" La contribution des naturalisés à la victoire de Gbagbo". C'est le thème que Elie Halassou a disséqué le dimanche dernier, au "Parlement Panthéon" de Gesco, à Yopougon. Et ce, en présence d'une foule qui a pris d'assaut cet espace de débats et de formation politique. Diomé Guy Serge, le président de ce "Parlement" a simplement salué l'homme. "Tu es des nôtres. Tu n'es pas rejeté", a-t-il simplement confié au Libanais patriote, ému. Et Elie Halassou n'a pas manqué de convaincre l'auditoire. "Dans notre camp, personne ne peut remplacer Laurent". Il a en plus, souhaité que le patriotisme de résistance soit transformé en patriotisme électoral. Pour que la réélection de Gbagbo achève le combat qui a commencé depuis longtemps. "Ne dormons pas. Soyons combatifs. Je respecte Alassane Ouattara et N'Zuéba. Mais je ne les crains pas", s'est-il permis de dire. Elie Halassou va même plus loin avec les patriotes. " Je suis la synthèse de la Côte d'Ivoire. On sera tous ses Ddc, sans qu'on ne nous nomme. Grâce à Laurent Gbagbo, la Côte d'Ivoire reprend sa place dans le concert des Nations", fait remarquer le président de l'Association citoyenne pour Gbagbo. A propos des deux (2) millions de non-inscrits sur la liste électorale, le conférencier s'est demandé ce qu'on ferait des fraudeurs qui sont sur ce ficher. Mais il a été bien clair qu'il n'aura pas d'arrangements. " Laurent Gbagbo, explique-t-il, a naturalisé plus d'Ivoiriens que tous les autres, en 9 ans. Pour être naturalisé, il faut prendre le bon chemin comme moi." Ce qui lui a fait dire que le chef de l'Etat reste le candidat de l'intégration. Il a donc demandé aux naturalisés de le voter massivement. Puisque: " la Côte d'Ivoire nous a tout donné. On ne doit pas jouer avec la nationalité ivoirienne. Parmi les 2,7 millions, il y a forcément des fraudeurs. Soyez tous mobilisés. Allez consulter la liste électorale. Soyez vigilants, mais ne faites pas de délation. Soyez avec les Ddc, les Dlc, les leaders de la galaxie patriotique et tous ceux qui soutiennent Laurent Gbagbo. On peut tout me faire subir. Mais jamais on ne peut pas m'enlever mon amour pour la Côte d'Ivoire et Laurent Gbagbo." Précise-t-il.
G. B
G. B