Les avocats James BOGLE, Barrister au 10 King’s Bench Walk Chamber, James HOGAN QC, Barrister au 2 Garden Court Chamber, et Kalilou FADIGA, Solicitor à Londres animeront une conférence de presse à Abidjan.
Depuis le déversement des déchets toxiques à Abidjan et banlieue, en Aout 2006, l’on assiste à un ridicule ballet judiciaire tant en Europe qu’a Abidjan sur le sujet. Cependant, curieusement l’on n’a jamais abouti à un véritable procès qui permettrait une réparation équitable des dommages subis par les victimes ivoiriennes; Et, cela par la seule volonté de Trafigura.
Regardons ensemble les efforts spectaculaires de la société Trafigura à empêcher que soit dit le droit sur la question des victimes des déchets toxiques:
Le 18 septembre 2006, M. Dauphin, M. Valentini et M. Kablan, administrateur général adjoint de Puma International CI, furent inculpés et placés sous mandat de dépôt. En parallèle, les 5 et 17 octobre 2006, l’État ivoirien a assigné les sociétés Trafigura Beheer BV, Trafigura Ltd et la société Puma Energy CI devant les tribunaux civils ivoiriens. Le 13 février 2007 un protocole d’accord a été conclu entre les Parties Trafigura et l’État de Côte d`Ivoire. Cette tactique avait pour seul objectif de couper l’herbe sous les pieds de la justice ivoirienne.
A Londres, des audiences à la Royal High Court of Justice étaient programmées a partir du 6 Octobre pour une période de trois mois. C’est en ce moment que Trafigura trouvera une solution à l’amiable ridicule avec « Leigh Day & Co », le cabinet juridique anglais défenseur des intérêts de certaines victimes.
En réaction à ce scandaleux « arrangement » avec le cabinet Leigh Day & Co, un journal Londonien, The Guardian, décide de publier dans le courant de ce mois d’octobre 2009, le rapport d’une enquête indépendante commandité par Trafigura sur l’affaire « des déchets toxiques d’Abidjan ». Il n’en fallait pas plus pour irriter le géant Trafigura qui avait déjà frappé du sceau « Top Secret » ce rapport accablant pour lui. Le débat juridico-parlementaire suit son cours en ce moment même à Londres entre le journal «The Guardian » et Trafigura…
C’est pour dénoncer cette démarche de Trafigura contraire à la manifestation de la vérité et a l’application du droit dans toute sa rigueur que l’Union des Victimes des Déchets Toxiques d’Abidjan et banlieues, en acronyme «UVDTAB », après avoir fait suspendre le procès en Appel a Abidjan pour suspicion légitime, a commis ces avocats expérimentés anglais, rompus dans le traitement des dossiers de cette dimension.
Cette conférence nous situera définitivement sur les dessous d’une sale affaire, ou les africains sont encore une fois animalisés par les Multinationales.
Contact APACI :
Narcisse Nabo,
Journaliste
Consultant en Relations Publiques
Tél: 22 42 52 30
Email: narcissenabo@yahoo.fr
Depuis le déversement des déchets toxiques à Abidjan et banlieue, en Aout 2006, l’on assiste à un ridicule ballet judiciaire tant en Europe qu’a Abidjan sur le sujet. Cependant, curieusement l’on n’a jamais abouti à un véritable procès qui permettrait une réparation équitable des dommages subis par les victimes ivoiriennes; Et, cela par la seule volonté de Trafigura.
Regardons ensemble les efforts spectaculaires de la société Trafigura à empêcher que soit dit le droit sur la question des victimes des déchets toxiques:
Le 18 septembre 2006, M. Dauphin, M. Valentini et M. Kablan, administrateur général adjoint de Puma International CI, furent inculpés et placés sous mandat de dépôt. En parallèle, les 5 et 17 octobre 2006, l’État ivoirien a assigné les sociétés Trafigura Beheer BV, Trafigura Ltd et la société Puma Energy CI devant les tribunaux civils ivoiriens. Le 13 février 2007 un protocole d’accord a été conclu entre les Parties Trafigura et l’État de Côte d`Ivoire. Cette tactique avait pour seul objectif de couper l’herbe sous les pieds de la justice ivoirienne.
A Londres, des audiences à la Royal High Court of Justice étaient programmées a partir du 6 Octobre pour une période de trois mois. C’est en ce moment que Trafigura trouvera une solution à l’amiable ridicule avec « Leigh Day & Co », le cabinet juridique anglais défenseur des intérêts de certaines victimes.
En réaction à ce scandaleux « arrangement » avec le cabinet Leigh Day & Co, un journal Londonien, The Guardian, décide de publier dans le courant de ce mois d’octobre 2009, le rapport d’une enquête indépendante commandité par Trafigura sur l’affaire « des déchets toxiques d’Abidjan ». Il n’en fallait pas plus pour irriter le géant Trafigura qui avait déjà frappé du sceau « Top Secret » ce rapport accablant pour lui. Le débat juridico-parlementaire suit son cours en ce moment même à Londres entre le journal «The Guardian » et Trafigura…
C’est pour dénoncer cette démarche de Trafigura contraire à la manifestation de la vérité et a l’application du droit dans toute sa rigueur que l’Union des Victimes des Déchets Toxiques d’Abidjan et banlieues, en acronyme «UVDTAB », après avoir fait suspendre le procès en Appel a Abidjan pour suspicion légitime, a commis ces avocats expérimentés anglais, rompus dans le traitement des dossiers de cette dimension.
Cette conférence nous situera définitivement sur les dessous d’une sale affaire, ou les africains sont encore une fois animalisés par les Multinationales.
Contact APACI :
Narcisse Nabo,
Journaliste
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Email: narcissenabo@yahoo.fr