Traumatisé ? Avant-hier, juste après le dépôt de son dossier de candidature à l`élection présidentielle, le président du Rdr a dit sur Rfi que son premier combat sera de s`attaquer à la question de la nationalité en Côte d`Ivoire. Y a problème !
“Si je suis élu président de la République, je vais régler une bonne fois pour toute la question de la nationalité". Le président du Rdr serait-il un obsédé ? Sa sortie d`hier matin sur les antennes de la radio Rfi ne laisse pas de doute le néo candidat à l`élection présidentielle ivoirienne a un vieux contentieux à régler une fois élu. Depuis avant-hier matin, le président du Rassemblement des républicains (Rdr) a en effet, déposé, à la Cei, son dossier de candidature à l`élection présidentielle de Côte d`Ivoire. Une barrière infranchissable depuis 1995 date à laquelle le mentor du Rdr avait exprimé ses premières velléités présidentielles. Echecs qui ont pour noms son allié d`aujourd`hui et ennemi d`hier le président Henri Konan Bédié du Pdci-Rda et le président de la junte militaire au pouvoir pendant la parenthèse militaire de décembre 1999 à octobre 2000, le général Robert Guéi. C`est une avancée notable dans la démocratie ivoirienne en ce sens que ce dépôt de candidature ouvre une nouvelle ère dans la cohabitation intelligente entre dirigeants de ce pays. Cette ouverture, rappelons le, n`aurait été possible si l`homme à abattre, Laurent Gbagbo n`avait pas accepté de contourner les mesures drastiques sur l`éligibilité contenues dans la Constitution ivoirienne. Si ``être Ivoirien de mère et de père eux-mêmes Ivoiriens d`origine`` - conditions à remplir pour postuler à la présidentielle -, pourrait ne plus paraître comme de la mer à boire pour le président des républicains ivoiriens, il serait toutefois superfétatoire pour l`Ivoirien lambda de croire que le candidat " exceptionnel " grâce à l`activation par Gbagbo de l`article 48 de la loi fondamentale ivoirienne, a définitivement vaincu le signe indien. Que nenni ! Le concerné lui-même garde encore au travers de sa gorge cette mauvaise passe vieille de quatorze (14) années. C`est ce qui s`est passé hier encore, aux éditions matinales de la radio française Rfi. Où revenant sur le spectre de la nationalité, le candidat du Rdr n`a pas manqué de décliner son futur chantier. Au premier plan de ces travaux d`hercule, M. Ouattara a laissé entendre qu`il s`échinerait à résoudre la problématique de la nationalité. " Si je suis élu président de la République, je vais régler une bonne fois pour toute la question de la nationalité ", a dit le président du Rdr. Inutile de dire combien l`homme a-t-il souffert de "sa" nationalité douteuse. Au point d`en faire une question primordiale une fois assis au palais présidentiel. Au fait, ce n`est pas la problématique qui gène. Ce qui gène, c`est la précipitation avec laquelle le président du Rdr veut s`attaquer à la question de la nationalité. L`homme serait-il trahi par son subconscient ? Peut-être oui, peut-être non. Mais la première option serait plus logique pour une personnalité qui a toujours eu des difficultés à se faire accepter comme un citoyen authentique de la Côte d`Ivoire. Cette précipitation pourrait trahir l`idée sous-jacente d`un immigré longtemps cité en exemple par d`autres immigrés et qui décident une fois élu président du pays d`accueil, de prendre à bras-le-corps toutes les questions qui touchent de près ou de loin tous les immigrés. Les psychanalystes n`hésitent pas à trouver des similitudes entre ce cas et celui d`un leader d`opinion qui a connu une enfance difficile et qui, devenu adulte, décide de régler le problème de tous les enfants déshérités. Est-ce le cas pour le président du Rdr qui vient de franchir le premier palier de l`ivoirité ? L`histoire nous en dira plus les prochains jours.
Simplice Allard al08062317@yahoo.fr
“Si je suis élu président de la République, je vais régler une bonne fois pour toute la question de la nationalité". Le président du Rdr serait-il un obsédé ? Sa sortie d`hier matin sur les antennes de la radio Rfi ne laisse pas de doute le néo candidat à l`élection présidentielle ivoirienne a un vieux contentieux à régler une fois élu. Depuis avant-hier matin, le président du Rassemblement des républicains (Rdr) a en effet, déposé, à la Cei, son dossier de candidature à l`élection présidentielle de Côte d`Ivoire. Une barrière infranchissable depuis 1995 date à laquelle le mentor du Rdr avait exprimé ses premières velléités présidentielles. Echecs qui ont pour noms son allié d`aujourd`hui et ennemi d`hier le président Henri Konan Bédié du Pdci-Rda et le président de la junte militaire au pouvoir pendant la parenthèse militaire de décembre 1999 à octobre 2000, le général Robert Guéi. C`est une avancée notable dans la démocratie ivoirienne en ce sens que ce dépôt de candidature ouvre une nouvelle ère dans la cohabitation intelligente entre dirigeants de ce pays. Cette ouverture, rappelons le, n`aurait été possible si l`homme à abattre, Laurent Gbagbo n`avait pas accepté de contourner les mesures drastiques sur l`éligibilité contenues dans la Constitution ivoirienne. Si ``être Ivoirien de mère et de père eux-mêmes Ivoiriens d`origine`` - conditions à remplir pour postuler à la présidentielle -, pourrait ne plus paraître comme de la mer à boire pour le président des républicains ivoiriens, il serait toutefois superfétatoire pour l`Ivoirien lambda de croire que le candidat " exceptionnel " grâce à l`activation par Gbagbo de l`article 48 de la loi fondamentale ivoirienne, a définitivement vaincu le signe indien. Que nenni ! Le concerné lui-même garde encore au travers de sa gorge cette mauvaise passe vieille de quatorze (14) années. C`est ce qui s`est passé hier encore, aux éditions matinales de la radio française Rfi. Où revenant sur le spectre de la nationalité, le candidat du Rdr n`a pas manqué de décliner son futur chantier. Au premier plan de ces travaux d`hercule, M. Ouattara a laissé entendre qu`il s`échinerait à résoudre la problématique de la nationalité. " Si je suis élu président de la République, je vais régler une bonne fois pour toute la question de la nationalité ", a dit le président du Rdr. Inutile de dire combien l`homme a-t-il souffert de "sa" nationalité douteuse. Au point d`en faire une question primordiale une fois assis au palais présidentiel. Au fait, ce n`est pas la problématique qui gène. Ce qui gène, c`est la précipitation avec laquelle le président du Rdr veut s`attaquer à la question de la nationalité. L`homme serait-il trahi par son subconscient ? Peut-être oui, peut-être non. Mais la première option serait plus logique pour une personnalité qui a toujours eu des difficultés à se faire accepter comme un citoyen authentique de la Côte d`Ivoire. Cette précipitation pourrait trahir l`idée sous-jacente d`un immigré longtemps cité en exemple par d`autres immigrés et qui décident une fois élu président du pays d`accueil, de prendre à bras-le-corps toutes les questions qui touchent de près ou de loin tous les immigrés. Les psychanalystes n`hésitent pas à trouver des similitudes entre ce cas et celui d`un leader d`opinion qui a connu une enfance difficile et qui, devenu adulte, décide de régler le problème de tous les enfants déshérités. Est-ce le cas pour le président du Rdr qui vient de franchir le premier palier de l`ivoirité ? L`histoire nous en dira plus les prochains jours.
Simplice Allard al08062317@yahoo.fr
