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Politique Publié le mardi 13 octobre 2009 | Le Patriote

La victoire de la raison sur l’arbitraire

Elles auront vécu dans ce pays! L’iniquité, l’exclusion, la méchanceté, la malveillance, la peur de la perte du pouvoir. En somme, la négation démocratique. De mauvais sentiments qui ont évidemment engendré la violence, le crime d’Etat et finalement la guerre. Près de deux décennies durant, la Côte d’Ivoire a côtoyé – puis y a carrément basculé – ces absurdités humaines.
Dans une Afrique en proie à une instabilité politique chronique, cela aurait presque pu relever de la banale rançon d’une trop longue et singulière stabilité sociopolitique, sous la houlette d’un homme de paix, Félix Houphouët-Boigny. Mais, il y a que ce déluge d’inimitiés ne s’est abattu que sur un seul et unique homme : Alassane Dramane Ouattara. Mais surtout, pour une seule et unique raison: le refus de l’alternance démocratique.

Ceux qui ont causé ces torts à l’unique Premier ministre du père fondateur de la Côte d’Ivoire indépendante, s’effrayaient du fait que l’ancien directeur général adjoint du FMI ne parvienne à laisser dans la conscience nationale ivoirienne l’image du digne successeur d’un homme que tout le monde regrette aujourd’hui. L’épouvante Ouattara est de ce point de vue née chez ses adversaires du fait de la valeur intrinsèque de l’homme. De sa carrure professionnelle internationale, de sa probité et de son sens aigu du devoir. Des qualités qui constituent le portrait-robot d’un homme d’Etat, capable de relever tous les défis de la modernité. Un tel «monstre» ne pouvait que susciter la terreur chez ceux avec qui il est censé entrer en compétition.
Que Ouattara ait été combattu, parfois à mort, toutes ces années durant, est presque compréhensible, la politique dans nos pays africains étant ce qu’elle est, c’est-à-dire, un terreau fertile pour bien des médiocres de spolier leur peuple, de leur arracher le pain national de la bouche et de s’en empiffrer seul.

Mais qu’on ait refusé de reconnaître à un citoyen d’une telle valeur, un tel joyau de compétence dont des pays entiers ont profité pour leur développement, sa nationalité, dans le seul but de l’écarter de la course électorale, était le plus grand mal qu’on pouvait faire à une Côte d’Ivoire, naguère considérée comme un «miracle» de prospérité, qui tombait en lambeaux et que seul un homme de la carrure de Ouattara pouvait sauver.

Près de vingt ans après, est-ce le retour de la raison, du bon sens, après des années d’aveuglement suicidaire? Est-ce la victoire de la lucidité sur l’arbitraire?

En tout cas, depuis hier, à 11h 20mn, Alassane Dramane Ouattara est officiellement candidat à l’élection présidentielle du 29 novembre 2009. A la CEI où il s’est rendu en personne avec ses plus proches collaborateurs, le président du RDR a déposé sur la table des responsables de cette institution, l’un après l’autre, dans une sérénité olympienne, tous les documents nécessaires à cette candidature.

KORE EMMANUEL
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