Doyen Kouakou Dongo Henri (chef de terre de Bondoukou) : A l’occasion de la prochaine visite du président et candidat du RDR dans la région du Zanzan, nous avons rencontré le chef de terre de Bondoukou, qui est aussi le chef du quartier Nafana-Katogo, le doyen Kouakou Dongo Henri. Entretien.
Le Patriote : Qu’attendez-vous de la prochaine visite du Dr Alassane Dramane Ouattara à Bondoukou ?
Kouakou Dongo Henri : D’abord, c’est une grande joie pour nous d’apprendre que le président Alassane Ouattara vient à Bondoukou voir ses parents. Parce qu’il faut le rappeler, nous également sommes venus du pays sénoufo, précisément de Sinématiali, pour venir fonder la ville de Bondoukou. Alassane est donc notre frère. Nous ne pouvons que lui souhaiter la bienvenue et lui dire qu’il est chez lui à Bondoukou. Et que les populations l’attendent massivement, afin qu’il vienne donner des remèdes à leurs problèmes.
LP : Quels sont aujourd’hui les problèmes que vivent les populations de Bondoukou ?
KDH : Ici, comme partout en Côte d’Ivoire, les problèmes sont énormes. Contrairement à l’époque du président Félix Houphouët Boigny, le café et le cacao ne s’achètent plus. De même pour l’anacarde. Aujourd’hui, les Ivoiriens ont de sérieux problèmes. Des problèmes de santé, d’école, et surtout de pauvreté. Il faut insister sur ce dernier fléau. Nos populations sont pauvres parce que rien ne marche. En plus de tout cela, les populations veulent qu’il y ait la paix définitive en Côte d’Ivoire pour qu’elles retrouvent la joie de vivre. Et elles savent que seul Alassane Ouattara pourra leur donner cette joie de vivre. C’est pour cela qu’ici, nous le soutenons et nous lui disons qu’il peut compter sur ses parents de Bondoukou.
LP : ADO fera son meeting de clôture au stade Ali Timité de Bondoukou, le samedi prochain. Qu’attendez-vous du message qu’il va délivrer aux populations à cette occasion ?
KDH : Du président ADO, nous attendons un message de paix, mais surtout un message d’espoir. Ce message-là qui permettra à toutes les populations de Bondoukou d’espérer et de croire en l’avenir.
LP : En tant que chef, quels sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontés ?
KDH : Comme tout le monde, le chef aussi peine à s’en sortir financièrement. Nous avons des charges. Nos enfants qui sont allés à l’école sont obligés de revenir s’assoir à la maison, parce qu’il n’y a pas de travail. Nous-mêmes, nous n’avons rien. Nous sommes là et nous ne faisons qu’espérer que les choses changent. Parce que, comme tous leurs administrés, les chefs aussi souffrent énormément. C’est pour tout cela que nous aussi, nous comptons beaucoup sur le président Alassane Ouattara. Nous attendons les solutions qu’il a pour nous. Une fois au pouvoir, il faut qu’il vienne en aide aux chefs et autres autorités traditionnels. Ce sera un geste énorme qu’il aura fait.
Par Diawara Samou
Le Patriote : Qu’attendez-vous de la prochaine visite du Dr Alassane Dramane Ouattara à Bondoukou ?
Kouakou Dongo Henri : D’abord, c’est une grande joie pour nous d’apprendre que le président Alassane Ouattara vient à Bondoukou voir ses parents. Parce qu’il faut le rappeler, nous également sommes venus du pays sénoufo, précisément de Sinématiali, pour venir fonder la ville de Bondoukou. Alassane est donc notre frère. Nous ne pouvons que lui souhaiter la bienvenue et lui dire qu’il est chez lui à Bondoukou. Et que les populations l’attendent massivement, afin qu’il vienne donner des remèdes à leurs problèmes.
LP : Quels sont aujourd’hui les problèmes que vivent les populations de Bondoukou ?
KDH : Ici, comme partout en Côte d’Ivoire, les problèmes sont énormes. Contrairement à l’époque du président Félix Houphouët Boigny, le café et le cacao ne s’achètent plus. De même pour l’anacarde. Aujourd’hui, les Ivoiriens ont de sérieux problèmes. Des problèmes de santé, d’école, et surtout de pauvreté. Il faut insister sur ce dernier fléau. Nos populations sont pauvres parce que rien ne marche. En plus de tout cela, les populations veulent qu’il y ait la paix définitive en Côte d’Ivoire pour qu’elles retrouvent la joie de vivre. Et elles savent que seul Alassane Ouattara pourra leur donner cette joie de vivre. C’est pour cela qu’ici, nous le soutenons et nous lui disons qu’il peut compter sur ses parents de Bondoukou.
LP : ADO fera son meeting de clôture au stade Ali Timité de Bondoukou, le samedi prochain. Qu’attendez-vous du message qu’il va délivrer aux populations à cette occasion ?
KDH : Du président ADO, nous attendons un message de paix, mais surtout un message d’espoir. Ce message-là qui permettra à toutes les populations de Bondoukou d’espérer et de croire en l’avenir.
LP : En tant que chef, quels sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontés ?
KDH : Comme tout le monde, le chef aussi peine à s’en sortir financièrement. Nous avons des charges. Nos enfants qui sont allés à l’école sont obligés de revenir s’assoir à la maison, parce qu’il n’y a pas de travail. Nous-mêmes, nous n’avons rien. Nous sommes là et nous ne faisons qu’espérer que les choses changent. Parce que, comme tous leurs administrés, les chefs aussi souffrent énormément. C’est pour tout cela que nous aussi, nous comptons beaucoup sur le président Alassane Ouattara. Nous attendons les solutions qu’il a pour nous. Une fois au pouvoir, il faut qu’il vienne en aide aux chefs et autres autorités traditionnels. Ce sera un geste énorme qu’il aura fait.
Par Diawara Samou