beaucoup rassurante, beaucoup respectée, aujourd`hui, on ne la respecte plus. Aujourd`hui, nous sommes obligés d`aller chercher les solutions ailleurs. Je dis non, ce n`est pas normal. Ce n`est pas normal parce que notre pays s`est trouvé dans des mains anormales. Je reviendrai là-dessus, sur ce problème de mains anormales.
Je voudrais aller saluer mes filleuls qui m’ont invité. Je suis venu spécialement pour vous saluer. Après la belle cérémonie d`investiture que nous avons faite. Vous êtes aujourd`hui officiellement un club de soutien au Pdci-Rda. Un club de soutien c`est un club qui soutient soit la personne ou la structure. Vous avez choisi de soutenir le Pdci-Rda, il faut que vous souteniez le Pdci-Rda en toute honnêteté, en toute réalité, en toute objectivité, de sorte que le Pdci-Rda puisse reprendre demain la place qui est la sienne. Et pour cela, vous devez être en symbiose avec toues les structures du Pdci à savoir le délégué départemental, les secrétaires généraux des sections, l`UFPDCI, la JPDCI parce qu`en votre sein, il y a des hommes, des femmes, des jeunes. Vous devez donc soutenir l`action du Pdci partout, à Yamoussoukro et à travers tout le pays. Il ne faudrait pas qu`il y ait des conflits inutiles. Vous devrez au contraire soutenir votre secrétaire général qui a été élu. Si vous voyez qu`il y a des choses anormales, au contraire c`est vous qui devez être ses oreilles, les oreilles des secrétaires généraux, les oreilles du délégué et vous créez ainsi œuvre utile. En acceptant de soutenir le Pdci, vous devez accepter d`être cordiaux à des cibles c`est-à-dire que tous les travaux que les responsables vous confieront, vous devez accepter de les accomplir c`est ça on dit un club de soutien. Ne faites pas comme certains clubs de soutien que nous avons connus, dès qu`on dit qu`il y a un petit problème net hop ! On ne les a pas vus. " Alors, je souhaite que vous soyez à l`avant-garde du combat quelles que soient les difficultés que vous allez rencontrer. C`est en cela que j`ai accepté d`être votre parrain et vous m`avez demandé d`être à vos côtés, alors je serrai à vos cotés pour vous féliciter quand vous faites du bon travail et vous engueuler quand vous ferez du mauvais travail. Alors je compte sur vous, vous mes filleuls, pour que vous fassiez du bon travail. Je m`adresse maintenant à vous les secrétaires généraux des différentes sections. Je voudrais d`abord vous saluer et vous remercier pour l`action que vous avez déjà menée et celles que vous allez mener dans les jours à venir, parce que les jours à venir serront très rudes. Les gens vont venir mentir à nos populations- c`est très simple. Ils viendront dire : " le Pdci a fait ceci, le Pdci a fait cela. Mais toi- qu`est ce que le Pdci a fait pour toi ? Et il dira `ah le Pdci n`a rien fait pour moi` ". Mais laissez-moi vous dire que le Pdci ne fait pas quelque chose pour quelqu`un, le Pdci fait quelque chose pour le pays. Et c`est ce que le président Houphouët a fait ce que certains ne savent pas ! Lorsque le 07 aout 1960 le président Houphouët-Boigny proclamait l`indépendance de la Côte d`Ivoire, les routes goudronnées il y en avait en Côte d`Ivoire je vais vous le dire, il y avait la route Abidjan Bingerville où il avait du goudron. Abidjan-Grand Bassam où il y avait du goudron. Abidjan Taabo c`est tout .Donc Dabou et Yamoussoukro il n`y avait pas encore du goudron. C`est après l`indépendance que nous avons eu du goudron, je m`en souviens parce que j`étais juste officier et j`étais monté dans le véhicule du capitaine N`Gbo Fofana et quand nous avons quitté Dabou, après la fête, on rentrait vers le nord, il a plu un peu et on a dérapé, on est rentré vers la brousse, heureusement il n`y a pas eu de dégâts. C`est vous dire qu`il n`y avait pas de route lorsqu`on allait à l`indépendance. Aujourd`hui quand vous quittez Abidjan, vous allez jusqu`à la frontière du Mali, jusqu`à la frontière du Burkina Faso, jusqu`à la frontière de la Guinée. Maintenant toutes ces routes sont bitumées, et qui a bitumé toutes ces routes ? C`est le Pdci-Rda, c`est le travail du Pdci-Rda. Alors je compte sur vous les secrétaires généraux, ne vous laissez pas ébranler par les mauvaises paroles de certaines personnes qui vont venir vous dire : " mais toi tu n`as rien, depuis là, toi tu es secrétaire qu`est-ce qu`ils ont fait pour toi ? Qu`est-ce que le Pdci a fait pour toi ? " Mais tu n`es pas secrétaire pour qu`on fasse quelque chose pour toi ! Tu es secrétaire pour faire quelque chose pour le pays, pour la collectivité. Voilà ce qu`on attend des secrétaires généraux. Bientôt nous serons en campagne, il faut que vous soyez percutants, il faut que vous disiez la vérité ; et cette vérité vous la connaissez. Cette vérité se situe du côté du Pdci-Rda et non du côté des menteurs.
Je viens à vous l`UFPDCI, vous, nos femmes, vous, nos mamans, vous, nos sœurs, vos aînées ont donné l`exemple. Vous avez entendu parler de la marche des femmes à Grand Bassam, de la prison de Grand Bassam, grâce aux femmes, on a pu libérer nos militants qui étaient arrêté, nos dirigeants. Vous avez vu tout à l`heure quand les artistes se sont mis à chanter, ce sont nos femmes qui se sont levées pour danser. Ce qui montre que c`est vous femmes qui êtes toujours au devant de toute mobilisation. Je voudrais vous dire de vous mettre avec les différents secrétaires généraux, avec les différents clubs de soutien, autour de votre délégué de façon à investir toute la zone. A dire la vérité aux gens, toute la vérité pour que nos parents ne se trompent pas, quand quelqu`un dit, j`ai vu dans le journal ou vienne vous dire hier je vous ai vu dans le journal qui disait " si vous ne votez pas pour Gbagbo le président HOUPHOUET va se fâcher ". Oui, le journal est là. C`est dans Notre Voie à la page 05 qui disait si vous ne votez pas pour Gbagbo, le président Houphouët-Boigny va se fâcher. C`est un peu tomber sur la tête ! Quelqu`un qui a passé son temps à insulter le président Houphouët, c`est lui que le président Houphouët même mort, devenu esprit, c`est maintenant qu`il va dire que c`est celui-là que vous devez voter ; ne votez pas pour celui que j`ai choisi, pour celui que j`ai mis là pour me remplacer ; allez voter pour celui qui m`insultait. Mais enfin, est-ce que nous sommes devenus fous dans ce pays ?
Je viens à vous maintenant les détenteurs de la tradition, et je vais rester un peu plus longtemps devant vous. Parce que d`abord, vous êtes nos papas, c`est vous qui détenez la vérité ; voyez-vous, le président Houphouët a commencé sa lutte en 1932, quand médecin à Abengourou, il avait écrit son livre `on nous a trop volés`, et il s`était attaqué à tout ce que les blancs faisaient de mal, parmi vous, il y en a qui sont anciens et savent ce que c`est que le travail forcé. On allait vous enlever de vos plantations pour que vous travailliez dans la plantation des blancs. Ce n`est pas normal. Vous-mêmes, vous avez vos plantations que vous laissez pour aller travailler dans la plantation de quelqu`un. Le même cacao, quand il était produit par un noir, il avait son prix et quand il était produit par un blanc, il y avait son prix supérieur. Ou on avait vu ça ? On a vu ça avec les colons. Et c`est à cause de cela que le président Houphouët a dit `NON CA SUFFIT` et il a engagé la lutte pour l`émancipation de toute l`Afrique. Il ne s`est pas contenté que de la Côte d`Ivoire ; il a créé le Pdci ensuite le RDA (Rassemblement Démocratique Africain) pour que l`Afrique soit libéré et vous l`avez suivi. Il a été élut député à l`Assemblée nationale en 1945.Et de 45 jusqu`en 56, pendant 11 ans, il a servi a l`Assemblée nationale. Et sa première intervention a été de demander la suppression du travail forcé. Et en France, il y a à l`Assemblée nationale une loi appelée `loi Félix Houphouët-Boigny` qui supprime les travaux forcés dans toutes les colonies Françaises. Et bien, cet homme a travaillé. Et à partir de 1956, voyant son sérieux, après les élections de 1956 où le Rda avait gagné dans tous les territoires, Guy Mollet, appelé à être le président du Conseil, l`équivalent de Premier ministre, a appelé le Président Houphouët au gouvernement pour être ministre plein. C`est le seul noir qui est entré au gouvernement français comme ministre plein. Et là-bas, il a participé à tous les Conseils des ministres. Toutes les grandes décisions, tous les secrets de la France, il les a connus puisqu`il y était là lorsqu`on prenait toutes les grandes décisions. Il a appris ce que c`est que gérer un pays. Et lorsqu`il a pris l`indépendance, bénéficiant de l`expérience qu`il avait, en peu de temps, il a fait en sorte que la Côte d`Ivoire qui occupait la quatrième place en AOF après le Sénégal, le Niger et le Dahomey, soit la locomotive de tous les Etats de la Sous région parce qu`il avait eu une expérience et cette expérience, il l`a mise à la disposition de notre pays. Malheureusement, c`est un être humain. Et un être humain, il finit toujours par mourir. (…) Et le jour Dieu a demandé à notre père de partir, il nous a désigné quelqu`un pour le remplacer. Parce que quand tu travailles avec tes enfants, tu sais à qui tu peux confier ceci ou cela. Il a désigné le Président Henri Konan Bédié. Et le président Henri Konan Bédié a commencé à travailler. A faire des réalisations. Et malheureusement, les militaires (je suis militaire donc je peux parler librement), ont écouté leur chef le général Guéi à qui le Président Houphouët avait confié l`armée. Pour ceux qui ne savent pas, le président avait confié l`armée au général Guéi et le pays au Président Bédié. Les hommes politiques que vous connaissez ont poussé le général Guéi à faire le coup d`Etat. Après le coup d`Etat, il a renversé le Président Bédié et le Pdci avec. Vous savez, vous connaissez la tradition, quand tu fais quelque chose qui n`est pas bien, si ton papa est mort et tu fais quelque chose qui n`est pas bien, il t`appelle et vous allez juger là-bas.
Alors voilà notre situation. La dernière fois en 2000, les militaires avec les mêmes responsables politiques qui les avaient poussés, ont dit on ne prend pas un candidat du Pdci. Le Pdci, en parti de sage, a décidé de présenter plusieurs candidats. Comme cela si un est rejeté l`autre pourra rester. On a présenté six candidats du Pdci. Mais comme il savait que si le Pdci est sur la liste il va passer, alors on a éliminé tous nos candidats. Et il a laissé ceux qu`ils voulaient. Et on a fait les élections que personne n`a gagné. Car si Gbagbo Laurent avait été un vrai démocrate, il aurait dit de reprendre les élections puisqu`il dit qu`elles ont été calamiteuses. Et depuis là, il est assis. Alors que depuis 1945, nous avons toujours fait des élections ici en Côte d`Ivoire, il a fallu que ce soit le Fpi qui soit au pouvoir pour qu`en 2005, il n`y ait pas d`élection. On dit 2006, après 2007, après 2008, après 2009 aaaaah ! Alors il faut que nous sachions une chose. Ici, c`est la ville du bélier. Vous savez, dans un combat, ce que fait le bélier. Il va derrière et il cogne très fort. Si cette année encore, on veut nous voler notre victoire, vous les militants, vous pourrez cogner. Voyez-vous, on dit beaucoup de choses. Ceux qui sont au pouvoir disent beaucoup de choses. Quand vous prenez les villages baoulé que je prends comme exemple, où ils sont venus dire on va vous donner l`électricité, c`est Gbagbo qui donne l`électricité, vous voyez Gbagbo a donné l`électricité. Mais Gbagbo prend l`électricité là où ? L`électricité vient d`où ? L`électricité vient toujours d`un barrage ou d`une centrale électrique. Or tous les barrages qui ont été faits, ont été construits par le Pdci-Rda. (…) On vient vous dire nous donnons l`électricité. Si on n`avait pas fait les barrages, les centrales d`Azito pour donner le courant, quel courant ils allaient donner, eux ? Mais pour donner le courant, il faut d`abord le fabriquer. Et ce que nous, nous avons fabriqué c`est ce qu`ils distribuent. Si on était encore là nous, nous aurons terminé le barrage de Soubré et donner plus de courant à beaucoup plus de villages que ceux qu`ils sont en train de faire. Aujourd`hui, avec l`indépendance, il y a eu beaucoup de réalisations. Il y a eu l`eau courante, les hôpitaux, les écoles et universités, les routes (…) Tout ça c`est l`œuvre du Pdci-Rda. Depuis que les Refondateurs sont là, dites-moi ce qu`ils ont fait. Comme ils aiment les morts, comme ils tuent beaucoup de gens et que quand ils n`ont pas tué, ils ne sont pas contents, le premier travail qu`ils ont eu à faire, le premier édifice qu`ils ont construit, c`était le monument aux martyrs. (…) Je vous demande aux prochaines élections de respecter la volonté du président Houphouët-Boigny. En faisant revenir celui qui avait été préparé pour assurer sa succession. Vous ne pouvez continuer de laisser le pays entre les mains des personnes qui n`ont pas appris à gérer. Vous-mêmes qui êtes les chefs, vous avez appris à côté des aînés comment on règle un problème en famille. On ne sort pas comme ça pour être chef. Or le président Houphouët, dans sa sagesse, quand il a vu que Gbagbo a commencé à s`intéresser à la politique, il lui a dit : bon, tu vas venir au gouvernement pour apprendre ce que c`est que la gestion d`un pays. Il a refusé. Bédié est arrivé, il a dit viens apprendre, il a encore refusé. Et au même moment qu`il refusait, Wade qui était dans l`opposition comme lui, après chaque élection, acceptait d`entrer au gouvernement. Wade et Gbagbo sont arrivés presqu`en même temps au pouvoir. Au Sénégal, ça marche parce que Wade a appris à gérer. Mais Gbagbo la première fois qu`il est entré dans la salle du Conseil d`Entente c`était pour présider. Et il dit, moi je ne veux pas d`anciens ministres. Je veux des jeunes, des nouveaux. Toi tu ne connais rien dans la gestion. Tu prends des gens qui ne connaissent rien et qui sont plus jeunes que toi, comment le pays peut-il avancer ? Et voilà où il nous a amenés. Et après ça on vient nous dire que notre armée n`était pas bien formée, notre armée n`avait pas d`armement. Je dis non, que ça encore c`est une autre affaire.
L`arme-là, c`est un général qui vous parle maintenant, il y a deux sortes d`armes. Quand toi tu veux attaquer un autre pays tu te dotes d`un certain armement. Ça, ça s`appelle l`armement offensif, c`est-à-dire pour attaquer. Lorsque tu as un voisin qui est turbulent qui peut t`attaquer et que tu sais qu`il va t`attaquer tu achètes ce qu`on appelle un armement défensif. Or, le Président Houphouët avait fait une politique de bon voisinage. Celui qui peut t`attaquer c`est celui qui est à côté. Est-ce que la république du Tchad ou la Centre Afrique peut nous attaquer ? Mais pour quoi ? Or nous, nous avions une politique de bon voisinage. Et donc il n`était pas question de payer un armement offensif ou un armement défensif. Et donc on avait acheté des alphas jets pour survoler et faire ce qu`on appelle l`observation. (…) Malheureusement au lieu de faire réparer cet avion lorsqu`il était tombé en panne ils l`ont laissé là-bas comme ils laissent tomber tout se qui se gâte. Regardez les routes, les cités administratives, on ne répare rien. Tout ce que le Pdci a fait ils sont incapables de réparer. Et quand tu parles on dit c`est la guerre qui fait qu`on ne se développe pas. Si la guerre faisait qu`on ne pouvait pas se développer le pays qui serait le plus en retard se serait Israël. Depuis 1948 Israël fait la guerre et pourtant Israël se développe. Alors qu`est ce qu`on nous raconte là, des bêtises. Voilà la triste réalité. Quand des gens sont incapables de gérer il faut les enlever pour mettre des gens capables de gérer. J`espère que vous avez compris et qu`aux prochaines élections, vous allez les chasser pour mettre le PDCI afin que le Pdci gère le pays.

Vive protestation du Vice Président Ouassénan contre l`article paru dans le quotidien " L`Intelligent d`Abidjan " le vendredi 09 octobre, faisant état de ce qu`il serait parmi les fils du Nord devant diriger la campagne du Président Laurent Gbagbo.
" Pour une fois, je vais m`adresser aux journalistes. Vous les journalistes, je sais une chose. Quand vous entrez à l`école, le premier axiome qu`on vous enseigne c`est : quand un chien mord un homme ce n`est pas un évènement, mais quand un homme mord un chien alors ça c`est un évènement. C`est ça qui retient l`attention du journaliste. Le scoop. Quel est le titre phare qui permettra de vendre mon journal. Vous pouvez mettre des titres flambants. Mais ce que nous vous demandons c`est d`être bien informés, de bien informer les autres. De bien informer les citoyens car en même temps que vous les informez, vous les formez. Parce que qu`on le veuille ou non vous, vous avez fait des études mais beaucoup de nos parents n`ont pas fait d`étude. Donc il y a certaines choses qu`ils ne peuvent pas bien comprendre. Il faut que vous sachiez que vous êtes d`abord des Ivoiriens. Le pays doit passer avant tout. Vous avez entendu parler de la radio mille collines, ce qu`elle a été, ce qu`elle a pu être comme catastrophe pour le pays. Alors, ce que nous vous demandons c`est d`écrire tout ce que j`ai dit mais n`ajoutez pas ce que je n`ai pas dit. Ce qu`on a dit, il faut le répéter. Vous devez savoir transmettre ce que l`orateur a dit et ça c`est important. Car lorsque vous inventez les choses, ce n`est pas bien. Il y a le journal " L`Intelligent d`Abidjan " d`hier qui est là et voici ce qu`ils ont écrit. " Le Pdci va-t-il perdre Ouassénan ? L`élection présidentielle à venir livre peu à peu ses secrets sur la mobilité des militants. Il ne serait pas étonnant que Ouassénan batte campagne pour le candidat Laurent Gbagbo. Son nom est cité parmi les fils qui défendront les idéaux de Laurent Gbagbo au Nord. " Alors je dis non, soyons sérieux. Dire que moi Ouassénan je vais quitter le Pdci pour aller défendre Gbagbo, je dis que celui qui a écrit ça manque un peu de jugeote. Pourquoi Gbagbo, lui-même, à l`hôtel Ivoire a dit, parlant de moi que tant que lui il sera Président, le Gl Ouassénan ne sera rien dans ce pays ? On ne peut pas voir venir la mort et aller l`embrasser. Alors, si je m`en vais, imaginez la suite. Et puis, je suis vice-président du Pdci, si je m`en vais c`est pour aller devenir quoi ? C`est pour enlever Affi N`guessan alors ? Vous les journalistes, pardonnez, ne vous ridiculisez pas. Parce qu’il y a certaines choses, quand vous les écrivez, vous vous rendez ridicules. Je ne souhaite pas que ce soit comme cela."
Propos recueillis par Jean Paul Loukou
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