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Politique Publié le mardi 13 octobre 2009 | Notre Voie

Processus de paix - Les ex- rebelles continuent d’entraver la libre circulation

Alors qu’il se rendait à Korhogo, samedi dernier pour y présider une manifestation politique, le président de CAP-UR LG, une structure de soutien au président de la République a été bloqué par des éléments des Forces nouvelles. Gervais Coulibaly puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’est pas que responsable de cette organisation. Il est surtout le porte-parole du Chef de l’Etat. Celui-là même qui est l’inspirateur de l’Accord Politique de Ouagadougou (APO). Un accord qui a surtout permis aux protagonistes d’hier de ne plus se regarder en chiens de faïence mais de travailler ensemble dans une équipe gouvernementale avec pour chef, le Premier ministre Guillaume Soro et des ministres issus des deux camps anciennement opposés. Mais d’où vient alors que des personnalités issues du camp présidentiel en mission éprouvent quelquefois des difficultés pour se rendre dans certaines villes ? Korhogo serait-elle devenue une ville à part ? Cette question mérite d’être posée, d’autant plus que selon notre reporter dans la zone, les ex- rebelles ont carrément affirmé qu’ils ne sont pas sous l’autorité du préfet. Le porte-parole du président de la République et sa délégation composée des anciens ministres Marcel Dibonan Koné , Gnamien Yao, du Secrétaire général adjoint de la présidence de République, Abou Sangolobé ne sont pas les seuls à avoir été empêchés par les éléments des Forces nouvelles à accéder difficilement à la ville de Korhogo. Le 8 août dernier, le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro devait investir la DDC de Sinématiali et répondre à l’invitation de la jeunesse de Pégnakaha. Certes lui-même n’était pas dans son véhicule de commandement, mais tout son cortège et son escorte dont deux cargos de la CRS, ont été bloqués, toujours à l’entrée de Korhogo, par les éléments des Forces nouvelles. Il aura fallu près d’une demie heure de tractations pour ouvrir le corridor à la forte délégation. Une semaine plus tard soit, le 16 août, la même délégation qui était en route pour Tindara, dans le département de Kouto où le ministre Désiré Tagro parrainait une cérémonie de remise de don d’une ambulance et des médicaments par l’ONG ANEDOUHO au centre de santé de la localité a été bloquée au même corridor. Cette fois les éléments en faction sont allés loin en demandant le type d’armes, les munitions dont disposait le cortège et l’escorte du ministre de l’Intérieur. Il a fallu le sang-froid et la patience de l’officier qui commandait les troupes pour ne pas céder à l’énervement. Après près de 20 minutes passées à ce barrage, l’escorte du ministre de l’Intérieur a pu enfin être autorisée à fouler le sol de Korhogo. Vincent Deh
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