Dans la course à la présidence de la République, le président du Rdr n'a fait qu'accumuler les promesses qui, à tout point de vue, se démarquent par leur caractère loufoque.
Sur la scène politique ivoirienne, il est le champion toute catégorie des promesses qui ne valent que par leur côté ridicule. Parce que profondément intenables. Tout a commencé au début de la décennie 1990. Période pendant laquelle, l'homme est apparu pour la première fois, aux Ivoiriens, à l'une des plus hautes fonctions de l'Etat. De la présidence du comité interministériel, il est confirmé Premier ministre. Le tout premier et le tout dernier que Houphouët-Boigny a eu. C'était aussi le débat de la saga Ouattara. L'homme, un novice dans le vieux marigot Pdci, se donne une dimension messianique. Il promet alors de redresser l'économie ivoirienne en 100 jours. Et pas plus. Comme si la Côte d'Ivoire, était un supermarché. Mais au bout de ses fameux cent jours, toujours rien. La Côte d'Ivoire, s'enfonce encore plus dans le chaos. Malgré l'apport des bailleurs de fonds, la thérapeute Ouattara qui est une pâle copie des programmes administrés par le Fmi aux pays du sud en difficultés, est sans effet. Dès lors, il se rend compte de l'ampleur de la tâche. Ado demande alors une rallonge de 1000 jours. C'est-à-dire d'un trimestre, il passe à 3 ans pour redresser l'économie ivoirienne dont les signaux sont au rouge. Le technocrate venu de la haute finance constatait ainsi, son échec à l'horizon. Les trois ans, il les a eu. Mais au bout du compte, rien. Et lui-même avant la mort du "Vieux", annonçait son échec par une phrase qui est devenue célèbre en Côte d'Ivoire. "En décembre, je ne serai pas en mesure de payer les fonctionnaires".
"Si je suis élu, je vais bitumer la route Odiénné Gbélégban…"
Les Ivoiriens découvrent au final, qui est l'homme. Mais d'un autre côté, Alassane se rend à l'évidence que sur le terrain politique, il y a une place à prendre. Surtout qu'il a en face de lui, une population analphabète. Quelques années après la création du Rdr et de son retour définitif du Fmi, il prend la tête de ce parti. Les militants commencent alors à voir de toutes les couleurs. Son entourage le décrit comme un multimilliardaire, propriétaire de précieux biens dans le monde. Et lui-même, il joue bien le jeu. A chacune de ses sorties, il promet énormément. Sans retenue. Par exemple, en 2000, sous la transition militaire, lors d'un meeting à Odiénné, il fait une promesse qui provoque le rire. " Si je suis élu, je vais bitumer la route Odienné-Gbélégban. Ce ne sera pas avec l'argent de l'Etat. Mais avec l'argent de mon épouse et moi". Si c'est avec son propre argent, pourquoi attendre d'être au pouvoir avant de bitumer la route qui part d'Odiénné au village de maman ? Se demande-t-on à la fin. A moins que l'Etat ne permette pas au privé de bitumer des routes. Dans la même année, lors d'un autre meeting à Divo, Alassane récidive. Cette fois-ci, c'est à toute la Côte d'Ivoire qu'il promet. " En 10 ans, je ferai de la Côte d'Ivoire, une Afrique du sud". Enorme là encore. Et des religieux ne se sont pas empêchés en cette période, de crier au scandale. En demandant le respect du peuple. Cette année, le leader des républicains est revenu à la charge avec ses promesses. A combien peut-on chiffrer les milliards qu'il a promis depuis qu'il a commencé ses tournées à travers le pays ? Ce qu'on sait, il a déjà largement dépassé le budget de la Côte d'Ivoire. Où va-t-il trouver cet argent ? "Je sais où le trouver", répond-il, pour rassurer ses partisans. Mais il est clair que les Ivoiriens ne sont pas dupes.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
Sur la scène politique ivoirienne, il est le champion toute catégorie des promesses qui ne valent que par leur côté ridicule. Parce que profondément intenables. Tout a commencé au début de la décennie 1990. Période pendant laquelle, l'homme est apparu pour la première fois, aux Ivoiriens, à l'une des plus hautes fonctions de l'Etat. De la présidence du comité interministériel, il est confirmé Premier ministre. Le tout premier et le tout dernier que Houphouët-Boigny a eu. C'était aussi le débat de la saga Ouattara. L'homme, un novice dans le vieux marigot Pdci, se donne une dimension messianique. Il promet alors de redresser l'économie ivoirienne en 100 jours. Et pas plus. Comme si la Côte d'Ivoire, était un supermarché. Mais au bout de ses fameux cent jours, toujours rien. La Côte d'Ivoire, s'enfonce encore plus dans le chaos. Malgré l'apport des bailleurs de fonds, la thérapeute Ouattara qui est une pâle copie des programmes administrés par le Fmi aux pays du sud en difficultés, est sans effet. Dès lors, il se rend compte de l'ampleur de la tâche. Ado demande alors une rallonge de 1000 jours. C'est-à-dire d'un trimestre, il passe à 3 ans pour redresser l'économie ivoirienne dont les signaux sont au rouge. Le technocrate venu de la haute finance constatait ainsi, son échec à l'horizon. Les trois ans, il les a eu. Mais au bout du compte, rien. Et lui-même avant la mort du "Vieux", annonçait son échec par une phrase qui est devenue célèbre en Côte d'Ivoire. "En décembre, je ne serai pas en mesure de payer les fonctionnaires".
"Si je suis élu, je vais bitumer la route Odiénné Gbélégban…"
Les Ivoiriens découvrent au final, qui est l'homme. Mais d'un autre côté, Alassane se rend à l'évidence que sur le terrain politique, il y a une place à prendre. Surtout qu'il a en face de lui, une population analphabète. Quelques années après la création du Rdr et de son retour définitif du Fmi, il prend la tête de ce parti. Les militants commencent alors à voir de toutes les couleurs. Son entourage le décrit comme un multimilliardaire, propriétaire de précieux biens dans le monde. Et lui-même, il joue bien le jeu. A chacune de ses sorties, il promet énormément. Sans retenue. Par exemple, en 2000, sous la transition militaire, lors d'un meeting à Odiénné, il fait une promesse qui provoque le rire. " Si je suis élu, je vais bitumer la route Odienné-Gbélégban. Ce ne sera pas avec l'argent de l'Etat. Mais avec l'argent de mon épouse et moi". Si c'est avec son propre argent, pourquoi attendre d'être au pouvoir avant de bitumer la route qui part d'Odiénné au village de maman ? Se demande-t-on à la fin. A moins que l'Etat ne permette pas au privé de bitumer des routes. Dans la même année, lors d'un autre meeting à Divo, Alassane récidive. Cette fois-ci, c'est à toute la Côte d'Ivoire qu'il promet. " En 10 ans, je ferai de la Côte d'Ivoire, une Afrique du sud". Enorme là encore. Et des religieux ne se sont pas empêchés en cette période, de crier au scandale. En demandant le respect du peuple. Cette année, le leader des républicains est revenu à la charge avec ses promesses. A combien peut-on chiffrer les milliards qu'il a promis depuis qu'il a commencé ses tournées à travers le pays ? Ce qu'on sait, il a déjà largement dépassé le budget de la Côte d'Ivoire. Où va-t-il trouver cet argent ? "Je sais où le trouver", répond-il, pour rassurer ses partisans. Mais il est clair que les Ivoiriens ne sont pas dupes.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
